MONNAIES ET DETECTIONS

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Monnaies et Détections

Archive de l'auteur

La bataille de Tollense

Elle eut lieu dans l’actuelle Allemagne, entre 1300 et 1250 avant JC ! À l’Âge du bronze, Tollense est le nom du site actuel. Depuis le début des années 1980, des campagnes de fouilles sont régulièrement lancées sur le site, plus de 12 000 fragments d’os humains y ont été collectés ! Pour l’instant les ADN, quand ils sont exploitables, ont permis d’identifier plus de 140 individus différents, uniquement des hommes. En 1996 un fragment d’humérus avec une flèche en bronze encore incrusté dedans y fut découvert, de nombreuses pointes de flèches et de lances ont été découvertes sur le site, d’où la supposition d’une bataille…
Une des dernières belles découvertes sur le site est une boîte en bronze contenant tout un ensemble d’ustensiles, au nombre de 31, une découverte exceptionnelle pour cette époque ! La boîte contenait plusieurs pointes ou pointaux dont l’un avait un manche en bois de bouleau, un burin ou ciseau assez massif, un couteau dit faucille d’une forme assez rare pour l’Âge du bronze, un anneau, plusieurs bracelets et de nombreux morceaux de bronzes qui étaient probablement destinés à être refondus.


Source : thehistoryblog.com

Histoire d’une chevalière

23 janvier 2019, deux prospecteurs, Étienne et Jean-Pierre, arpentent la plage du Sillon à Saint-Malo, la cité des Corsaires ! La récolte n’est pas terrible, il y a beaucoup d’aluminium ramené par la marée sur cette plage, et puis Étienne voit enfin du jaune apparaitre, une belle chevalière en or de 12 grammes et en plus avec des armoiries ! Il le dit lui-même, la première fois qu’il fait une telle découverte en 30 ans de prospection, les prospecteurs sont des gens modestes…

Les deux prospecteurs vont tenter d’identifier le propriétaire de la chevalière. Dans un premier temps grâce au poinçon du joaillier, ils vont trouver un fil à tirer, le joaillier Rennais existe toujours, il leur annonce que la bague a été façonnée par son prédécesseur dans les années 1960 et finalement trouve un nom de famille, dans ses archives ! Un châtelain de la région rennaise, d’où les armoiries. La chevalière n’était pas sous le sable depuis bien longtemps, elle avait été perdue en juillet 2018 et a désormais retrouvé son propriétaire, ce dernier la tenait de son père, qui l’avait fait façonner en 1960 aux armoiries de leur famille.

