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La médaille de Sainte-Hélène

Napoléon meurt le 5 mai 1821 après huit semaines d’agonie, sur l’île de Sainte-Hélène. Cette terre du bout du monde située à 1900 km à l’ouest de l’Afrique, en plein Atlantique sud, est une île volcanique escarpée, lugubre et battue par les vents. « Le diable a chié cette île ! », se serait exclamée l’épouse du général Bertrand, l’un des compagnons d’exil de l’empereur. A peine 24 heures plus tard, son médecin traitant, le chirurgien corse Francesco Antommarchi, qui est aussi un légiste expérimenté, va autopsier le corps de son auguste patient. Sept autres médecins sont présents.
Il est important de préciser que l’autopsie avait été demandée par Napoléon lui-même. Le médecin corse livre son compte-rendu en date du 8 mai. Ce dernier est concis. Les 16 points évoqués dans le document ainsi que le contenu des autres rapports sont reproduits.
L’examen a porté, conformément à la demande du défunt, sur la partie thoraco-abdominale. Le cœur et les poumons sont jugés sans particularités, le foie « engorgé et d’une grosseur plus que naturelle ». Au niveau gastrique, le médecin décrit de multiples anomalies. L’estomac est le siège d’un ulcère cancéreux fort étendu avec une perforation de 6 mm. Il est en outre rempli en partie d’une substance liquide noirâtre d’une odeur piquante et désagréable. Au lendemain de la mort du vaincu de Waterloo, c’est donc la thèse de la maladie de l’estomac qui l’emporte. Plus tard, la théorie de l’empoisonnement à l’arsenic fera surface mais bon, cela est une autre histoire…

… La suite de l’article dans Monnaies & Détections n° 106

 

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