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Monnaies et Détections

Bade trip

Dans le n° 119 de Monnaies et Détection, j’ai essayé de rapporter fidèlement la découverte d’un tunnel dans lequel étaient ensevelis plusieurs dizaines de soldats badois. Fruit du labeur persévérant de Mrs Malinowski et fils, elle rappelait combien l’empreinte de la Grande Guerre marquait encore le sol picard. Accessoirement, elle rappelait que le grand-duché de Bade avait beaucoup d’interactions avec la France puisque limitrophe de l’Alsace-Moselle récupérée par les Français en 1918.

Bernard de Bade, margrave et saint patron de l’armée badoise.

A cette occasion j’avais également rappelé que quelques communes françaises d’aujourd’hui étaient d’anciennes paroisses badoises ayant changé de maîtres après le grand chambardement de la Révolution Française et de ses conquêtes à l’étranger.
La lecture du roman à clés de feu J-F Deniau,” Un héros très discret”, révèle que quelques commandos “Choc” qui occupèrent (avant les Américains) la capitale, Karlsruhe, en 1945, ne se sont pas gênés pour piller le musée d’Art des anciens grands-ducs. Ainsi, il est probable que de belles antiquités grecques meublent encore les salons des descendants d’officiers de ce prestigieux régiment français.

Casque d’officier supérieur badois.

Il convient de rapporter que la visite du château de Karlsruhe est à conseiller pour les amateurs d’architecture et de jardins. Bon, il manque peut-être quelques pièces de collection, m’enfin, “vae victis” comme l’aurait dit Brennus…
Car les Badois ont été des ennemis fidèles et dans les numéros 24 et 26 de Monnaies et Détection, Y. Mouchet nous avait livré un très intéressant mode opératoire de détection des “souvenirs en métal noble” des divisions badoises de 14-18. Après nous avoir conseillé de prendre une carte IGN des villages concernés par les cantonnements des 28 et 29e divisions d’infanterie (badoises) il avait écrit cette phrase propre à enthousiasmer chaque détectoriste : “Ne désespérez pas, il reste encore du matos (sic!) bien caché.” Je ne déflorerai pas, ici, le reste de ces articles qui m’ont, en leur temps, passionné.

En bas au centre, les armoiries de Rodemack.

Si le grand-duché de Bade a fourni environ 40 000 fantassins à la mobilisation de l’Empire Allemand en 1914, 10 000 à la Confédération Germanique avant 1870, il en avait donné 5 000 au sein du 9e corps de la Grande Armée qui s’illustre à la bataille de la Bérézina en 1812.
Trois régiments d’infanterie légère et des Hussards de Bade (dont l’uniforme vert et rouge était plutôt laid) décimés dans la Retraite de Russie.

La suite dans Monnaies & Détections n° 122

 

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