Source : francebleu.fr

Albanie française

Les Normands n’ont pas seulement conquis l’Angleterre au XIe siècle… A la même époque des hors-la-loi, ou plutôt des bannis, ont conquis le sud de l’Italie. Militairement, la supériorité des tactiques normandes médiévales a été abondamment étudiée mais ce n’est pas notre sujet. Contentons-nous de rappeler qu’en même temps que se bâtissait l’Angleterre normande, se bâtissait le Mezzogiorno normand destiné à un long avenir puisque l’Italie du Sud, les Deux-Siciles, celle au nord du détroit de Messine et celle du sud insulaire qui garde son nom, vont garder leur indépendance jusqu’en 1861. En guerre contre tous leurs voisins, ils vont affronter l’Empire Romain d’Orient. Ici commence l’aventure française, dans la mesure où la Normandie est essentiellement une province française depuis bien des siècles.
Elle se répète avec les Angevins. Dirigés par une branche cadette de la famille royale française, eux sont d’une province entièrement française depuis plus longtemps encore et ils vont s’essayer sur la rive orientale de l’Adriatique aux XIIIe et XIVe siècles.
Plongée dans la nuit ottomane, l’Albanie n’entrevoit les lumières occidentales qu’au début du XXe siècle et des soldats français ne vont pas tarder à apparaître. L’Armée d’Orient débarque dans les Balkans et un simple colonel va proclamer une république indépendante avec l’aide de notables albanais.
Occupée par les Italiens à partir de juin 1939, l’Albanie va connaître une impitoyable et ubuesque dictature stalinienne, à peine sera-t-elle sortie des griffes italiennes (Victor-Emmanuel abdique de la couronne albanaise en 43) puis allemandes.
Pour l’anecdote, ces derniers avaient nommé un gouvernement fantoche dont le représentant le plus connu était un passionné de numismatique : Lef Nosi, fusillé en 46.
C’est dans le cadre d’un mandat international que quelques Français reviendront en 1997. Plus d’uniformes moutardes comme les Poilus d’Orient mais un béret bleu.
Honneur au premier de tous : Robert Guiscard, né dans ce qui est aujourd’hui le département de la Manche. Mécontent qu’une parente ait été refusée par l’empereur byzantin, ce comte d’Apulie va lui faire la guerre. Or, pour attaquer Constantinople, il faut débarquer d’abord de l’autre côté de l’Adriatique. Un seul port digne de ce nom à l’époque : Durres, alias Duras, alias Durazzo. Les Normands s’en emparent, mais il ne paraît pas que Robert Guiscard ait pris un titre pour sa nouvelle terre balkanique sur laquelle lui et son fils Bohémond vont rudement batailler pour tenter de s’y maintenir. Las, pas de prise de Constantinople et puis Bohémond va fonder, encore plus à l’Est, un Etat croisé sur la ville d’Antioche.
Un bon siècle et demi plus tard, c’est Charles d’Anjou, roi de Sicile, qui débarque à Duras. Il a pour objectif, lui aussi, la prise de Constantinople. Il a rallié un prétendant et doit, pour l’y conduire avec son armée, utiliser le port albanais. Ce Capétien, né à Paris où il réside parfois (dans l’actuelle rue du Roi de Sicile), prend le titre de Rex Albaniae en 1272. Ce royaume est un rectangle dont les coins sont Bar, Prizren et Ohrid (Ex-Yougoslavie) mais aussi Valona qui est dans l’Albanie du XXIe siècle.

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Chercheur d’or

L’activité de chercheur d’or peut vous amener à faire des découvertes hors du commun. Un chercheur d’or canadien dans le Yukon près de l’Alaska dans la célèbre région du Klondike, connue pour ses ruées vers l’or, a fait une découverte dans le pergélisol (ou permafrost c’est la même chose), un sol resté gelé pendant des millénaires et qui dégèle actuellement, réchauffement climatique oblige…
Une découverte spectaculaire, un bébé mammouth laineux, vieux de 30 000 ans et très bien conservé, le plus complet jamais découvert en Amérique du Nord !
Le spécimen serait une femelle, la peau est presque complète, elle permettra peut-être de compléter le séquençage ADN du mammouth, de nombreuses équipes de biologistes essaient de le ramener à la vie. L’espèce du mammouth laineux ayant été très probablement exterminée par l’homme, on finira peut-être par y arriver et ainsi corriger nos erreurs passées…

Source : bbc.com

125.04

Bonjour. Voilà un nouveau défi… Un petit vase en étain je pense : hauteur 9 cm, base 2,8 cm, sommet 3,2 cm et un poids de 84 g. Les motifs sont un long dragon (doré à l’or fin ?) et un autre, une espèce de poisson où il manque un morceau. Je rajoute à ce premier objet un jeton ? Diamètre 22 mm pour un poids de 4,9 g. Je pense 2 lettres enlacées sur une face. Sur l’autre : une danseuse perchée sur une petite roue semant… ? Le plaisir de lire votre revue. Cordialement. Trouvés au détecteur Déus, le vase, de mémoire colline entre Digne et Marcoux dans le 04 et le jeton dans un champ à Le Brusquet toujours dans le 04. Jules Faustulus
On vous avoue qu’il est difficile d’appréhender dans son ensemble le dragon et l’autre gravure. Il semble que le dragon soit en relief et doré à l’or et l’autre dessin étant au contraire gravé dans le vase. A priori la première idée qui nous vienne à l’esprit serait un objet de facture chinoise. Il se pourrait que ce fût une petite urne funéraire pour animal de compagnie par exemple ? Tout est possible et c’est l’un des plaisirs de la prospection : on trouve des choses étranges à mille lieues des endroits où ils devraient se trouver.

