MONNAIES ET DETECTIONS

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Monnaies et Détections

Archive pour avril, 2012

Diamant rose

La mine australienne, Argyle Pink Diamonds, une des rares mines à produire des diamants roses, 90 % de la production mondiale, a réalisé une superbe découverte, le plus gros diamant rose en 26 ans d’exploitation pour cette mine ! Les diamants roses sont les plus rares et les plus purs sont bien entendu les plus chers… Celui-ci, baptisé Argyle Pink Jubilée, en l’honneur du jubilée de la reine Élisabeth, fait 12.76 carats. Un monstre dans la catégorie des diamants roses, le carat dépassant allègrement le million de dollars ! Le Pink Jubilée devrait atteindre les 10 millions d’euros…

Source : www.libe.ma

Trouvaille 63.20

Un ensemble mobilier de la période mérovingienne trouvé par Christophe en Ariège : on y voit une plaque boucle classique type Aquitaine avec un décor géométrique étamé, les trois bossettes sont manquantes ainsi que l’ardillon. On termine par une petite plaque boucle à champlevés qui s’affine pour ne faire qu’un centimètre de largeur à son extrémité. Trois losanges de tailles égales constituent la décoration principale, il reste une pâte qui devait être colorée. Cette forme est originale et ne semble pas être issue du Languedoc.

Le second objet qui pourrait vaguement rappeler un animal est une contreplaque comme le montre le système d’accroche, il ne s’agit pas d’une boucle. La forme rappelle aussi quelque peu les fibules mérovingiennes (fin VI°-début VII°siècle).

On aperçoit aussi le support de l’anse d’un seau d’époque romaine ou plus tardive sous la forme d’un jeune buste de face.

L’or de Guyane au début du XXe siècle

FOLIE DE L’OR

Les cours de l’or n’ont jamais été aussi hauts, une sorte de folie, digne d’une autre époque, voit la multiplication d’échoppes ou d’entreprises spécialisées dans le rachat de métaux précieux. L’or est partout : dans les médias, à la télé, dans les journaux où l’on est sans cesse sollicité par ces nouveaux négociants un brin opportunistes…

C’est une ruée moderne en France. Tous les débris, vieux bijoux, poussières d’or, sont méticuleusement traqués… pour être revendus. Mais, à la différence du célèbre « rush » californien du XIXe siècle, celui-ci pourrait être nommé : « Ruée vers l’or des fonds de tiroirs ». Rien de bien glorieux en somme.

Paradoxalement, même si le prix de l’or s’envole, les entreprises industrielles modernes d’exploitation d’or natif, ne suivent pas cette tendance financière à la hausse. L’exploitation de l’or est très encadrée et soumise à de nombreuses lois qui brident tout excès. …

La suite dans Monnaies & Détections n° 63

Un statère à 3 Millions !

Incroyable vente réalisée aux États-Unis, la « New York sale XXVII » une vente numismatique exceptionnelle qui a vu une monnaie grecque, un statère de Panticapé, dépasser la barre des trois millions de dollars ! 3.8 USD soit environ 3 millions d’euros pour un statère ! Avec ce chiffre ahurissant, le statère de Panticapé devient du même coup la monnaie grecque de collection la plus chère du monde. Comme dirait Obélix, ils sont fous ces Américains…

Source : http://www.thenewyorksale.com/nysale/

Trouvaille 63.19

 

 

 

 

 

Olivier à Castelnaudary a trouvé cette splendide imitation de la drachme d’Emporia au cheval et à la victoire stylisée, tête diadémée de Perséphone à gauche avec pendeloque dauphin devant la bouche et derrière la nuque. Revers : cheval à droite monté par une victoire stylisée.
Très belle monnaie, estimation à 1500 €.

Le trésor de Ramla

Un documentaire consacré au trésor de Ramla (Israël) figure parmi les vidéos les plus regardées sur internet dans le domaine numismatique. Cette vidéo raconte en anglais l’intéressante histoire de la découverte de ce trésor en avril 2006. Nous en reproduisons ci-dessous le texte explicatif ainsi que quelques images parlantes.

La ville de Ramla fut autrefois la capitale du “Jund Filastin”, c’est-à-dire le “district militaire de la Palestine”, une des provinces des Califats Abbassides de la province de Syrie. La cité a survécu à travers tout le Moyen Age jusqu’à nos jours.

Pendant la période islamique, Ramla était la cité la plus importante de la région. La ville disposait d’excellents attributs géographiques et sa position au croisement de routes commerçantes internationales en faisait un relais essentiel pour les voyageurs qui allaient d’Egypte en Syrie ou de Jaffa à Jérusalem.

