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S. Georgius. Equitum. Patronus

« Saint Georges, patron des cavaliers », voilà l’inscription écrite sur une médaille découverte dans un labour en 2000. Le seul et unique exemplaire découvert en 21 années de prospection !

Enluminure du XVe siècle.

Cette médaille fut découverte dans une zone qui donna aussi une grande quantité de boutons militaires anglais de 1914-1918. Voilà pourquoi je pense qu’elle fut probablement portée par un soldat anglais et fut perdue à cet endroit lors de violents combats ayant opposés troupes anglaises à l’armée allemande en 1914. Cette médaille est un modèle du XIXe au début XXe siècle, en alliage de cuivre, argenté, d’un diamètre de 26 mm pour un poids de 4,50 grammes. La face arrière est totalement usée !, ou il s’agit d’une médaille uniface ? peu probable toutefois ! La face visible représente Saint Georges à cheval terrassant un dragon (le mal) et la légende en latin « S. GEORGIUS. EQUITUM. PATRONUS » La face arrière aurait dû comporter une nef avec 3 personnages dont le Christ et la légende en latin « INTEMPESTA SECURITAS », la sécurité dans la tempête.
Cette médaille je n’en ai plus jamais rencontré en 21 années de recherches ! Elle semble rare à trouver dans nos régions, même pour nous prospecteurs.

Bestiaire d’Aberdeen, début du XIIIe siècle.

La légende

La légende nous raconte que vers 297 de notre ère, un jeune homme de 17 ans entre en service dans l’armée romaine. La carrière de celui-ci fut très courte car en 303 il finit sa vie décapité ! et cela pour avoir pris parti pour les chrétiens. Il est enterré à Diospolis (de nos jours Lodd), dite aussi ville de St Georges, détruite en 1010 et ensuite reconstruite par Etienne de Hongrie. St Georges, originaire de la Cappadoce, pays réputé chez les anciens pour ses chevaux, est toujours représenté selon l’image de l’église, monté sur un bel et bon cheval de bataille généralement blanc et terrassant un dragon de sa lance. Ainsi, dit-on, armé de pied en cap, en Arménie qu’infestait un terrible dragon, il réussit à passer un lien autour du cou du monstre et le transperça de sa lance tandis que la fille du roi de Libye s’enfuit des rochers proches où elle avait été attachée.
Rapporté, semble-t-il d’orient par les croisés, le culte de St Georges se répandit au moyen âge par toute l’Europe et même en Russie où jusqu’en 1472, il figura à cheval parmi les armoiries de la couronne.

Médailles, XVIIIe siècle, National Maritime Museum, London.

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