Quant à votre jeton, on penche plus pour une médaille, d’un côté un personnage dans la position de la semeuse de Roty mais tenant un objet allongé non identifié, bouclier ? Il y aurait une roue près du pied gauche. Un liséré entoure la scène comprenant quinze étoiles. Le revers comprend le même liséré et deux lettres remplacent le personnage A et R. Si un lecteur a une idée, qu’il nous la soumette ! Période estimée fin du XIXe siècle.

Karl Martel n’arrêta pas les Arabes à Poitiers

Karl (du germain le mâle), Martel (du germain le marteau), Karl Martel signifie en germain « le mâle au marteau » et bien entendu celui-ci n’a absolument jamais porté le prénom de Charles ! (sic)
La bataille de Poitiers de l’an 733 encore et encore présentée comme une grande bataille historique ! ayant sauvé l’Occident d’une terrible invasion musulmane ! ne fut en réalité qu’un simple raid de représailles et de pillages envers le duc Eudes d’Aquitaine et absolument rien d’autre ! Et Karl Martel n’a levé aucune armée pour voler au secours du duc d’Aquitaine ! comme encore et encore raconté de nos jours, car en réalité Karl et son armée sont en Aquitaine pour faire la guerre à Eudes, qui est le véritable ennemi de Karl Martel et des pépinides ! En effet il commit un véritable acte de trahison envers les Francs, en ayant fait alliance avec un prince berbère, et scellant cet acte en donnant sa propre fille en mariage ! Il invite des troupes arabes en Aquitaine, ouvrant ainsi la porte du royaume franc aux musulmans ! Pour Karl Martel et les seigneurs pépinides, les seigneurs saxons, frisans, alamans et bavarois, la trahison du duc Eudes doit être punie ! D’autant plus qu’il existe déjà un très sérieux contentieux entre les deux hommes, qui remonte à l’année 714 quant Pépin de Herstal mourut et que le demi-frère de Karl, Grimoald II le jeune maire du palais de Neustrie, d’Austrasie et d’Aquitaine décéda lui aussi quelques mois avant Pépin, laissant le siège de maire du palais vacant à cause d’une querelle de famille entre pépinides. En effet, la femme de Pépin, Plectrude, soutenait ses petits fils plutôt que Karl qu’elle considérait comme illégitime parce que né d’une autre femme, Alpaïde.

Caballarii austrasiens, l’enseigne dragon est un héritage des cavaliers sarmates servant comme fédérés dans l’armée romaine.

Profitant de cette vacance, le duc d’Aquitaine s’empare de Poitiers, Tours et Clermont en 741, et cela pour son propre compte, de plus il attise une rébellion ouverte envers Karl et les pépinides. La querelle de famille réglée, Karl Martel est maire du palais de Neustrie, d’Austrasie et d’Aquitaine et pour consolider sa position, Karl installe un nouveau roi mérovingien, Clotaire IV, tandis que les rebelles d’Aquitaine, de Provence et de Bourgogne placent leur roi mérovingien, Chilpéric II.
Ainsi, entre 714 et 719, la guerre fait rage entre les deux clans, et cela jusqu’à la bataille de Soissons en 719 où Karl Martel écrase la rébellion qui rentre dans les rangs, le duc d’Aquitaine vaincu dut livrer son roi Chilpéric II à Karl Martel et faire allégeance à Karl devant l’assemblée des potentes (les puissants aristocrates francs). Pour le duc d’Aquitaine, l’affront est monumental ! Mais la situation politique du royaume franc est complexe. Le royaume comporte 3 entités, plus une « enclave musulmane ! ». A savoir :

