MONNAIES ET DETECTIONS

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Monnaies et Détections

Archive pour juillet, 2015

Trésor de Laignes, un de retrouvé… 1 000 de perdus…

Une affaire extraordinaire, selon le procureur de Dijon, Côte d’Or. L’affaire en question débute fin 2013, quand un groupe de prospecteurs se vante sur Facebook d’avoir touché le gros lot en ayant fait une belle découverte, pas très malin… Alertés, la gendarmerie et l’office de lutte contre le trafic de biens culturels se mettent en chasse. Les individus sont facilement localisés (une connexion internet c’est une adresse) et des perquisitions sont lancées. Elles vont aboutir à l’arrestation de six personnes et effectivement, la découverte d’un trésor gaulois d’environ 2 000 monnaies d’argent. Découverte qui a été réalisée au détecteur, dans un labour sur la commune de Laignes. Le trésor a été fractionné et vendu en plusieurs lots à des numismates un peu partout en France. La plus grande partie des monnaies va être retrouvée au cours de l’enquête, seulement une centaine de monnaies déjà vendue sur le net est considérée comme perdue. Les six personnes incriminées sont de diverses professions, âgées de 25 à 65 ans, toutes inconnues des services de police, ce ne sont pas des truands chevronnés ! (Le jugement en comparution immédiate à finalement été reporté au mois de mai, pour qu’ils puissent assurer leur défense.)

Le virus de la détection touche tout le monde, y compris des gendarmes et policiers qui sortent le détecteur le week-end, comme on a pu le lire dans les nombreux commentaires sur cette affaire et on en connaît plus d’un…

Le trésor, des monnaies gauloises qui auraient été frappées par l’armée romaine pour payer des mercenaires gaulois, est estimé à 200 000 euros ! Donc, des monnaies à 100 euros pièce, c’est la quantité qui fait la différence. Une belle somme au final qui revient intégralement au propriétaire du terrain, encore heureux ! On a pourtant pu lire que certains aimeraient qu’il en fasse don au musée local ! Ben, voyons… Il y a pourtant bien un projet de loi, qui prévoit « ou plutôt qui aimerait » que de telles découvertes reviennent intégralement au gouvernement !

Si l’affaire paraît exceptionnelle, elle ne peut l’être que pour les néophytes, c’est bien un beau trésor, soit, mais franchement il s’en trouve plus d’un de ce calibre et des beaucoup plus gros chaque année qui passent, découvertes réalisées au détecteur ou pas ! Et les inventeurs (d’autres diront les pilleurs) n’en parlent pas, pour une seule et très bonne raison : ne pas être emmerdé !  Combien de sites archéologiques sont détruits ou noyés sous le béton chaque année ? Face à une découverte archéologique, tous les chefs de chantier connaissent le mot d’ordre : Fermez vos gueules !

Hé oui, il faut bien être réaliste et apparemment les soi-disant spécialistes sont à mille lieues d’imaginer tout ce qui peut être trouvé « ce trésor n’était pas à 2 mètres de profondeur, mais en surface dans un labour ! » Donc ces monnaies n’ont pas été ramassées à plus de 30-40 cm de profondeur et les simples détecteurs saisis dans cette affaire le prouvent ! Et pourtant, on nous reparle, une énième fois d’un contexte archéologique détruit, un labour ! Une terre remuée depuis plus de 1 000 ans !…

La France s’entête dans sa politique de l’autruche, saisissant un trésor par ici, en achetant discrètement un autre par là (trésor des Atrébates) et pendant ce temps, des centaines d’autres s’évanouissent dans la nature, personne n’en entendra jamais parler ni ne connaîtra leurs histoires… Notre histoire…

Sources : francetvinfo.fr & bienpublic.com

Trouvaille 82.09

Monnaie mérovingienne trouvée en Savoie, buste diadémé à droite avec une légende CAND—DVM. Revers : croix simple posée sur deux degrés dans un grénétis, accostée des lettres BA et légende extérieure illisible. Nous n’avons pas pu déterminer l’atelier à partir de cette légende tronquée. C’est une monnaie avec une estimation dans une fourchette large : 800-1500 euros.

Le troll et la poêle à frire

Le titre de cet article pourrait faire sourire, si nous tournions les pages d’un album jeunesse. Mais il n’en est rien, le troll, objet de ce propos, sévit au cœur de notre loisir par le biais des fora de détection ou de blogs à charge. Mais qui sont ces trolls adeptes de la poêle à frire ?

