Trésor en donation

La société archéologique de Lavaur, Tarn, a récemment bénéficié d’une donation en provenance des demoiselles de Roucou-Crayol, consistant en une vingtaine de monnaies, dont quelques-unes provenaient d’un trésor ! Il y avait dans le lot, deux rarissimes deniers de Raymondin (Raymond VII) frappés au XIIIe siècle. Le trésor, composé de 1680 monnaies féodales, 1300 deniers et 380 oboles, fut découvert par un paysan en 1900, sur l’emplacement d’une église (St Vincent) disparue, au lieu dit la Garrigue.

Source : ladepeche.fr

Mémoire d’une chasse à la météorite à Le Mont-Dieu – II

Météorite Mont-Dieu

Suite à la déclaration de découverte d’une météorite de 364 kg auprès de la Préfecture des Ardennes, j’ai reçu une réponse début juillet et j’en ai surtout retenu ceci :

« Il n’y a pas découverte par le pur effet du hasard lorsqu’on recherche avec un détecteur de métaux, qu’on a sollicité une autorisation pour chercher et qu’on trouve un fragment d’une météorite dont l’existence est connue depuis 1994. La propriété de l’objet du fragment de météorite que vous avez extrait de la forêt domaniale du Mont-Dieu appartient donc intégralement à l’État, propriétaire du terrain. »

Après un courrier de contestation de ma part, une nouvelle réponse de la Préfecture me parvient début août et m’informe qu’elle consulte ses services afin de lui apporter tout élément utile à l’étude de ce dossier.

En attendant leur réponse, je ne reste pas les bras croisés…
La suite dans Monnaies & Détections n° 62

 

Bientôt un retour judiciaire sur le terrible massacre d’Oradour-sur-Glane ?

Oradour, c’est ce village français de la Haute-Vienne, à environ 20 km de Limoges, qui fut détruit le 10 juin 1944 par un détachement de SS et vit sa population quasi intégralement massacrée – la plus grande des tueries de civils commises en France par les armées allemandes… On peut donc comprendre que Robert Hébras, 86 ans, l’un des deux survivants des six miraculés qui ne comptèrent pas parmi les 642 victimes d’Oradour, s’est dit positivement étonné, lundi, après l’annonce de perquisitions chez six octogénaires soupçonnés d’avoir participé à la tuerie. « Je suis agréablement surpris qu’ils (les Allemands) recherchent toujours des criminels (…) Maintenant, il faut en savoir plus. Si ce sont des criminels de guerre, ils doivent évidemment être jugés », a-t-il déclaré. Et on peut le rassurer sur ce plan : les crimes de guerre ne sont pas prescrits en Allemagne. Mais « cela me surprendrait qu’il s’agisse de donneurs d’ordres : à l’époque, ils devaient avoir mon âge, 19 ans », a cependant ajouté M. Hébras. Les six Allemands perquisitionnés, tous âgés de 85 ou 86 ans, affirment quant à eux n’avoir pris aucune part au massacre. (P.De, d’après afp)

Source : Le Soir, 07/12/2011

Trouvaille 62.04

Veuillez trouver en pièce jointe la photo d’une pièce mérovingienne trouvée par un de mes clients en pays de Forcalquier à Villemus. Elle semble rare. Dimension 15 mm de diamètre, 0,9 g, bien conservée (Clovis 3 vers 582 ?). 

Jean-Pierre à Paulhiac.

Vraisemblablement un tiers de sous au nom de Clovis II 639/657 frappée à Arles

A/CHLODOVEUS buste au diadème perlé.

R/.VTOCREPVS ?  dans un cercle perlé : une croix, le pied soudé à degré et un globule, accosté des lettres AR (ARELATVM) et au dessous XX.

Inédit, en cours d’étude et hors cotation. Un prochain article plus complet lui sera dédié.

Les oratoires et calvaires

Calvaire médiéval (XIIIe siècle) dit Croix des miracles. (La crucifiction).

