MONNAIES ET DETECTIONS

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Monnaies et Détections

Archive pour février, 2021

Sommaire du n°116

Vécu
Cahiers de prospection 2006
Le trésor découvert fin septembre 2020 à Tver, en Russie
Un artefact vieux de plus ou moins 1000 ans avant notre ère
Militaria italien, russe ou de la Première Guerre sur les sites de la Seconde en France
Un trésor mis au jour par des sangliers
Le trésor du Zeppelin Staaken
Comment et où chercher des météorites
Les rats démineurs au secours du patrimoine
Brèves
Histoire
Le trésor perdu de Rio
Les trésors de la Nuestra Señora de las Maravillas
La médaille de la rue Bac
Numismatique
Des pré-monnaies hors du commun : le dauphin et la pointe de flèche d’Olbia Pontica, en bronze
Des Danois sur l’Acropole
De la rose au crocodile
80 kilos d’or
L’île sans trésor
L’union latine et la zone couronne
La quête de l’anneau
Des tsars méconnus
Trouvailles
Monnaies/objets, avec Palmela
Agenda
Courrier
Librairie
La photo insolite

Édito 116

A l’heure où j’écris cet éditorial, nous sommes passés au couvre-feu à 18h. Pour nous, prospecteurs, cela ne change pas grand-chose car en plein hiver le soleil se couche tôt et en plein bois, par exemple, la luminosité est trop faible pour que nous puissions continuer notre loisir. Mais qu’en sera-t-il dans trois à quatre semaines quand les jours rallongeront ? Obligés de rentrer et d’amputer notre quota de plaisir ? On espère humblement que ce numéro vous en apportera un peu et compensera la frustration vécue.
Car du plaisir en prospection, nous en sommes submergés, tel Naro avec sa trouvaille de pommeau de l’âge du bronze en page dix. Vous aussi, partagez, comme lui un moment de votre sortie couronnée de succès avec le magazine et gagnez un an d’abonnement.
A la page 44 découvrez la vision de Trobador, nouveau venu dans la revue, sur l’évolution de la monnaie de Rhoda.
Bonne lecture,
Gilles Cavaillé

115.11

Jérôme de Boulogne sur Gesse nous envoie ce bel insigne : clairement le logo de Henry Potez, un grand fabricant d’avion. Que fait-il dans la terre ?
Nous avons demandé à Gilles Collaveri, notre consultant aéronautique et sa réponse n’a pas tardé. « A notre connaissance, pas de crash d’avion Potez dans cette région. Une rapide enquête montre que Henry Potez a fabriqué aussi des poêles. Un de mes correspondants m’a même écrit “Potez a aussi fabriqué des poêles à mazout qui portaient cet insigne. Et le nom était devenu commun, comme frigidaire. Je me souviens de mon père disant : je vais allumer le Potez !” Voilà sur cette photo un poêle sur le haut duquel on distingue le fameux insigne »

Maintenant si après avoir lu l’article « Gold en Australia » l’envie de partir chercher de l’or en Australie vous titille, je voudrais si vous le permettez, vous donner quelques renseignements et conseils qui pourront peut-être vous être utiles.

Pour commencer

Si vous partez chercher de l’or pour faire fortune, vous avez peu de chance d’y arriver. Il faut avoir un budget assez conséquent pour ce périple (j’appelle ça un excédent de trésorerie) que vous risquez de dépenser en totalité lors de ce voyage. Considérez votre voyage comme si vous partiez en voyage de noce, vous y allez pour avoir plein de souvenirs, et ne pensez surtout pas à le rentabiliser avec les pépites d’or que vous trouverez, sinon vous êtes sûr que ça va vous pourrir votre séjour !
L’Australie est un beau pays libre, mais respectez bien les lois australiennes, car les amendes en Australie n’ont rien à voir avec celles de France. Un exemple : si on vous prend sur un terrain où vous n’avez pas l’autorisation de prospecter l’amende peut aller jusqu’à 150 000 $, on peut aussi vous saisir votre détecteur et votre véhicule.

Partir seul ou à plusieurs

Connaissez-vous bien les personnes avec qui vous voulez partir ? C’est dans la dureté du bush que vous allez découvrir qui ils sont vraiment ! Pour ma part un coéquipier nous a fait faux bond au bout de seulement quinze jours… Je vous conseille de sympathiser avec des prospecteurs australiens le soir sur la pelouse du Caravan-Pack où ils se réunissent, ils vous diront qui est qui et surtout de vous méfier des propositions faites par certains prospecteurs. Une histoire me revient, un ami français accompagné de deux prospecteurs australiens ont rencontré dans le bush un prospecteur français installé à Leonora ; seul mon ami lui a serré la main, les deux Australiens se sont éloignés sans dire un mot. Quand il est revenu vers eux ils lui ont dit en anglais « Tu as recompté tes doigts ? » On peut se poser la question sur l’honnêteté de ce prospecteur, rien que de lui serrer la main il est capable de vous voler un doigt.

La suite dans Monnaies & Détections n° 115

Météorite

Dans la nuit du 16 janvier 2018, une météorite rentrait dans l’atmosphère terrestre, au-dessus des États-Unis. Des chasseurs de météorites, aidés par les radars de la Nasa, se lançaient à sa recherche. C’est dans le Michigan sur le lac Strawberry, alors gelé à cette période de l’année, que l’un d’entre eux, Robert Ward, réussit l’exploit d’en retrouver un morceau ! Il est fort probable que la météorite a implosé à basse altitude, mais un seul morceau a été retrouvé. Sur l’immense lac gelé, sa glace recouverte d’une pellicule blanche laissait apparaitre un morceau noir comme du charbon, d’environ 6/7 cm de large. Découverte deux jours après sa chute, elle était quasiment intacte au niveau de sa composition. Dès qu’une météorite entre en contact avec de l’eau, les métaux qui la composent commencent à s’oxyder et les minéraux comme l’olivine, subissent aussi une altération.
La météorite, d’un type assez rare, une chondrite H4, qui représente seulement 4 % des météorites découvertes sur terre, a dû subir de très nombreuses analyses, plus de 2600 composés organiques « purs et non altérés » d’origine extraterrestre ont été recensés ! Des résultats sensés nous apporter des réponses sur l’origine de la vie sur terre…
Source : sciencepost.fr