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Monnaies et Détections

Articles taggés ‘Bulgarie’

Découverte d’un trésor dissimulé

Vouloir passer une frontière avec des pièces de monnaie peut comporter certains risques. C’est ainsi qu’à la frontière entre la Turquie et la Bulgarie des douaniers de ce pays ont fait une découverte qui place deux automobilistes en mauvaise situation.

D’après le site internet News.bg/Bulgaria, ce 29 janvier 2022 à un poste frontière près de la ville de Lesovo, des douaniers bulgares arrêtent une voiture immatriculée en Bulgarie et rentrant de Turquie. A l’intérieur deux automobilistes bulgares annoncent n’avoir rien à déclarer. La fouille de la voiture et des bagages qu’elle contient amènent les douaniers à s’intéresser plus particulièrement à un sac de voyage contenant entre autres objets des masques de protection respiratoire. Dans l’un de ceux-ci une surprise les attend. Il y a été glissé 35 monnaies antiques en bronze qui semblent être d’origines romaine et byzantine et datées des IVe et Ve siècles après JC !

Le trésor des Russes blancs

1971 Paris, l’éditeur Robert Laffont reçoit une lettre bien mystérieuse, son interlocuteur lui demande de passer une annonce dans France-Soir, précisant un numéro de téléphone, un jour et une heure où il pourrait le joindre personnellement, il prétend détenir de grands secrets !

Robert Laffont, devait être joueur, car il accepta et c’est ainsi qu’il rencontra Nicolas Svidine, un cosaque, né en 1898 en Russie et publia deux ans plus tard son récit dans la « collection vécu » : Le Secret de Nicolas Svidine !
Et quel secret ? Celui d’un fabuleux trésor caché 50 ans plus tôt en Bulgarie, le trésor de l’armée des Russes blancs ! Pour être plus réaliste, disons plutôt : l’un des trésors de l’armée des Russes blancs, par la force des choses et de l’histoire, il y en eu forcément beaucoup d’autres de cachés et tous n’ont pas été retrouvés…
Retour en arrière, novembre 1920, Nicolas Svidine a 22 ans, depuis maintenant quatre ans une terrible guerre civile ravage la Russie. Le Tsar Nicolas II et sa famille les Romanov, ont été renversés en 1917, puis fusillés en juillet 1918, une grande partie de l’armée russe, majoritairement des officiers comme Nicolas Svidine, sont pour l’empereur ou ses ayant droits, tout comme le sont la plupart des grandes familles russes « la noblesse russe ». Ils ont rejoint le camp des Russes blancs, en face contre eux, on trouve les Bolcheviques surnommés les rouges, une grande partie du « petit peuple » qui veut que le système change, sans savoir si ce sera vraiment mieux après…
À seulement 22 ans, Nicolas Svidine est déjà un vétéran de l’armée blanche, il a survécu ! Son unique frère n’aura pas cette chance, il sera tué à sa première bataille, à tout juste 18 ans. Svidine, lui, comme il le dit lui-même dans son livre, a la baraka ! Au cours des nombreux combats où il prit part, trois de ses chevaux furent tués alors qu’il les montait en tant qu’officier cosaque dans la cavalerie, deux seront tués par des obus, dont un coupé en deux… Et le troisième, son préféré, sera tué par une mitrailleuse, une balle traverse son chapeau, deux se logent dans la selle, trois tuent le cheval, mais lui encore une fois, s’en sort indemne !
Novembre 1920 sur le port de Théodossia, des milliers de cosaques fuient devant les Bolcheviques. C’est fini, la guerre est perdue pour les Blancs, le soutien anglais en armement est arrivé mais trop tard ! Tout comme ils l’avaient fait avec les Royalistes en France pendant la Révolution française, les Anglais ont soutenu l’armée des Russes blancs, beaucoup d’entre eux iront d’ailleurs s’installer en Angleterre. Parmi tous ces cosaques, Nicolas Svidine qui a perdu son frère, laisse derrière lui sa mère en pensant qu’il ne la reverra jamais. Il embarque avec des milliers de Russes blancs vers un avenir incertain…

