MONNAIES ET DETECTIONS

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L’atelier d’Arras fut fermé sous Louis XIV, à la Révolution et après une remise en état très sommaire, l’atelier monétaire reprit son fonctionnement dans les anciens locaux, situés à la Maison des Carmes, sous le contrôle du commissaire lillois Delepierre, et à la direction de Bertha et cela dès le 6 mai 1792. La marque allouée à l’atelier était le « W » de Lille orné d’un point en dessous. La production d’Arras consista en pièces de 12 deniers (1 sol) constitutionnels (faisceau et portrait du roi), 2 sols constitutionnels, 1 sol à la balance de la convention (balance et déclaration des droits de l’homme) et 2 sols à la balance. L’atelier ayant reçu très tardivement les poinçons du nouveau type républicain (balance), il n’effectua sa première délivrance de pièces de 1 sol que le 6 juillet 1793, les monnaies de 2 sols eut lieu fin juillet. Ce retard est attribué à une « pénurie de flans », ainsi entre 1792 et juillet 1793, l’atelier d’Arras réalisa une production de quelques 4 102 000 pièces de 2 sols et plus de 730 000 pièces d’un sol, soit le travail de plus de 200 ouvriers.
Le tableau des ateliers monétaires provisoires publié par Gadoury, éditions 2017, rapporte une période d’ouverture de mai à août 1792 ?, le tableau en question étant très lacunaire et bourré d’erreurs. On peut sans contexte qualifier celui-ci d’empirique !

2 sols d’Arras au W pointé.

La suite de l’article dans Monnaies & Détections n°114 …

Trésor des Atrébates

Découvert par hasard dans la région d’Arras en 2011, ce trésor était sur la propriété boisée de particuliers située entre Pas-en-Artois et Warlincourt-lès-Pas. Datant du II-Ier siècle avant J.C., le trésor des Atrébates, est composé de 42 pièces, principalement des parures en or : torques, parures, bijoux, lingots. “C’est une des découvertes majeures de toute l’histoire de l’archéologie gauloise”, souligne le musée. Son classement s’imposait, ajoute-t-il, “au vu de son caractère exceptionnel non seulement au plan national, mais aussi à l’échelle de la civilisation celtique, qui s’étendait sur l’ensemble de l’Europe centrale et occidentale”. Sa valeur est estimée à 800 000 euros et le musée a lancé un appel aux dons pour rassembler 400 000 euros l’Etat prenant en charge l’autre partie. Une polémique enfle, créée sur l’action de l’Happah, qui réfute toute trouvaille fortuite et soupçonne l’inventeur d’avoir utilisé un détecteur de métaux. Si l’avenir lui donne raison, nous ne donnons pas cher des prochains objets archéologiques en or découverts fortuitement ou pas, ils seront tout simplement fondus en toute discrétion pour éviter ce genre d’ennuis !

Nos enfants pourront remercier le futur désert archéologique français créé par l’Happah !