MONNAIES ET DETECTIONS

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Monnaies et Détections

Archive pour juin, 2014

La chance du débutant…

Elle existe et ce n’est pas Barry Shannon, prospecteur irlandais qui dira le contraire. Quatre jours seulement après avoir acheté son premier détecteur de métaux, il a non seulement trouvé de l’or, mais en plus sous la forme d’un rare bijou ! À moins que ce ne soit un artefact, les archéologues n’ont pas vraiment déterminé sa provenance, en forme de poisson ou de serpent, et long de 7,6 cm, peut-être un morceau de boucle médiévale, les recherches se poursuivent y compris dans le champ de la découverte…

Quand à Barry, désormais une chose est sûre, piqué par le virus de la détection il n’est pas près d’arrêter !

Source : www.irishtimes.com

Trouvaille 76.01

Bonjour, j’ai trouvé cette monnaie mi-février dans les Ardennes tout près de la rivière de l’Aisne. Pourriez-vous me donner une identification ? Merci, salutations, Didier

Il s’agit d’un denier, dit denier “kopje” pour Floris IV (Florent IV) comte de Hollande. Datation entre 1222 et 1234. Floris IV mourut accidentellement à tout juste 24 ans, lors d’un tournoi à Corbie en France. Cette monnaie est en TB et s’estime 50 €. Id Dien

L’alliance perdue

1 mars 2014, une bande de copains prospectant régulièrement les plages se retrouvent sur la plage de Notre-Dame-de-Monts, en Vendée. Parmi eux je retrouve mon pote Cyril, ce jour-là on aura l’occasion de voir six prospecteurs sur cette petite plage ! Les tempêtes de l’hiver 2013/2014 qui ont ravagé la côte atlantique ont créé bien des vocations, les années passées je n’avais jamais vu autant de prospecteurs sur les plages ! Ce n’est pas une mauvaise chose, plus on sera nombreux à pratiquer ce loisir, mieux ce sera… 

La plage a de nouveau subi un coup de mer et en ce 1er mars, une bande de galets assez gros a refait surface. Cyril me dit tout de suite en voyant la plage : « Hum ça va être bon ! » Je le crois sur parole, il connaît très bien ces plages et leurs mouvements de sable qui change la donne d’un jour sur l’autre. Sans oublier que son détecteur Deepstar lui donne l’avantage sur bien d’autres machines…

Et effectivement, la cueillette sera bonne, beaucoup de cibles de toutes sortes, ce qui est toujours plus intéressant que de prospecter un désert de sable. Rien d’exceptionnel, des monnaies de toutes époques, on trouvera même un Napoléon III, du plomb – ce qui est toujours bon signe… – et ce que l’on cherche tous à la plage, des bijoux. Du toc, plusieurs bijoux en argent et 3 en or. Trois bagues en or pour quatre prospecteurs, c’est pas mal ; rien d’exceptionnel comme je le disais, sauf pour Cyril : sa bague, une alliance, a une inscription gravée à l’intérieur de l’anneau. Les initiales et la date du mariage, c’est assez courant et ça permet souvent de retrouver les propriétaires, si on en a envie, quoique de nos jours les gens voyagent beaucoup et avec de simples initiales ce n’est pas évident… Mais cette alliance-là, elle est assez spéciale, non seulement les prénoms et noms des mariés sont gravés en entier, une très belle gravure à l’ancienne, on pourrait même dire à la plume d’oie, mais c’est surtout la date qui nous frappe tout de suite : Joséphine Arn & Auguste Merle, 25 Juin 1904 !

1904, elle a tout juste 110 ans !

 La suite dans Monnaies & Détections n° 76

Un trésor familial retrouvé

Loisirs Détections a loué un détecteur le mois dernier à un client qui allait vendre une maison familiale dans laquelle une histoire d’économie familiale était connue. Après la formation à l’utilisation du détecteur et les explications des problèmes de détections rencontrés pour un débutant dans une recherche dans une vieille maison, le client, heureux de l’enseignement que lui ont fourni les employés de Loisirs Détections promet, en cas de trouvaille, de faire une photo. Et voilà l’heureux résultat :

Le pot en fonte qui abritait les deux bocaux et les bocaux contenant 440 pièces de 20 f or, 10 pièces de 10 florins et 5 pièces de 10 f or…

Trouvaille 76.03

La seule chose qui a relevé mon attention est cet objet en bronze plein. Au vu de la patine il ne doit pas être tout jeune, mais ça peut être quoi ? Moi j’y vois un manche de poignard mais sans grande conviction. Je trouve le poids assez impressionnant, il fait 145 g (bronze plein), longueur 8 cm et 2,5 cm de largeur. Polojones05

Il s’agit d’un marteau à douille quadrangulaire, premier siècle avant Jésus Christ, avec un épaississement sous la forme d’une ligne sur tout le pourtour circulaire de l’objet. Attention à enregistrer le lieu-dit de la trouvaille dans vos fiches personnelles ! Cela servira plus tard.

Tapis dans l’ombre…

Toulouse, janvier 1944. L’armée allemande est bien installée dans le sud-ouest de la France et la Luftwaffe s’entraine tranquillement au vol de nuit. Les Junkers88 (photo 1) de l’escadrille « Kampfgeschwader76 » sont basés à Saint Martin du Touch et Francazal, et les habitants de la région les voient souvent passer le soir, tous feux de position allumés. 

Ils effectuent régulièrement des vols d’entrainement  entre Bordeaux, Cahors, Montauban et Toulouse. Les bases de la Royal Air Force sont loin et les avions anglais ne viennent pas harceler les appareils allemands. 

