MONNAIES ET DETECTIONS

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Monnaies et Détections

Archive pour juillet, 2018

Démagogie dans les médias

Un très bel article à charge contre la prospection de loisir. Merci à Maquis 55 pour son envoi d’extrait de journal. Il semble qu’il s’agisse de DNA, sous toutes réserves car ce n’est pas précisé.
Le journaliste utilise toute les ficelles de la démagogie et du parti pris engagé pour espérer convaincre ses lecteurs que l’utilisation d’un détecteur de métaux est interdite.
Analyse de l’article :
La première moitié de l’article parle d’un trafic archéologique et de pillage dans divers pays. On est loin de l’utilisation de détecteur mais les deux mots « pillages » et « trafics » sont ancrés pour ensuite enchainer sur un passionné de militaria qui se fait contrôler par les douanes et qui trouvent, en perquisitionnant ce monsieur, plusieurs lots de monnaies et un détecteur de métaux. Quel bonheur pour la DRAC ! Tant que le collectionneur ne peut justifier par facture la provenance des monnaies c’est systématiquement le détecteur qui les a trouvées. A charge pour le prospecteur de prouver ses dires et cela ne sera pas possible. Le lien est fait : le détecteur est à l’origine de toutes ces monnaies…
Le journaliste se permet en plus d’affirmer que le lot de pièces retrouvées avoisine les 120 000 € !

… La suite de l’article dans Monnaies & Détections n° 100

Le FBI a la recherche d’un trésor !

Surprenante information révélée par des journalistes américains. Une équipe de l’agence fédérale d’investigations (FBI : Fédéral Bureau of Investigation) a récemment mené des recherches et des fouilles dans une région sauvage de Pennsylvanie, en pleine forêt, située dans le comté d’Elk, conduite par des particuliers chasseurs de trésors, deux hommes qui affirmaient avoir localisé une cache légendaire de la guerre de Sécession (1861-1865). En 1863 juste avant la célèbre bataille de Gettysburg (celle du film « Le bon, la brute et le truand » qui cherchent eux aussi un trésor ), un détachement de l’armée confédérée qui perdra la guerre aurait caché 26 lingots d’or pesant chacun 32 kilos !
832 kilos d’or : une fortune (d’autres sources parlent de 52 lingots), il n’y aurait eu qu’un ou deux survivants connaissant l’existence du trésor. Les deux chasseurs de trésors à l’origine de cette campagne de fouille avaient découvert les traces d’un campement de soldats confédérés dans une forêt d’Elk, une immense forêt domaniale, la fouille du terrain étant soumise à une caution de 15 000 dollars ! Les deux chasseurs de trésor ont fait appel au FBI qui après bien des démarches s’est finalement déplacé.
La fouille n’a rien donné, aucune trace des lingots d’or. Mais ce qui a surpris beaucoup de monde, c’est le simple fait que le FBI ait donné crédit à cette histoire, longtemps considérée comme une légende ! Ce déplacement en force, de nombreux hommes, radars de sol et engins de terrassement laisse plutôt penser qu’il s’agit de bien plus qu’une légende ! De quoi relancer la chasse aux trésors en Pennsylvanie pour un bon bout de temps…
Sources : coinweek.com & mnn.com

100.6

Voici quelques objets trouvés en Savoie, tous en Tarentaise. J’ai fait quelques recherches mais sans résultat précis. Voici le descriptif : le soleil est en bronze, mesure 41 mm et pèse 8,12 g, la flèche en bronze pèse 2,25 g et mesure 26 mm (de la pointe au “manche”) sur 23 mm. La monnaie romaine : 26 mm pour 6,42 g. La mérovingienne en or : 13 mm pour 0,93 g, et enfin le plomb pèse 10,75 g et mesure 27 mm par 23 mm. Je vous souhaite une bonne continuation, Thibault.

Il s’agit d’un triens de Viviers en Ardèche, Francs vraisemblablement, il en existe de nombreux exemplaires et celui-ci est à rapprocher avec celui qui est présent dans le Belfort à la réf 4910 (dessin joint). Avers : DNVIITV STONAI, buste diadémé à droite. Revers : -NOTC S couché, AVOTVNO, croix latine potencée sur un globe et un degré accostée de VI VA à l’exergue ONOB. Bel état TTB, estimée à 1200 euros.

