MONNAIES ET DETECTIONS

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Monnaies et Détections

Archive pour novembre, 2019

La Semeuse, le Semeur et les monnaies

Trouver une monnaie portant la célèbre Semeuse de Roty est commun mais il existe bien d’autres sujets numismatiques illustrés d’une semeuse ou d’un semeur. Nous vous invitons ici à en découvrir quelques-uns. Il peut s’agir d’une pièce, d’une médaille, d’un jeton, d’un billet, d’une affiche, etc. Tous les objets sur ce thème peuvent intéresser un passionné d’histoire ou un collectionneur. Ils sont nombreux à jalonner notre quotidien.

La Semeuse de Roty

A la fin du XIXe siècle le graveur Louis-Oscar Roty crée sa première Semeuse. Elle illustre une médaille du ministère de l’agriculture. Rapidement elle trouve la place qui la rend célèbre sur des pièces de monnaie françaises dont la frappe débute en 1897. Aujourd’hui elle est toujours présente sur les pièces de 10, 20 et 50 centimes d’euro. C’est probablement, avec Marianne, l’image féminine française la plus connue de par le monde et pourtant, mettre un nom sur le modèle qui a servi au graveur n’est pas possible puisque l’histoire hésite entre deux femmes : Charlotte Ragot et Rosalinda Pesce.

La semeuse de Roty a été reproduite ou redessinée sur de nombreuses autres médailles et monnaies. Ainsi nous pouvons citer, parmi bien d’autres, les pièces de nécessité oranaises frappées dans les années 1920 pour la ferme El-Fahoul des familles Fuentes et Macia, la pièce d’argent au module de 5 francs frappée en 1929 en hommage à Georges Clémenceau, Raymond Poincaré et Aristide Briand, la pièce commémorative 1,50 euro de 2004 commémorant le centenaire de l’Entente cordiale entre la France et le Royaume-Uni, la pièce bimétalique de 5 euros également frappée en 2004 où la Semeuse est présente dans un insert d’or sur un fond d’argent, les 8 pièces d’or et d’argent émises de 2008 à 2010 où la semeuse prend une position différente sur chaque valeur faciale de la série, ou encore la médaille d’une loge maçonnique sur laquelle la semeuse est tournée vers les attributs symboliques de l’équerre et du compas.

… La suite de l’article dans Monnaies & Détections n° 108

Fibule or not fibule ?

C’est la question que l’on peut se poser en regardant les photos de cet objet en argent recouvert de feuilles d’or, découvert par un bûcheron polonais, dans une forêt de Poméranie. Malheureusement aucune des photos fournies par le musée de Okręgowe Koszalin ne montre l’objet dans sa totalité ! Difficile de se faire une idée, il est présenté comme un clip ou agrafe. Des fouilles lancées sur le site de la découverte ont permis de découvrir trois autres clips du même métal et rien d’autre ! Il n’est pas impossible que les morceaux de photo, montrent plusieurs clips… Les responsables du musée ont avancé comme hypothèse : la possibilité d’un marchand ambulant de fibules ? On ne peut pas vraiment dire, que ça fasse avancer le schmilblick…
Source : thefirstnews.com

Trouvaille 108-09

Ci-joint une pointe de flèche Palmela. Trouvée sur la commune de saint Gaudens. Bien cordialement Philou31 

Aucun doute sur celle-ci malgré sa grande taille, c’est bien une pointe de flèche de Palméla. Merci pour votre participation Philippe. C’est la numéro 64 il est dommage que Philou31 ne nous ait pas donné son poids…

Les bulles papales

Le terme bulle provient du latin « bulla » signifiant sceau. Elle désigne un document officiel et important du pape, scellé par une bulle de plomb.

Ce document solennel peut annoncer plusieurs choses :

– La nomination d’un évêque ou pape
– La définition d’un dogme
– La canonisation d’un Saint
– La convocation d’un concile
– L’annonce d’une année sainte.

C’est à Byzance, au Ve siècle après JC sous Léon Ier, 45e pape de l’Église catholique, que les premières bulles sont utilisées. Elle pouvaient être de plomb pour les documents ordinaires, en argent ou en or pour les documents importants. (1)

 

Cette bulle de forme ronde, servait également à protéger le sceau de cire lié à une cordelette de soie ou de chanvre et apposé sur le document. (2)

La chancellerie pontificale distingue plusieurs types de bulles :

Grande bulle : elle est utilisée pour les occasions importantes, peu utilisée, souvent des inscriptions ajoutée (« in perpetuam memoriam » soit « in pp.m. »)
Petite bulle : employée le plus fréquemment. Le nom du pape y est inscrit.
Bulla dimidiata (demi-bulle) : elle est utilisée lorsqu’un nouveau pape est élu, le nom du pape n’est pas inscrit.

La plupart des bulles recensées et étudiées sont des petites bulles. Sur le revers, on lit le nom du pape régnant et son numéro d’ordre (exemple : URBANVS.PP.V. = Urbain V). Sur l’avers, les effigies de Saint-Paul (à gauche) et Saint-Pierre (à droite) soit « S.PA/S.PE » (3)

La réception et la publication de certaines bulles ont provoqué de nombreux conflits car la papauté a prétendu longtemps à un pouvoir temporel et à une juridiction universelle.

Dès 1801, les bulles ne deviennent exécutoires qu’après approbation et enregistrement par le Conseil d’État. Sur les bulles, l’écriture gothique du XVe siècle laisse place à un latin moderne plus simple dès 1878 grâce au pape Léon XIII. (4)

Les bulles étaient datées de l’année de l’incarnation du Christ (commençant le 25 mars) et c’est en 1903 que le Pape Pie X a modifié cette coutume en utilisant le calendrier civil (commençant le 1 janvier).

De nos jours, les bulles sont encore utilisées et conservées dans les Archives secrètes du Vatican. (5) …

 La suite dans Monnaies & Détections n° 108

Histoire d’une chevalière

23 janvier 2019, deux prospecteurs, Étienne et Jean-Pierre, arpentent la plage du Sillon à Saint-Malo, la cité des Corsaires ! La récolte n’est pas terrible, il y a beaucoup d’aluminium ramené par la marée sur cette plage, et puis Étienne voit enfin du jaune apparaitre, une belle chevalière en or de 12 grammes et en plus avec des armoiries ! Il le dit lui-même, la première fois qu’il fait une telle découverte en 30 ans de prospection, les prospecteurs sont des gens modestes…

Les deux prospecteurs vont tenter d’identifier le propriétaire de la chevalière. Dans un premier temps grâce au poinçon du joaillier, ils vont trouver un fil à tirer, le joaillier Rennais existe toujours, il leur annonce que la bague a été façonnée par son prédécesseur dans les années 1960 et finalement trouve un nom de famille, dans ses archives ! Un châtelain de la région rennaise, d’où les armoiries. La chevalière n’était pas sous le sable depuis bien longtemps, elle avait été perdue en juillet 2018 et a désormais retrouvé son propriétaire, ce dernier la tenait de son père, qui l’avait fait façonner en 1960 aux armoiries de leur famille.

Source : francebleu.fr