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L’or des Bulgares

Une exposition en France en 2012 a évoqué les magnifiques orfèvres de l’or qu’étaient les Thraces, prédécesseurs des Bulgares sur les rives de la Mer Noire. De métal précieux il n’a pas été question lors de notre seule confrontation avec les Bulgares.
Souvenirs ramenés de l’Armée d’Orient, les monnaies de zinc bulgares ou même les douilles de 77 mm en laiton avec le culot gravé d’une inscription en cyrillique nous rappellent que les relations entre les “Buls” et les “Poilus” sont celles d’ennemis de la Grande Guerre. Ces modestes prises de guerre, même si parfois les douilles de 77 sont artistement modelées, témoignent d’un passé un peu oublié.
Un aparté au sujet des douilles : si elles sont travaillées et quel qu’en soit le calibre, elles ne peuvent être saisies en cas de problème car considérées comme des œuvres d’art. Ceci n’est pas seulement anecdotique, certaines associations alertent régulièrement les collectionneurs de souvenirs militaires sur le durcissement de la réglementation, y compris sur les étuis vides… En cas de saisie d’une collection d’épaves oxydées le détectoriste ne doit pas se voir confisquer ces objets d’artisanat de tranchées, qu’ils soient français, allemands, anglais ou… bulgares.
Sinon, les coques de casques modèles 16 ayant appartenu à des soldats bulgares ornent encore les poulaillers des montagnes macédoniennes et certains touristes en ont ramenées.
Il paraît plus aisé de s’intéresser à la numismatique des trois derniers tsars des Bulgares.
Un diptyque : cyrillique et lion rampant. Ces deux indices suffisent pour reconnaître une monnaie bulgare. Rappelons que le lion rampant est paradoxalement celui qui est dressé. Les armoiries princières, puis royales, à l’époque contemporaine sont «de gueules au lion d’or».

Pièce de 10 stotinkis.

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Théodose II

Très beau trésor découvert en Bulgarie sur le site de construction d’un hôpital, 64 monnaies romaines, le plus grand nombre en bronze et parmi elles, seize monnaies en or ! Quatorze sont à l’effigie de l’empereur Théodose II (401/450), une au portrait de sa femme Aelia Eudocia et la seizième à l’effigie de Valentinien III, cousin de Théodose. Les monnaies d’or étaient contenues dans une boite en céramique. D’après les archéologues, l’enfouissement pourrait correspondre à une attaque des Huns ! On apprend aussi qu’en 1929, quasiment sur la même zone, un trésor de la même époque fut découvert, il était composé de 100 000 pièces d’argent !

Source : practicaespanol.com

Le trésor de la forteresse

Située au sud de la région de Dobroudja, en Bulgarie, la forteresse de Kaliakra surplombe la Mer Noire, le promontoire qu’elle occupe fut une place forte à l’époque romaine et probablement avant, puis une forteresse médiévale. Fouillée depuis plus de 15 ans par les archéologues, elle vient de délivrer un trésor contenu dans un vase d’argile contenant 957 artefacts, monnaies et bijoux en argent et or, probablement caché au 14e siècle sous un plancher, dont quelques restes brulés ont été retrouvés. De nombreuses monnaies du trésor, furent frappées sous le règne du sultan Bayazid Yildirum (1389-1402). Le trésor est composé de 873 monnaies en argent, 28 monnaies en or, 11 boucles et appliques, 28 boutons en argent et bronze, 11 boucles d’oreilles en or, 2 bagues en or et quatre perles, deux en pierres précieuses et deux en or, un superbe trésor ! Les chroniques de l’histoire nous disent que la forteresse fut prise par un groupe armé de Tatars en 1399, ils occupèrent les lieux jusqu’en 1401 d’où ils furent à leurs tour délogés par les armes, il est probable que le magot fut caché entre ces deux dates…
Source : novinite.com

 

Le trésor de Mezdra, en Bulgarie, sera-t-il retrouvé ?

Mezdra est une petite ville bulgare de 10 000 habitants du nord-ouest du pays dans le district de Vrasta. Située à la limite du parc naturel « Vrachanski Balkan », elle est, par la route, à un peu moins de 100 kilomètres de Sofia, la capitale de la Bulgarie. A la limite de la ville se dressent les vestiges de la forteresse romaine de Kaleto. En août 2017, un trésor monétaire datant de l’époque romaine y a été découvert.