La monnaie romaine est un Maiorina de Julien II l’Apostat (362-363) E N FL CL IVLIANVS P F AVG. La première lettre devrait être un D mais nous voyons un E. Buste barbu, diadémé, drapé et cuirassé de Julien II auguste à droite, diadème perlé. “Dominus Noster Flavius Claudius Iulianus Pius Felix Augustus”, (Notre seigneur Flavien Claude Julien pieux heureux auguste). Revers : SECVRITAS REI PVB (La Sécurité du bien public). Taureau passant à droite surmonté d’une étoile. A l’exergue l’atelier se devine SCONS pour Arles. C’est une monnaie en TB estimée à 120 euros.

Le plomb est-il percé dans sa plus grande longueur ? C’est ce que suggère la seconde photo, on y voit un début de cavité, dans ce cas cela pourrait être un plomb servant de scellé pour fermer un sac contenant des marchandises et reconnaitre l’appartenance de ces dernières au fabricant qui aurait apposé ses marques sur le plomb : deux cercles concentriques, un besant au centre et quatre besants formant un carré virtuel autour des cercles, le tout repris deux fois.

Quant au soleil en bronze, il s’agit d’une applique mais peu d’éléments permettent de le dater car ce style figuratif a traversé les siècles…

La pointe de flèche est une pointe de forme triangulaire à pédoncule et ailerons latéraux, la soie est de section ronde. La datation est -900-500 de notre ère.

Entrainement fatal

Juillet 1943

L’escadrille Kampfgeschwader 76 (La « KG76 ») est basée à Toulouse et vole sur Junkers88. Depuis 1940, ce bimoteur standard de la Luftwaffe est sur tous les fronts, et il est également utilisé comme avion d’entrainement avancé. Dans le sud-ouest de la France, les jeunes pilotes de la KG76 s’entrainent à lancer des bombes d’exercice en béton sur une cible située au milieu d’une forêt proche de leur base.
Ce 21 juillet 1943, le Junkers88 A4, numéro de série 885793, immatriculé F1+FU, s’élance dans les airs (photo 1). A son bord, un équipage de quatre hommes : le pilote, Günther Rose, l’observateur/mitrailleur Werner Leistner, le radio Raimund Brückner et un équipier Helmut Illmer.
Cet appareil est déjà une « vieille » machine : il a été construit en janvier 1942, il a été endommagé en mai 1943 à Tours à 30 % lors d’un atterrissage d’urgence, à cause d’un problème moteur.
L’appareil se dirige vers la forêt et commence à s’entrainer au bombardement en piqué, en déployant ses freins de piqué. Tout d’un coup, l’accident survient et l’appareil percute le sol à pleine vitesse : il est pulvérisé. Ses occupants qui n’ont pas pu se parachuter, sont tués sur le coup.
Que s’est-il passé exactement ? Le pilote a-t-il fait une erreur de pilotage ? A-t-il mal évalué son altitude et raté sa ressource ? Y a-t-il eu un problème technique ? Une collision en vol avec un autre appareil ? Un tel accident s’est produit deux mois plus tôt, le 21 mai 1943, lorsque deux Junkers 88 se sont accrochés et se sont écrasés, entrainant dans la mort six des huit hommes d’équipage (voir note 1). Les archives ne le disent pas et la cause exacte du crash restera sans doute un mystère.
Sur place, après le crash, l’armée allemande évacue les plus gros débris mais des centaines de minuscules fragments sont éparpillés tout autour du point d’impact…

… La suite de l’article dans Monnaies & Détections n° 100

Énorme

Il n’y a pas d’autre mot, pour ce trésor découvert au Japon par des archéologues, un trésor contenu dans une jarre de terre cuite, elle aussi énorme, qui contenait 260 000 monnaies !
La découverte a eu lieu dans la ville d’Hasuda, province de Saitama. Les monnaies en cuivre, vu leurs dispositions dans la jarre, était certainement enfilées sur des cordelettes qui ont disparues. Probablement la cache d’un clan ou de toute une ville, étant donné la quantité. Elles ont toutes été frappées entre le XV et XVIe siècle pendant la période dite Sengoku qui se traduit par « guerre », époque à laquelle le Japon était en conflit avec la Chine. Période qui vit la disparition des Shoguns (les Princes) de la dynastie Ashikaga, s’ensuivit une série de coups d’État entre différents clans voulant tous le pouvoir et un semblant de guerre civile qui a sans aucun doute généré de nombreux trésors, dont celui d’Hasuda…
Source : kentron.am