« Mission intruder »

Mais ce soir-là, le 6 janvier 1944, plusieurs avions anglais « Mosquito » (photo 2) du squadron 23 ont décollé quelque heures plus tôt de Sardaigne, avec pour mission d’aller attaquer les avions ennemis au-dessus de la France (ce sont des missions « intruder »). Menés par leur wing commander « sticky » Murphy, ils se relaient toutes les heures pour patrouiller au-dessus de Toulouse toute la nuit.

La lune brille ce soir là : les pilotes anglais en ont besoin car leur Mosquito Mark VI n’est pas équipé de radar et la détection de cible se fait de manière visuelle. Alexander Lawson et Gordon Robertson sont dans leur mosquito habituel, le numéro de série HJ788 immatriculé « YP G ».

Le récit qui suit est basé sur les rapports « ULTRA » de cette nuit, rapports issus de l’interception et de la traduction des messages allemands par l’armée anglaise qui les espionnait et aussi sur le témoignage d’Alexander Lawson, recueilli en 2010.

Un premier avion est abattu

Un premier avion allemand en courte finale est surpris par Alexander Lawson. Le JU88 a à peine le temps de prévenir le contrôle au sol qu’il est attaqué, s’écrase en flammes sur les coteaux de Vieille Toulouse, train sorti, tuant tout son équipage…

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Un statère gaulois à 105 000 euros !

Plus les 20 % de frais acheteur, soit 126 000 €. Le plus mythique de tous les statères que l’on puisse trouver en France, mais pas le plus rare ! Un statère de Vercingétorix, la légende est malheureusement incomplète, le prix serait certainement monté plus haut, si elle l’avait été… Et pour ceux qui se posent la question, oui, il est possible de trouver cette monnaie au détecteur, quelques prospecteurs ont eu cette chance…

Source : Vente de la maison Bourgey

Trouvaille 76.08

Envoyé par Rémy, l’objet est en argent avec un chas à l’extrémité la plus épaisse. Aiguille ? Mais alors pourquoi cette décoration en lignes parallèles qui ne peut que gêner même si ce n’est que légèrement, le passage du tissu ? Difficile de dater cet objet, nous n’avons pas trouvé de similaire dans les catalogues et autres bases de données.

Les deux monnaies suivantes sont deux belles monnaies de Rhodae. Ce sont des imitations bien sûr. Pour le détail voir 76.22 ; la première possède encore une beau portrait et est assez proche de l’original : comptez entre 450 et 500 €. Le portrait de la seconde est à droite, c’est plus rare mais l’usure est plus prononcée, même valeur !

L’État perd son procès contre un chasseur de météorite !

Le 23 juin 2010 je trouvais, pour mon plus grand bonheur, la troisième plus grosse météorite de France…

Il est environ 17 h, quand je découvre à l’aide d’un détecteur de métaux (Technipulse) cette météorite de 364 kg, dans la forêt domaniale de « Le Mont-Dieu » qui est le plus petit village de France, 28 habitants.

Je vais résumer les faits, car je vous ai déjà relaté cette histoire, avec tous les détails, dans les N° 60 et 62 de Monnaies & Détections, et vous conter sommairement l’histoire du procès.

Résumé des faits

Après avoir fait quelques jours plus tôt la connaissance et sympathisé avec un ancien garde-forestier M. Thomé, il m’obtient auprès du chef de district l’autorisation de prospecter dans la forêt domaniale du Mont-Dieu avec le garde de l’ONF en activité.
Nous allons lors de cet après-midi découvrir deux petits morceaux de météorites, que M. Thomé conservera sous sa garde pour la nuit. Le garde de l’ONF m’ayant autorisé à continuer de prospecter seul, c’est après avoir déplacé et garé mon véhicule, que, en coupant à travers bois et ayant allumé mon détecteur, je suis tombé par hasard sur ce qui allait être la troisième plus grosse météorite de France !

Le lendemain matin, vers huit heures, M. Thomé et le garde viennent me rejoindre et sont surpris de la découverte fortuite que j’ai faite la veille. Depuis l’heure de ma découverte, j’ai eu le temps de bien dégager la terre qui emprisonnait la météorite, j’ai juste laissé une colonne de terre en dessous d’elle, comme un piédestal !

Le fonctionnaire de l’ONF essaie de joindre au téléphone un de ses chefs, sans succès.

Décision est prise de faire appel à un agriculteur M. Jean-Marie qui vient avec son tracteur équipé d’une fourche. Il va sortir sans problème la météorite que je vais mettre en dépôt dans une grange chez lui.

A partir de là, tout va aller très vite, Madame Le Maire est prévenue de la découverte, ainsi que Monsieur le Président du Conseil Général (qui dépêchera sur place dans les jours qui suivent son Directeur de la Culture). Par courrier j’informais Monsieur le Préfet des Ardennes et lui demandais d’appliquer l’article 716 du civil, comme il l’avait fait en 1994.

Tout va pour le mieux, tout le monde se réjouit au village de cette découverte. C’était sans compter sur un appel du…

La suite dans Monnaies & Détections n° 76

Détecteur de diamants !

Loisirs Détections a reçu en boutique, un client qui voulait des explications sur le détecteur d’or et de diamants qu’il avait acheté en Chine via le site alibaba.com. Il s’est avéré que son appareil, qui ressemble a un pistolet laser, fonctionne avec les performance d’un pro-pointeur de basse qualité mais est vendu pour détecter l’or à huit cent mètres maximum… et cerise sur le gâteau, idem pour les diamants… La crédulité des gens est sidérante, plus c’est gros plus ça marche ! Il a quand même acheté cette chose 400 €…