Les circonstances de la découverte du trésor

Depuis quelques mois une partie de la population d’un quartier pavillonnaire de Mezdra se plaint de l’état d’abandon dans lequel se trouve un terrain voisin situé au numéro 99 de la rue Alexandre Stamboliiski et appartenant à deux sœurs Petya et Nelly Krustev. La municipalité entreprend, en août, le nettoyage du terrain. Lors de l’arrachage d’un vieux prunier, un récipient en argile est mis au jour entre les racines de l’arbre. Pour extraire ce pot l’un des ouvriers utilise une pioche, mais, malhabile, il le touche avec l’outil. Il parvient néanmoins à le prendre entre ses mains avant que le pot ne se brise en plusieurs morceaux. Alors se répandent sur le sol des rondelles verdâtres qui sont très vite reconnues comme des pièces de monnaie. Il y en a une incroyable quantité. L’ouvrier estime que le poids du pot plein est de quatre à cinq kilogrammes. Une photographie est prise, c’est la seule qui présente le trésor au complet.

Les 187 pièces déposées au musée régional d’histoire de Vrasta avant leur nettoyage.

Le prunier dans les racines duquel le trésor a été retrouvé.

… La suite de l’article dans Monnaies & Détections n° 99

Monnaie d’or byzantine

Une très rare monnaie byzantine a été découverte par des archéologues bulgares sur le site de la ville antique de Perperikon, au sud de la Bulgarie. La monnaie en or 23 carats représente l’empereur byzantin Basile II (976-1025) et son jeune frère l’empereur Constantin VIII (1025-1028). C’est le troisième exemplaire connu de cette monnaie, les deux premières étant dans des collections privées. Pesant moins de 4 g elle est d’un poids léger par rapport aux standards de l’époque et devrait théoriquement peser 4,4 g, ce qui la rend encore plus rare…

Source : novinite.com

Le Golden Mask 5 VDI

Annoncé, depuis déjà plusieurs mois comme le nouveau fer de lance de la marque bulgare, le Golden Mask 5 est une évolution « numérique digitale » du GM 4 Dual WD (double fréquence : 8-18 kHz, jusqu’ici inédit en France). Il est équipé d’un large écran LDC et permet le contrôle des multiples fonctions de réglages et l’identification des métaux détectés. Première grande nouveauté : la canne télescopique ultra compacte et légère du GM5. Il fonctionne avec la technologie double processeurs (DPT) qui assure une efficacité maximale sur tous les types de sols et, deuxième nouveauté, permet avec le même disque de détection, l’utilisation de deux fréquences de recherche au choix : 8 ou 18 kHz. Le casque sans fil WS5 vient compléter l’ensemble pour un confort optimal.

La partie électronique double processeur. 

 

 

 

 

MATERIEL ET MECANIQUE

Canne

Réalisée en fibre de carbone couleur anthracite, elle est très légère, entièrement télescopique (trois parties), s’ajuste à la taille de chacun et aux diverses conditions de recherche. Plus de montage fastidieux sur le terrain : « Dévissez, déployez » ! Elle est équipée de bagues de serrage robustes. Des rainures dans les tubes coulissants les empêchent de tourner pendant la détection (bonne innovation). La poignée accueille le boîtier de contrôle et offre un bon angle pour une prise en mains confortable (manque une mousse ou un « rubber »). Les réglages tombent parfaitement sous le pouce.

Disque de recherche DD de 22,5 cm. 

 

 

 

 

 

Prise disque avec sa protection et le raccordement du boîtier de contrôle.

 

 

 

 

 

Disque de recherche 

Noir, de type DD, pour un diamètre de 22,5 cm (protège disque compris) et au design repensé, composé d’une résine très résistante, il allie superficie standard de balayage, profondeur d’investigation, finesse et sensibilité sur petits modules précieux. Renforcé au niveau des ailettes de serrage pour une durée de vie accrue, il se fixe au bas de canne par une bonne visserie plastique. Le câble de liaison, quoiqu’un peu rigide, est équipé d’une connexion de qualité avec cabochon de protection.   

Alimentation 

Le bloc d’alimentation du détecteur est placé sous le repose bras. A l’arrière, se trouvent une prise jack de 6,5 mm avec cabochon de protection, la prise de mise en charge, un interrupteur du choix du casque (filaire ou sans fil WS5). A l’intérieur du boîtier… La suite dans Monnaies & Détections n° 84

 

Bulgarie

Un tombeau Thrace, récemment fouillé au nord de la Bulgarie, pourrait bien avoir un lien avec Alexandre le Grand… Les archéologues y ont mis au jour d’anciens objets en or, dont un diadème avec des motifs d’animaux et un morceau de tête de cheval. Ces artéfacts exceptionnels sont datés de la fin du IVe ou début du IIIe siècle avant J.-C. et ont été trouvés dans la plus grande des 150 anciennes tombes d’une tribu Thrace, les Gètes, qui était en contact avec les Grecs de l’Antiquité.