L’histoire de la découverte du trésor commence…

La suite dans Monnaies & Détections n° 63

Trésors Terrestres & Sous-marins

Erick Surcouf. Edition arthaud, 39 €

Au gré des soubresauts de l’Histoire, les civilisations disparaissent, parfois mystérieusement, et leur trésors ensevelis excitent la fascination et la convoitise des aventuriers. Combien d’hommes sont partis sur les traces des fabuleux trésors incas et de l’Eldorado ? Combien furent-ils, avant Carter, à rechercher la tombe de Toutankhamon ? Et le fameux trésor des Templiers existe-il vraiment ?
Les précieuses cargaisons de navires abîmés en mer représentent un autre sujet de passions et d’espoirs enflammés. Le plus grand musée du monde gît dans les profondeurs des océans. Des dizaines de milliers de bateaux dorment au fond des mers, gardant dans leurs flancs des trésors insoupçonnés : doublons d’or espagnols, ducats vénitiens, lingots des mines du Pérou, fines porcelaines chinoises…

Erick Surcouf retrace l’histoire de ces richesses fabuleuses, qui conduisent le lecteur du royaume des Incas à Troie, ainsi que sur les mers du monde entier. Le voile qu’il soulève sur ces trésors entourés de secrets et de superstitions éveillera peut-être chez le lecteur la même passion que celle qui l’habite depuis des années, et qui anime tous ceux qui se lancent à la recherche de ces fortunes perdues et de leurs splendeurs passées.

Erick Surcouf, descendant du célèbre Robert Surcouf, « roi des corsaires », est lui-même chercheur de trésors. Il quitte à 32 ans une carrière réussie de publicitaire. Pour connaître l’évasion et les grands espaces, il décide, du jour au lendemain, de partir à l’aventure, prenant le risque de devenir, à temps plein, le premier chercheur français de trésors archéologiques sous-marins. Il a organisé de nombreuses expéditions et trouvé une dizaine d’épaves de toutes sortes. Il est membre de l’Explorers club de New-York, de la Nautical Archaeology Society de Londres, de la Commission française d’histoire maritime de Paris et de l’Association des descendants de capitaines corsaires de Saint-Malo.

Trouvaille 63.16

 

 

 

 

 

 

Bonjour, pourriez-vous m’en dire plus sur cette superbe monnaie en or retrouvée en prospectant et m’en faire une estimation ? Trouvée en Haute Normandie dans l’Eure, merci.
Ben et Elo

Joli aureus de Claude frappé en 44-45 à Lyon. Avers : TI CLAVD CAESAR AVG PM TR P IIII : Tête laurée de Claude à droite. Revers : IMPER RECEPT : Claude debout à gauche, tenant un sceptre, dans le camp prétorien, sur lequel il y a un aigle des légions. Le flash de l’appareil empêche de voir exactement l’état de la monnaie, elle semble être en état TB +, comptez une estimation à 4000-4500 €.

Les monnaies des Centulle

Vers 580, le peuple Vascon, peuple ibérique non latinisé, venu de la Navarre espagnole, envahit le Sud-Ouest de la Gaule. La Novempopulanie devient alors la Vasconia puis Gasconha qui deviendra la Gascogne. Les partages successifs de la Gascogne en font une mosaïque de seigneuries indépendantes. C’est à l’occasion de ces morcellements que naît au IXe siècle, la Vicomté de Béarn. La fabrication des premières monnaies béarnaises ne commence pas avant 1058 sous Centulle IV (1058-1088) qui prit le nom de Comte du Béarn.

Ce monnayage est l’un des plus abondants du Moyen-âge. Ces monnaies se trouvent aux quatre coins de France. Sur les forums Internet, beaucoup de prospecteurs sollicitent des identifications. De nombreux trésors avec plusieurs centaines de pièces ont été mis à jour, examinés et répertoriés.

Elles ont circulé dans toute l’Europe jusqu’en Orient, sans doute par les croisades.

Le denier de Morlaàs (le Morlan) était très prisé. Il avait plus de valeur que le royal denier Tournois car il était en bon argent. C’est la raison pour laquelle on les trouve en très bon état après qu’ils aient passé 600 à 800 ans sous terre…

La suite dans Monnaies & Détections n° 63

Les trésors du titanic

Plus de 5.000 objets récupérés dans l’épave du Titanic seront mis aux enchères le 15 avril prochain à New York, 100 après le naufrage du célèbre paquebot avec 1.500 personnes à bord. RMS Titanic, filiale de la société organisatrice d’expositions Premier Exhibitions, et seul détenteur des droits sur les objets, a annoncé avoir demandé à Guernsey’s, une maison d’enchères de New York, d’organiser la vente. Aucun prix n’a été donné mais Premier Exhibitions avait estimé les objets à 189 millions de dollars en 2007. (afp)

Source : Soir, 30/12/2011