Pendant les trois premiers siècles, et surtout lorsque sévissait la persécution, les chrétiens tenaient leurs assemblées et exerçaient leur culte partout où ils pouvaient trouver un refuge ou un lieu isolé : champs, bois, navires, solitudes, étables etc…Tout leur tenait lieu de temple comme le mentionne un texte ancien : « Quivis locus ager solitudo navis stabulum instartempli ad sacros conventus veragendos fuit ». Il n’est pas moins avéré toutefois qu’il exista même dès lors des églises publiques où les fidèles se réunissaient dans les intervalles de paix qui leur étaient de temps en temps laissés, car l’histoire nous apprend que plus d’une fois les empereurs romains en décrétèrent la démolition. Alors pour suppléer aux églises proprement dites, ils se construisaient des oratoires cachés aussi bien à l’extérieur que dans un bâtiment ou une demeure. Ceux d’intérieur furent nommés « oratoires domestiques ». Sur ces emplacements d’oratoires se tenaient les synaxes ou assemblées des fidèles pour la pratique du culte religieux. Si l’oratoire se trouvait dans une maison, la pièce lui étant réservé s’appelait « cénacle » généralement placé à l’étage…

La suite dans Monnaies & Détections n° 62

Une belle bague

Chaque semaine où presque, la presse anglaise se fait l’écho d’une trouvaille réalisée au détecteur par un prospecteur, c’est vraiment un autre monde… Ici, une superbe bague datée du début des années 1700, découverte par un jeune prospecteur de 17 ans. De par sa teneur en métal précieux et son époque, elle a été classée trésor. L’inventeur et le propriétaire foncier se partageront sa valeur, plusieurs musées étant intéressés…

Source : BBC new 03/11/11

Trouvaille 62.13

 

Bonjour, pouvez-vous m’aider à identifier ces deux monnaies trouvées dans le Nord Vaucluse (84) et leurs estimations ?
Pour la première je pense à une gauloise, buste de cheval et la tête d’Apollon, elle est en argent, diamètre 14 x 15 mm, poids 1,80 gramme. Je pense peut-être à la tribu des Allobroges. Et pour la deuxième monnaie mérovingienne elle est en argent aussi, diamètre 10 x 12mm, poids 1.1 g. 

Merci d’avance, cordialement, Serge.

Il s’agit bien d’une monnaies allobroges « au buste de cheval », 115 à 107 avant Jésus Christ.

Au droit une représentation de la tête d’Apollon, à l’avers et au revers un buste de cheval 2,60 à 2,30 gr avec un reste de légende IALIKOVESI type A-3. Tête laurée à droite – Buste de cheval à droite monnaie en état Tb estimée 250 €.

Pour la monnaie mérovingienne en argent, il s’agit d’un denier de l’évêché de Paris au nom de Sigofredus, évêque vers 692.

Au droit, légende illisible (toute les monnaies de ce type connues et pour cet évêque ont une légende d’avers illisible). Un buste diadémé à droite.

Au revers, SI[GOFRE]DVS, croix ancrée la traverse terminée à une extrémité par un pendant et à l’autre par un S crucigére, le pied de la croix (hors flan pour cet exemplaire) est accosté de trois points de part et d’autre.

Réf: PROU 742, coll. d’Amecourt inv. 1006, Belfort 3464 et trésor de Plassac n° 43. Estimation en état TTB 1200 €.

Les représentations équestres dans la numismatique romaine

Quatrième partie : du dominat à la fin de l’Empire

Il convient, pour finir, de s’intéresser à la queue de comète de cette épopée équestre romaine : la fin de l’Empire. En effet, il a été possible de voir combien les chevaux avaient joués un rôle important dans l’iconographie officielle des généraux, puis des princes de Rome. Ceux-ci ont incarné la force et la vigueur des maîtres du pouvoir, qui jouissaient d’une autorité singulière, celle des seigneurs de la guerre…

La suite dans Monnaies & Détections n° 62

Pièce d’or…

 

Pour le dernier sommet du Commonwealth, l’Australie s’est offert la plus grosse pièce d’or du monde. Une fonte exceptionnelle de plus d’une tonne ! 1012 kilos exactement, d’un diamètre de 80 cm pour 12 d’épaisseur et une valeur au poids de plus de 40 millions d’euros. Le seul avantage de son poids c’est qu’il la met à l’abri des pickpockets…

Source : citizenkane.fr