  • L’Austrasie : royaume oriental de la Gaule Franque, berceau de la puissante famille pépinide de Belgique et berceau de la dynastie carolingienne, englobe la Frise (la Hollande), l’Alémanie et la Thuringe (l’Allemagne du moins en partie) et une partie du nord de la France. Les Austrasiens parlent le francisque et d’autre dialectes germaniques. Ils se revendiquent comme les francs authentiques, rejettent de concert la décadence des mérovingiens, cette race s’étant mélangée et liquéfiée au contact des gallo-romains en ayant, de plus, adapté leur langue, le roman, bafouant de la sorte leurs racines germaniques. Les Austrasiens n’ont ainsi que du mépris pour cette race décadente et leur roi fantoche ! le véritable pouvoir étant déjà entre les mains des pépinides !

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Aux ides de mars

Le 15 mars de l’an 44 avant J.C, l’empereur, Jules César (- 100/- 44) était assassiné à Rome, par une conjuration de plusieurs hommes, dont son fils adoptif, Brutus, qui portait bien son nom… Deux ans plus tard, en 42 avant J.-C., Marcus Junius Brutus (- 85/- 42) se suicide à la bataille dite « de Philippe » en Grèce, le 23 octobre. Avant son suicide, Brutus fit frapper un nombre indéterminé de monnaies dites « aux ides de mars ». Bien qu’elles soient considérées presque comme des médailles, à cause de leurs raretés, ce sont bien des monnaies, les plus rares étant bien sûr, celles en or ! Des aureus qui de nos jours atteignent des sommes colossales lorsque l’un d’eux passe en vente. Fin 2020 un très bel exemplaire dépassait les trois millions d’euros ! (M&D 115) En 1993, une vente dont le montant est resté privé fut réalisée en Allemagne sur un autre « Eid Mars » en or.
La monnaie, présentée ici, est passée aux enchères en Suisse à Zurich. « Eid Mars » au mois de mars, date de l’assassinat de Jules César, présente au revers, deux poignards censés être ceux de Brutus et Cassius, alors que les assassins étaient bien plus nombreux, entre les deux poignards, le pileius, le chapeau de la liberté et Brutus de profil sur l’avers. Cet exemplaire, malgré une frappe décentrée, une grosse rayure entre les deux poignards et un trou fait au poinçon pour porter la monnaie comme une médaille, a atteint la somme de 2,1 millions d’euros !

Sources : Monnaies & Détections 115 / corriere.it

125.03

J’ai trouvé cette pièce, mais je ne trouve aucune info dessus, en provenance de la commune de Saint Didier en Velay en Haute-Loire. Poids : 2,3 g, diamètre : environ 1 cm, matériau : apparemment c’est de l’argent. Ludovic
La monnaie est bien fatiguée, on pense, au peu d’indices présents, à une monnaie arverne, premier tiers du premier siècle avant J-C, une drachme à l’anneau centré DT3553, état B, une trentaine d’euros.

Les monnaies de l’Odyssée

Pour les nombreux lecteurs d’Homère, il est merveilleux qu’une telle aventure les subjugue 2800 ans après son écriture… Rappelons rapidement les périodes du monde grec, toutes avant notre ère, pré-hellénique de 2500 à 1600, mycénienne de 1600 à 1150 (voyage d’Ulysse), 1200 à 800 (vie d’Homère) les siècles obscurs, 800 à 500 Grèce archaïque, 500 à 400 classique et 330 à 50 période hellénistique.

Malgré les déboires d’Ulysse, qu’ils soient de sa faute ou par malfaisances, ce guerrier, marin, athlète fort rusé est un héros reconnu.

C’est pourquoi les pères de l’archéologie ont fouillé sur ses traces, c’est pourquoi les historiens ont tenté de retrouver son itinéraire et, enfin, c’est pourquoi nous nous sommes demandés quelles étaient les traces numismatiques ou trésoraires du divin Ulysse.

