MONNAIES ET DETECTIONS

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Monnaies et Détections

Archive pour mars, 2021

Le pélican d’or, suite…

Un petit rappel de l’histoire, 31 juillet de l’an de grâce 1715, onze galions espagnols qui longent l’actuelle côte de la Floride, États-Unis, sont pris dans un terrible ouragan. Les onze navires seront coulés, tous rentraient en Europe chargés de trésors ! 295 ans et 15 jours plus tard, le 15 août 2010, sur le site des naufrages, la plongeuse et chercheuse de trésor Bonnie Schubert découvrait un superbe reliquaire en or massif, un pélican ! À sa découverte, le pélican reliquaire était incomplet, l’histoire est racontée en détail dans Monnaies & Détection 60.

Bonnie Schubert a cherché pendant plus de deux mois les morceaux manquants, et par la suite, elle est souvent revenue sur la zone, sans succès. Il aura fallu attendre 10 ans de plus, pour qu’un autre chercheur de trésor découvre l’aile manquante. Henry Jones, qui plongeait avec un détecteur de métaux, a découvert l’aile manquante du pélican ainsi que trois morceaux de chaîne, eux aussi en or, qui servaient probablement à suspendre le reliquaire. Il manque toujours la ou les portes servant à fermer le reliquaire !

Le pélican fut vendu aux enchères en 2013, acheté un peu plus de 700 000 euros par un particulier ; reste à espérer, que ce dernier pourra acquérir l’aile, qui vient d’être retrouvée… Quant aux chasseurs de trésor, ils sont toujours aussi motivés, il en manque au moins un morceau, du pélican et le reste de la cargaison !…

Sources : thehistoryblog.com / Monnaies & Détections 60 et 68

116.04

Bonjour. Deux monnaies mérovingiennes à identifier par vos soins. La première de 1,15 g en argent, trouvée près d’Annecy en Haute-Savoie. La seconde, 0,75 g, trouvée près de Blois (1e sortie avec le disque x 35 de 28). La monnaie n’est pas cassée et enfin une superbe clé romaine trouvée aussi près de Blois. Merci pour votre revue que je ne manque jamais. Cordialement Marc 

La plus grande est indéterminée, denier à l’astre : anépigraphe, astre rayonnant, composé de traits alternés de globules, autour d’un globule central. Le revers est aussi anépigraphe, une petite croix entre deux X. Cette monnaie est en état TTB, bien centrée, et s’estime 350 euros.

La seconde, de poids faible, est une monnaie du Poitou (Melle) du VIIe siècle : légende illisible. Avers : petite tête barbare à droite ; une croisette sous le cou et légende autour. Revers : grande lettre E ou M croisetée ; légende autour. Petit diamètre état TTB- on l’estime à 300 euros.

Enfin une belle clé en bronze gallo-romaine du II au IIIe siècle avec un anneau simple et une légère bossette avant la tige. Le panneton est perpendiculaire à l’axe de la tige et de l’anneau, il est constitué de trois dents parallèles. On appelle ce système une clé à translation.

Un trésor mis au jour par des sangliers

Nous sommes au début d’une froide matinée de mars et deux amis se promènent dans la forêt de Stříbrsko à proximité du monastère de Kladruby dans la région de Tachov en République tchèque. Ici, la nuit, des sangliers ont l’habitude de venir retourner la surface du sol pour trouver de quoi se nourrir. L’un des deux amis a le regard attiré par un objet qui brille sous le soleil matinal au-dessus du sol fraichement remué. Il s’agit d’une monnaie ! 

Le trésor

Le trésor in-situ.
© Musée de la Bohème occidentale à Pilsen

Cette nuit les sangliers ont mis à jour un véritable trésor. En recherchant des vers, ils ont sorti de terre une pierre plate sous laquelle était caché un petit vase d’argile contenant plus de 400 pièces de monnaies datant du XIVe siècle.
Il y a 92 ducats en or et 343 groschens en argent. Les premiers ont peu circulé et sont remarquablement conservés, les autres sont davantage marqués par le temps. Les deux jeunes inventeurs de ce trésor qui ont profité du « travail » des sangliers ont informé les responsables du musée de Bohême occidentale à Pilsen qui sont alors venus faire des photographies et mettre à l’abri les monnaies.

Le vase contenant les pièces du trésor de Tachov.
© iDNES tv.cz

La suite dans Monnaies & Détections n° 116

La mine de d’or de Coglau

Elle est située au Pays de Galles, la pointe sud-ouest de l’Angleterre. Entre 1862, date de la première ruée vers l’or en Angleterre, et 1913, la mine d’or de Coglau délivra 2,4 tonnes d’or ! Un beau rendement pour une mine anglaise, on la croyait épuisé depuis, mais de nouveaux carottages à grande profondeur ont permis de détecter ce que les spécialistes nomment, une extension du filon mère, sur une distance de 550 mètres de longueur. Les premières estimations annoncent un pactole de plusieurs millions de livres sterling, or !


Source : dailytimes.com