MONNAIES ET DETECTIONS

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Monnaies et Détections

Archive pour juin, 2020

Les pièces d’un penny et d’un demi-penny en bronze du Royaume-Uni actuel existent depuis des siècles. Le système monétaire de l’Angleterre date en effet de la fin du onzième siècle. La livre sterling était alors divisée en 20 shillings et un shilling valait 12 pence (pence est le pluriel de penny). Une pièce d’une livre s’échangeait donc contre 240 pièces d’un penny. Ce système s’est étendu géographiquement au cours des siècles suivants. D’abord au Pays de Galles, par l’intégration de celui-ci à l’Angleterre en 1536, puis à l’Ecosse par l’Acte d’Union de l’Angleterre et de l’Ecosse formant le Royaume de Grande Bretagne en 1707 et enfin à l’Irlande en 1800 par l’Acte d’Union de l’Irlande et du Royaume de Grande Bretagne qui donne naissance au Royaume-Uni. Ces pièces d’un penny et d’un demi-penny sont démonétisées à partir de 1971 lorsque le Royaume-Uni adopte le système décimal pour la subdivision de ces monnaies. C’est alors que la pièce d’un penny grand diamètre est remplacée par une pièce de petit diamètre et que les pièces d’un demi-penny cessent d’être frappées.

Il n’est pas rare qu’un détectoriste déterre l’une de ces anciennes monnaies du Royaume-Uni ou qu’un chineur en rencontre une sur la table d’un exposant dans un vide-grenier. Les types monétaires que l’on trouve le plus souvent ressemblent à nos pièces de bronze de 5 centimes (un sou) et de 10 centimes (deux sous) du XIXe siècle. Elles ont été frappées depuis le règne de Victoria jusqu’au milieu de celui d’Elisabeth II et sur chacune d’elles l’avers montre le portrait d’un souverain anglais. D’autres types, plus anciens, qui sont de poids et diamètres variables, se trouvent aussi de temps à autre.

Les pièces d’un penny et d’un demi-penny frappées de 1672 à 1837

Les premières pièces d’un demi-penny et d’un penny sont en argent ou en billon (alliage de cuivre et d’argent), elles sont antérieures à la création du Royaume-Uni en 1707. A partir du quatrième quart du XVIIe siècle elles sont en cuivre. Nous vous présentons ici celles frappées à partir de 1672, sous les rois et reines Charles II, Jacques II, Marie II, Guillaume III, Anne, Georges Ier, Georges II, Georges III, Georges IV et Guillaume IV. Elles portent très souvent sur le revers Britannia assise près d’un écu aux armes du Royaume-Uni et tenant d’une main un rameau de laurier et de l’autre un trident. Parfois sur ce revers, à la place de l’allégorie de la Grande Bretagne, on trouve un Chardon, emblème de l’Ecosse ou une Harpe symbolisant l’Irlande.

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Casse au musée des trésors !

Le 29 novembre dernier, un vol sans précédent a eu lieu au Musée de la Voute Verte, situé à Dresde en Allemagne. Ce Musée a la particularité d’exposer une des plus belles collections de bijoux anciens d’Europe, il est d’ailleurs surnommé « le Musée des trésors », avec une collection de plus de 4000 bijoux ! Les voleurs, qui se sont introduit de nuit après avoir fait brûler un transformateur électrique (qui a eu pour effet de couper le courant dans tout le quartier et désactiver les alarmes…), n’ont eu le temps de fracturer qu’une vitrine, mais le butin est tout de même estimé à 1 milliard d’euros ! Parmi les bijoux dérobés, un superbe collier de diamants ayant appartenu à la reine Amélie Auguste de Bavière (1801-1877), le bijou ayant le plus de valeur, parmi ceux volés étant une décoration originaire de Pologne, l’Étoile du Diamant Royal Rose, de l’Ordre de l’Aigle Blanc d’Auguste II le Fort, qui a été créée en 1705 par Auguste II (1620-1733) en Pologne. Un mandat de recherche international a été lancé par Interpol…
Source : thefirstnews.com

