MONNAIES ET DETECTIONS

Pour les passionnés de la détection

Bienvenue sur le Blog Officiel
Monnaies et Détections

Archive pour février, 2014

Mystère et plaques de gomme

Depuis maintenant plusieurs mois, des plaques de gomme dure marquées du sigle TJIPETIR, de bonnes dimensions (50 x 30 cm) s’échouent sur les plages de la côte Atlantique, la Manche et jusqu’en Mer du Nord, en France, en Angleterre et une plaque a même été trouvée en Espagne ! Cette gomme, la gutta-percha est le produit d’un arbre le palaquium gutta obtenu à partir de ses feuilles, c’est un latex proche du caoutchouc, mais beaucoup plus dur et plus rigide. Produite en masse jusqu’aux années 1930 où elle fut remplacée par le polyéthylène, la gutta-percha servait principalement à l’isolation des câbles électriques sur les bateaux et des câbles sous-marins. Dès la découverte des premières plaques, les archéologues de plusieurs pays qui suivent l’affaire (taper TJIPETIR sur votre moteur de recherche) ont pensé à une épave datant donc d’avant 1930 et qui libère maintenant son contenu au gré des courants, mais quelle épave ?

Tjipetir était une usine, propriété du gouvernement néerlandais, située sur l’île de Java en Indonésie. Une ancienne photo du Tropen muséum d’Amsterdam, prise avant 1929, montre un stock de ces plaques prêtes à être embarquées sur un bateau.

 

 

Là où cette histoire devient rocambolesque c’est lorsque l’on sait qu’une des plus célèbres épaves du monde en contenait un chargement : le TITANIC ! Beaucoup d’inventeurs d’une de ces plaques, y voient un morceau du Titanic, c’est peu probable d’après les chercheurs qui suivent l’affaire, mais pas impossible ! Pour l’instant, le mystère perdure. Si au cours d’une promenade à la plage vous trouvez une plaque Tjipetir, ramassez-là évidement, mais surtout faites-le savoir, des cartes de répartition sont mises à jour régulièrement, elles permettront peut-être de localiser l’épave par l’étude des courants…

Sources : Ouest-France & Télégramme & thisisjersey.com

Le Golden Mask 1+ HF

La puissance et la finesse de la haute fréquence analogique, la simplicite en plus !…

Une nouvelle année débute et avant d’entrer dans le vif du sujet, une petite présentation, pour ceux qui ne m’auraient jamais lu, s’impose. Utilisateur de détecteurs de métaux depuis 1983, j’ai possédé plusieurs boutiques spécialisées sur Marseille. J’effectue officiellement des tests de matériel depuis 1998. Malgré les années passées, j’éprouve toujours le même plaisir à essayer de nouveaux appareils. Depuis 2003, j’ai abandonné la vente pour me consacrer aux réparations et modifications des détecteurs de métaux. Je suis heureux, désormais, de rejoindre ponctuellement l’équipe de « Monnaies & Détections » pour de nouveaux Bancs d’Essais et vous souhaite une bonne et heureuse année 2014, riche, je l’espère, en fabuleuses trouvailles. 

MATERIEL ET MECANIQUE

Second dans la gamme des appareils proposés par la marque, Le Golden Mask 1 + HF est un détecteur dit analogique (« à boutons »). Il fonctionne en mode VLF dynamique mono-tons. Sans fioritures, simple et efficace, il semble le bon compromis pour s’initier à la haute fréquence, alliant sensibilité et puissance. Il travaille à 18 kHz ce qui le rend plus sensible à l’or et aux petites monnaies sur zones sensibles.

Equipé d’un nouveau circuit électronique réalisé avec des composants de pointe, il gagne en stabilité. Il est plus silencieux que ses prédécesseurs. Proposé à un des prix les plus bas du marché pour cette fréquence de travail, voyons ce qu’il en est réellement !…

Le Golden Mask 1 + HF reprend l’ossature générale des autres détecteurs de la marque.

La canne

De couleur noire, légère, de forme en « S », elle s’ajuste à la taille de chacun et se démonte en trois parties pour un encombrement réduit lors du transport. L’élément du haut accueille le boîtier de contrôle en ABS et est muni d’une poignée en mousse pour une prise en main confortable. Les réglages tombent parfaitement sous le pouce. Comme le repose bras, il est façonné en aluminium recouvert d’une peinture noire émaillée très résistante.

Le milieu et le bas de canne sont, quant à eux, réalisés en fibre de verre plastifiée noire. Les divers éléments s’emboîtent parfaitement entre eux et sont maintenus par des clips. Les bagues de serrage, malgré leur apparente simplicité semblent robustes et immobilisent le tout sans aucun jeu…

La suite dans Monnaies & Détections n° 74