Dans le folklore scandinave, le troll est une créature aussi laide que mauvaise, un géant des terres isolées qui n’hésite pas à faire le mal quand il côtoie l’espèce humaine. Notre troll des fora n’est pas si éloigné de cette description. Il se présente tout d’abord sous un masque affable et amical, essaie de se faire des amis (toujours virtuels) en se trouvant des points communs avec eux (souvent inventés de toute pièce d’ailleurs), ou en léchant à tout-va. Tous les moyens sont bons pour entrer dans le cercle. Le troll adepte de la poêle à frire a un besoin maladif de reconnaissance auprès d’un réseau dont il pense partager les buts et les valeurs… Sous un pseudo un rien pompeux, il se dit même expert en certains domaines, qui en numismatique, qui en identifications, qui en électronique… Il est sûr de son bon droit et émet très vite des « clapotis » dont il croit qu’ils seront entendus et pris pour parole d’évangile. Luis Sepúlveda nous en donne une image très appropriée : « Les trolls ont des bouches, non pas pour parler mais pour émettre des bruits, des phonèmes, des mots mal reliés présentés comme des idées ». … La suite dans Monnaies & Détections n° 82

Euro aux vaches du Béarn

En 2009, un article a été fait sur les monnaies du Béarn dans Monnaies & Détections, l’auteur pensait qu’on reverrait peut-être un jour les vaches du Béarn sur les euros d’Andorre, extrait du texte : « Jusqu’en 1793, l’atelier de Pau, situé en contrebas du château dans une tour nommée Tour de la Monnaie ou Tour du Moulin représentera l’animal sur ses pièces. L’écu aux deux vaches apparaîtra également sur les monnaies d’Andorre, ancienne possession de Foix-Béarn. Peut-être verrons-nous un jour dans cette principauté, des euros avec l’emblème béarnais. » Et bien c’est chose faite et il était clairvoyant !

Trouvaille 82.24

Bonjour, voici une monnaie de Charlemagne dans un état plutôt correct, trouvée dans l’Aube dans un carré d’herbe de dépose des récoltes de betteraves. Si vous souhaitez mettre les photos dans votre magazine, je vous les laisse en jpg. Poids : 1,18 g, taille : 17 mm environ, en argent. Atelier : Melle (Poitou-Charente). Cordialement, Nico.

En effet, la monnaie est restée dans un très bel état, vivent les betteraves ! Denier de Charlemagne au premier type frappé à Melle avant 794. CAROLUS en deux lignes, le A et R liés. Au revers MEDOLUS en cercle. Monnaie TTB –SUP, comptez sur une estimation de 1000 euros.

4 détecteurs, 10 programmes d’usine, une gamme complète d’accessoires optionnels pour optimiser les recherches, et bien plus encore… !

Que dire de neuf, rajouter à tout ce qui a déjà été écrit, discuté sur divers fora (même moi, j’ai consacré plusieurs essais sur la version complète du Déus et accessoires entre 2012 et 2013 sur 5 numéros d’un magazine spécialisé aujourd’hui disparu !). Après une mure réflexion, une évidence s’est naturellement imposée pour conserver une certaine objectivité :

Confier le Déus WS4 à mon ami auvergnat Franck qui vit à quelques kilomètres d’Issoire dans le Puy-de-Dôme. Qui mieux qu’un nouvel utilisateur, pourrait confier ses premières impressions, avec un esprit neuf, sur un détecteur qui, au premier abord et pour certains, semble assez complexe à utiliser et surtout sans sombrer dans d’interminables explications techniques… En plus de trente ans de détection, Franck a possédé une grande variété d’appareils. Actuellement, il pratique avec plusieurs machines qu’il connait sur le bout des doigts, toutes très performantes, chacune adaptée à différents types d’investigations. Le pari était de savoir si Franck avec le Déus WS4 allait encore trouver quelques cibles enfouies là où ses propres détecteurs étaient déjà passés !

L’autre challenge, et pas le moindre, était d’initier quelqu’un qui a toujours été hermétique, réfractaire à l’utilisation d’appareils « digitaux, numériques ». Plus habitué, depuis plusieurs décennies, à ne détecter qu’avec des appareils dits analogiques (à boutons). Il était grand temps qu’il découvre la détection « poids plume et sans fil ».

Première difficulté : Franck a toujours détesté les manuels d’utilisation. Il fallut donc préparer un petit résumé sur le fonctionnement et les différentes capacités de recherche du WS4 !

LE MATéRIEL (rappel)

Le Déus WS4 se compose d’un casque sans fil type « Backphone » avec oreillette de contrôle déclipsable et munie d’un petit écran. Il est livré en standard avec un disque DD 22,5 ou 28 cm sans câble et la fameuse canne  télescopique en « S » noire, brevetée XP. Le tout est alimenté par deux batteries lithium miniatures 9 g grande autonomie.

LE MENU

Les 7 réglages communs à tous les modes / programmes de recherche : 

– DISC/Discrimination 

– SENS/Sensibilité 

– GND/Balance manuelle des effets de sol 

– FREQ/Choix de la fréquence 

– TONE/Nombre de tonalités 

– VOLUME/Sortie audio 

– COIL/Choix du disque 

– P1 à P10/Programmes de recherche d’usine + 9 personnels de sauvegarde. …

La suite dans Monnaies & Détections n° 82