MONNAIES ET DETECTIONS

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Monnaies et Détections

Archive pour avril, 2021

117.05

Pierre en Belgique nous envoie deux trouvailles de son cru : une petite contreplaque mérovingienne en bronze avec un décor d’entrelacs classiques, trois excroissances ou têtes de rivets sont encore présentes, datable du VII- VIIIe siècle.
Le second objet est bien plus récent : une broche ronde évidée supportant huit petites pierres carrées ou morceaux de verres identiques et de même couleur. Au centre et culminant, rattaché par quatre axes une pierre centrale de taille quatre fois supérieure. Le revers permet de soutirer des indices supplémentaires de datation mais la photo n’est pas présente on suggère une datation XVII- XIXe siècle.

Monnaies dissidentes de la République

Dans un pays construit au fil des siècles autour d’une dynastie, comme la France capétienne, seule une révolution avait pu changer ce schéma. Née de la révolte, la Première République (1792) allait bien sûr connaître les mêmes phénomènes. Avec Stofflet, général vendéen, commence l’instauration d’un papier-monnaie “dissident” circulant sur un territoire précis où il est accepté. Stofflet est le seul à avoir pris cette initiative, contestée par les autres chefs royalistes le soupçonnant de vouloir détourner le ravitaillement nécessaire à la bonne marche de leurs armées à son profit avec ces bons.
Jean Stofflet a été fusillé à Angers en 1796.

L’Indochine sous l’Etat Français.

 

Il faut attendre la fin de l’époque napoléonienne pour voir les luttes de pouvoir se répercuter de nouveau dans la symbolique monétaire.
Les monnaies de siège à Anvers et Strasbourg passent du “N” de Napoléon I au “L” de Louis XVIII en 1814 lorsque le commandant de chacune de ces places finit par entériner le changement de régime en 1814. Strasbourg refit de même après les Cent Jours en 1815.
Un coup à la mairie de Paris, à la faveur de la défaite de Sedan, avait mis fin à la dernière monarchie française le 4 septembre 1870. Les monnaies changèrent illico de symbolique mais la dissidence contre Napoléon III avait déjà trouvé l’une de ses formes d’expression dans les nombreuses monnaies satyriques montrant l’empereur affublé de diverses coiffes militaires prussiennes… La nouvelle révolte de Paris dès 1871 et le court intermède de la Commune n’ont pas provoqué de nouveaux types, le graveur utilisant l’image d’Hercule, par Dupré, de 1848. Surnommés les « Hercule au trident », cette arme étant le différent de Camélinat, le graveur communard, ces pièces de cent sous sont recherchées.

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Le coffre de Napoléon

La ville de Rouen, Seine-Maritime, possède une statue équestre de Napoléon. Cette dernière, qui date du XIXe, a été déposée en juillet dernier, une des pattes du cheval étant fissurée, la statue est partie en restauration. Les ouvriers ont eu la surprise de découvrir un trésor sous la statue ! Un coffre en bronze placé dans le socle, personne n’était au courant. Ce n’est pas vraiment rare, ce genre de trouvaille est assez fréquent dans les grandes statues de bronze, bien souvent les fondeurs laissent une trace pour le futur… Le coffre contient de nombreux documents qui ont malheureusement pris l’eau et un tube de laiton, pas encore ouvert, depuis juillet ! Tube qui pourrait contenir une pièce ou une médaille, à suivre.


Source : francebleu.fr
Pour voir une des vidéos de l’ouverture du coffre, taper dans votre moteur de recherche : statue coffre Napoléon.

117.03

Bonjour à tous. Je vous soumets 2 petites monnaies gauloises en argent. L’une d’elles a été trouvée dans un champ en Bretagne près de Vannes donc je pense aux Vénètes. Quand à l’autre je ne me rappelle plus du lieu de la découverte, peut-être la Marne. Si vous pouviez me renseigner sur l’époque et le lieu je vous en serais reconnaissant. Merci pour ces informations, amicalement Pascal.
A priori il n’y a, dans les deux étranges exemplaires que vous avez envoyés, aucune monnaie d’origine vénète ! La seconde est carrément une reproduction moderne dont l’auteur s’est maladroitement inspiré du sanglier et de la roue mais c’est un véritable sanglier de foire et le portrait par trop réaliste ne fonctionne pas non plus faute du style gaulois caractérisé… Celle de gauche, usée, ne paraît pas gauloise, mais peut-être celtibérienne avec un gros doute pour la localisation géographique de votre trouvaille. L’usure est curieuse, pour la première monnaie : l’aspect de la photo montre un métal corrodé et très attaqué, loin du schéma type d’oxydation des monnaies antiques argent trouvées et la seconde montre plutôt une caractéristique d’oxydation en bulle d’un alliage contenant de l’aluminium… Pas du tout antique tout cela…

Qui a trouvé le Trésor de Forrest Fenn ?

On vous en parlait dans le numéro 116 de Monnaies & Détections, un très gros vendeur de détecteur de métaux aux États-Unis, la « Kellyco Metal Detectors » offrait une prime à l’inventeur du trésor de Forrest Fenn, 10 000 dollars pour une interview !