111.02

Bonjour, je viens de trouver dans la mer (Var), cette bague de 2 cm de largeur, assez légère (2 g + ou -), la bijoutière ne sait pas de quelle matière elle est mais elle me dit que ce n’est pas de l’argent ; j’aimerais avoir votre aide pour savoir si vous aviez une idée en fonction de sa forme, est-ce une moderne, 19e, médiévale, etc… Merci beaucoup, Bruno.
Difficile de se faire une idée sur le métal sans tenir la bague en main et il faut fournir au moins deux clichés d’angles différents pour mieux appréhender l’objet. De plus un poids de 2 g est assez classique pour une petite bague simple de femme. Tout au plus peut-on dire que si votre bijoutière ne s’est pas trompée alors il doit s’agir d’aluminium. Néanmoins, le style est assez antique et si elle est réellement en aluminium c’est bien entendu une reproduction.

Le trésor des Narychkine

Le 19 mars 2012, au numéro 29 de la rue Tchaïkovski, à Saint-Pétersbourg en Russie, un ouvrier qui participe à la restauration d’un hôtel particulier va faire une découverte spectaculaire.

Alors qu’il démonte un vieux plancher de chêne entre deux étages de cette belle maison bourgeoise qui existait déjà début 1900, il tombe sur une cache murée entre le plancher et l’étage inférieur, d’une très grande contenance. La seule voie d’accès est une ouverture dissimulée sous le plancher. A l’étage où se trouve la pièce secrète on ne voit rien, parfaitement agencée elle était totalement invisible et elle contient un trésor fabuleux ! Le trésor de la famille des Princes Narychkine vient de refaire surface, 95 ans après avoir été caché. Comment peut-on être aussi précis sur la date ? Tout simplement parce que de nombreux objets composant le trésor étaient enveloppés dans des journaux datés de 1917, année de la révolution Russe !
En 1917, le Tsar Nicolas II, empereur de toutes les Russies, règne en maître absolu. A cette époque Saint Pétersbourg est encore la capitale de l’empire de Russie. Mais, une trop grande différence entre les très riches et les plus pauvres, comme c’est souvent le cas, va déclencher la révolte du peuple et la Révolution russe va tout balayer et, comme toujours dans ces cas-là, générer de très nombreux trésors, qui sont loin d’avoir tous refait surface.

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Acheté 50 centimes

Un particulier a découvert sur un marché aux puces, en France, une « monnaie » en étain qui lui a semblé étrange et qu’il n’avait jamais vu auparavant, frappée d’une date : 1776 ! Il a acheté la monnaie 50 centimes, pas de quoi sans priver. Plusieurs numismates consultés n’ont pas vraiment su lui répondre, puis l’un d’eux a conseillé au nouveau propriétaire de la faire expertiser aux États-Unis. Résultat de l’estimation, environ 100 000 dollars !
Cette monnaie, bien que le terme « monnaie » face encore débat pour cette « rondelle d’étain », serait une des premières monnaies frappées par le premier gouvernement américain ! Mais certains chercheurs pensent au contraire qu’il s’agit d’une « monnaie » satirique frappée par les Anglais pour se moquer de la première monnaie américaine !
En 1776, nous sommes en pleine guerre d’indépendance des États-Unis contre l’Angleterre (1775-1783). Cette monnaie, si cela en est bien une, a donc une valeur historique considérable, il n’y a que très peu d’archives la concernant. Plusieurs monnaies auraient été frappées, en étain, en laiton, en argent et finalement aucune ne fut mise en circulation, seuls les billets furent officiellement émis pendant les premières années de la guerre d’indépendance. Une « monnaie » du même type, en argent cette fois, a été découverte aux États-Unis il y a six ans, elle a été vendue aux enchères pour 1 410 000 dollars…
Source : thehistoryblog.com