Il semblerait, tout d’abord, que son histoire ait été relatée vers 800 avant notre ère avec une action se déroulant trois ou quatre siècles auparavant. A la fin de l’époque mycénienne, donc (-1550 à -1200). Après avoir raconté la Guerre de Troie dans l’Iliade, Homère va faire le récit du retour du plus malin des vainqueurs, Ulysse.

Cet homme n’est pas un guerrier obscur, il est roi d’Ithaque, une île de la grande Méditerranée, cette « mer vineuse » où il va bourlinguer dix ans. Parti à la tête d’une flotte qui transporte ses soldats et son butin, il mettra une décennie à regagner son île, finalement seul et vêtu de haillons.

L’un des seuls à reconnaître le roi dans le clochard qui s’approche est son très vieux chien, Argos. Aveugle et perclus, l’animal renifle le maître qu’il a connu étant chiot. Cette scène est représentée sur le denier d’argent émis par Caiüs Mamilius Limetanus en 82 avant notre ère. Sa famille, la Gens Mamilia, prétendait descendre d’Ulysse, lui-même étant un magistrat mineur alors que des membres de sa parentèle avaient été consuls, mais il remplissait la fonction de tribun de la monnaie et avait fait frapper un revers évoquant l’ancêtre illustre.

Cependant, le roi d’Ithaque avait déjà été honoré et cela, sur son île. Ainsi, l’on trouve une monnaie émise un siècle et demi avant celle des Romains, par les Grecs et qui représente le buste d’Ulysse coiffé du pétase, le chapeau du voyageur, chez les Grecs.

L’histoire d’Ulysse est connue grâce à Homère, l’aède aveugle. Il est originaire de Chios, là où toute une communauté de conteurs prospèrera après lui. Appelés « Homérides » puisque descendants d’Homère, certains d’entre eux sont décrits par Hérodote. Leur manière de raconter a été retrouvée lorsqu’un Britannique est allé enregistrer les derniers conteurs des Balkans, dans les années 30.

Une partie du passé du roi d’Ithaque a été déterrée par Schliemann, ce passionné de l’Antiquité qui a cru aux récits d’Homère. Il a bien fait puisqu’il a confirmé l’existence d’une ville décrite dans un best-seller écrit 2700 plus tôt ! 

Il creuse sur le site de Troie, où il découvre l’« or de Troie », nombreux objets en métal précieux, qu’il identifie, à tort, comme le « trésor de Priam » alors qu’il sont sortis d’une strate ayant un millier d’années de plus que l’époque du déroulement de la Guerre de Troie décrite par Homère dans l’Iliade, précurseur de l’Odyssée. Cet or sera amené jusqu’à Berlin d’où les vainqueurs russes l’emportèrent, en 1945, au musée Pouchkine. Complètement oubliés, ces précieux témoins de l’histoire troyenne seront pistés lorsqu’un historien russe en découvre l’inventaire dans des archives muséales destinées à la destruction.

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De l’or médiéval

Jason Willis, un prospecteur anglais pour ne pas changer, âgé de 38 ans et couvreur de profession, pratiquait son loisir préféré, la chasse au trésor avec un détecteur de métaux, à Sutton St Edmund dans le Lincolnshire en avril 2019. Lorsqu’il découvrit un bijou en or, une toute petite croix réalisée en fil d’or torsadé. Découverte réalisée quasiment en surface d’après Jason, ce qui n’est pas étonnant, les croix en or, type crucifix, sont très durs à détecter, c’est dû à la forme du bijou en lui-même : le même poids sur une bague en or, sera détecté quatre à cinq fois plus loin !
Après déclaration, sans risque en Angleterre, et étude par les services archéologiques qui a notamment permis de savoir qu’un exemplaire identique avait déjà été découvert au Danemark, la croix datée de l’époque médiévale entre le 11e et le 12e siècle, est passée aux enchères : vendue 14 400 euros ! Somme partagée à parts égales entre Jason et le propriétaire du champ.

Source : norfolklive-co-uk