La prime ne l’a pas vraiment convaincu, mais l’inventeur était déjà en contact avec un écrivain pour raconter son histoire !
Un petit rappel des faits. En 2010 Forrest Fenn publie un livre, une chasse au trésor, sous la forme de poèmes et d’indices pouvant conduire à un coffre caché dans une région sauvage du Nouveau-Mexique, un coffre contenant des pépites d’or, des pièces, des bijoux et des objets amérindiens ; valeur du coffre, en 2010, un million de dollars ! Forrest Fenn, raconte avoir caché son trésor à un endroit où il pensait s’allonger et mourir en 1988, après qu’on lui a diagnostiqué un cancer… Il montre plusieurs photos du coffre et de son contenu.
Ayant finalement vaincu la maladie, il cacha à cet endroit près de vingt ans plus tard, une partie de sa fortune, il était sur la fin de sa vie, marchand d’art, antiquaire. La chasse au trésor, commence tout doucement, puis le bouche à oreille et les médias, font le reste et finalement des milliers de gens vont se lancer à la recherche du coffre, chasse au trésor qui causa, involontairement, la mort de deux ou trois personnes, la zone de recherche étant sauvage et escarpée… Ces morts et le tapage médiatique qui en découle, renforceront encore plus le nombre de chercheurs !

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Langues d’or !

Si certains ont la langue bien pendue, ceux-là ont des langues en or ! Des archéologues qui fouillent dans le temple de Taposiris Magna, à l’ouest d’Alexandrie en Égypte, ont découvert plusieurs momies, dont deux ont la particularité d’avoir une amulette en forme de langue, placée dans la bouche et en or ! Une « décoration » assez rare, visiblement, et qui n’a pas vraiment trouvé d’explication, peut-être pour pouvoir parler dans l’au-delà… Le site de fouilles est supposé contenir une prestigieuse dépouille, celle de la reine Cléopâtre ! Les archéologues ne sont pas tous d’accord sur son emplacement et ils cherchent toujours…


Source : bbc.com/Afrique

117.01

Xavier officie en Ariège, il a trouvé ce pendentif dont la patine verte lui fait dire qu’il s’agit peut-être d’un objet antique. Nous on y voit résolument une hélice ! à classer dans les objets modernes alors ! 24,4 g et les pales d’une longueur de 3,8 cm. L’anneau de préhension semble confirmer notre hypothèse.

Bokassa Ier

Le diamant de 82 carats est au centre de la couronne.

Lorsque Sa Majesté Impériale Bokassa Ier décida des détails de son couronnement, Elle tenait à ce qu’il rappelât l’Empire français. Jean-Bedel Bokassa, ancien officier des Troupes de Marine françaises, avait une fascination pour l’époque napoléonienne.
Le 4 septembre 1977, il coiffa une couronne impériale, se défit de ses lauriers en or et sortit de la salle du couronnement habillé dans la réplique de l’uniforme du maréchal Ney. Comme Napoléon Ier avec Joséphine, il avait lui-même coiffé de la couronne son impératrice à lui, Catherine.
Les bijoux avaient été dessinés par Arthus-Bertrand et les robes par Cardin : la diligence des joailliers et des couturiers parisiens sur ce projet sera moins évoquée après la destitution de Bokassa en 79. En attendant, la société Arthus-Bertrand avait dépêché son tailleur spécialiste des grosses pierres, pour travailler pendant trois mois sur les diamants bruts de grande taille que Bokassa Ier destinait à ses regalia.
Or celles-ci ont disparu suite à l’opération Barracuda menée par les parachutistes du 1er RPIMa qui avait pour but de remplacer l’inquiétant Bokassa par le dépressif David Dacko, ramené d’exil dans la soute d’un Transall français. Cela tombait bien, il était déjà le prédécesseur de Bokassa.
Faisons le compte des objets disparus : proclamé empereur en 1976, Bokassa Ier a demandé à la maison Arthus-Bertrand, à partir de mai 1977, de lui fabriquer une couronne impériale, une couronne de lauriers d’or, un sceptre et une épée. Pour l’impératrice il demandera un diadème impérial ainsi qu’une couronne de palmes d’or. La plupart de ces objets sont enrichis de diamants dont la Centrafrique demeure un gros producteur. Il y aura notamment, parmi six mille, un brillant central de 82 carats.
Après consultation de quelques ouvrages traitant du domaine si particulier des regalia, nul ne semble savoir qui avait disposé des couronnes et sceptres de la famille impériale centrafricaine.

La suite dans Monnaies & Détections n° 117

Boucle d’or

Les archéologues suisses du canton de Berne, ont découvert dans la fouille d’un tumulus, une superbe boucle d’oreille en or. Le tumulus de 27 mètres de diamètre pour 3 mètres de haut a été daté de 550 av. JC, il contient plusieurs chambres funéraires. Par sa finesse de réalisation, cette boucle d’oreille est considérée comme le plus beau des bijoux d’époque celtique découvert à ce jour en Suisse !


Source : bernerzeitung.ch

De l’or à la plage

Le village Godavari en bord de mer dans la région d’Andhra Pradesh en Inde, a été balayé fin novembre par un cyclone qui a décapé le haut de plage comme on peut le voir sur la photo, d’énormes galets sont visibles. Dans les jours qui ont suivi de nombreux villageois ont découvert des perles et des morceaux d’or sur la plage ! découvertes réalisées à vue, sans aucun détecteur. D’après le journal « Time of India », plus de cinquante personnes auraient trouvé de l’or ! Toujours d’après les journalistes, le cyclone a probablement arraché les fondations d’un ancien temple, aujourd’hui sous la plage, qui contenait soit un trésor, soit une ou des tombes contenant des bijoux et des perles d’or…


Source : thehindu.com