MONNAIES ET DETECTIONS

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Monnaies et Détections

Archive pour juillet, 2020

Une monnaie pour James Bond

Pour fêter dignement le 25e film des aventures de James Bond, la Monnaie britannique a frappé des monnaies exceptionnelles. La plus grosse sera la plus chère, une valeur faciale de 7 000 £ ! Ce n’est que la valeur faciale d’ailleurs, en réalité elle en vaut plus, puisqu’elle est en or et d’un poids de 7 kilos ! Il fallait un maximum de (7) pour 007…
La monnaie affiche la voiture préférée de James, une Aston Martin DB5 avec sa plaque d’immatriculation fétiche : BMT 216 A, le tout étant représenté à l’intérieur d’un canon de pistolet…
Le prix de cette bête n’a pas été révélé, mais vous pouvez acheter sa petite sœur, qui elle ne pèse que 2 kilos d’or 22 k, valeur faciale 2000 £, proposée au prix de 130 000 £, soit environ 150 000 euros ! Si le prix est encore trop élevé pour vous, il vous reste la 5 £, en valeur faciale, proposée elle à 13 £ ! Finalement, la seule chose que l’on retient de cette histoire anglaise, c’est que la valeur affichée sur leurs monnaies, ne sert pas à grand-chose…

Source : actualitte.com

112.01

Première monnaie romaine trouvée par Jonathan dans le Lot. Son poids de 5,7 g la définit comme Antonionien ; on lit aisément la légende de l’avers : IMP ANTONINUS AUG, tête avec la couronne tétra radiée à droite, revers : FIDES MILITUM (la fidélité de l’armée), Fides debout de face, la tête tournée à droite, tenant de la main droite le vexillum et de la main gauche un étendard transversal. Cette monnaie est en état TTB et s’échange entre 50 et 70 euros. Elle est courante frappée en 219 de notre ère.

L’or des Bulgares

Une exposition en France en 2012 a évoqué les magnifiques orfèvres de l’or qu’étaient les Thraces, prédécesseurs des Bulgares sur les rives de la Mer Noire. De métal précieux il n’a pas été question lors de notre seule confrontation avec les Bulgares.
Souvenirs ramenés de l’Armée d’Orient, les monnaies de zinc bulgares ou même les douilles de 77 mm en laiton avec le culot gravé d’une inscription en cyrillique nous rappellent que les relations entre les “Buls” et les “Poilus” sont celles d’ennemis de la Grande Guerre. Ces modestes prises de guerre, même si parfois les douilles de 77 sont artistement modelées, témoignent d’un passé un peu oublié.
Un aparté au sujet des douilles : si elles sont travaillées et quel qu’en soit le calibre, elles ne peuvent être saisies en cas de problème car considérées comme des œuvres d’art. Ceci n’est pas seulement anecdotique, certaines associations alertent régulièrement les collectionneurs de souvenirs militaires sur le durcissement de la réglementation, y compris sur les étuis vides… En cas de saisie d’une collection d’épaves oxydées le détectoriste ne doit pas se voir confisquer ces objets d’artisanat de tranchées, qu’ils soient français, allemands, anglais ou… bulgares.
Sinon, les coques de casques modèles 16 ayant appartenu à des soldats bulgares ornent encore les poulaillers des montagnes macédoniennes et certains touristes en ont ramenées.
Il paraît plus aisé de s’intéresser à la numismatique des trois derniers tsars des Bulgares.
Un diptyque : cyrillique et lion rampant. Ces deux indices suffisent pour reconnaître une monnaie bulgare. Rappelons que le lion rampant est paradoxalement celui qui est dressé. Les armoiries princières, puis royales, à l’époque contemporaine sont «de gueules au lion d’or».

Pièce de 10 stotinkis.

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