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Il était une fois dans le Sud

Bon alors, c’est une histoire qui m’a été contée par un ami au-dessus de tout soupçon, lequel la tenait de ses propres yeux de lui-même. Donc de source sûre, sous réserve de légers aménagements et petits détails que seuls les protagonistes connaissent. Vous dire si certains déconnent grave serait en dessous de la réalité, et je pense que cette anecdote va le prouver sévère.

C’est parti :
L’aventure se passe sur un chantier des environs de par en bas, au soleil, et pas loin de Mare Nostrum, au cours de travaux classiques dans un quelconque patelin de cambrousse de notre chouette Occitanie/Sud. En ces coins superbes, nos ancêtres les Romains vécurent quelques quatre siècles de paix (la seule période peinarde si longue de l’Histoire de France, il est bon de le noter) accumulant richesses et prospérité.
Il va de soi que dans un pays comme l’Angleterre, ils n’auraient pas manqué de laisser d’innombrables artefacts, monnaies et trésors. Mais en France, attendu que nos législateurs préfèrent que rien ne soit découvert, ben y’a rien qui y est découvert. N’est-il pas ?
Ainsi donc, trois compères terrassiers manœuvraient le tractopelle et la pioche afin de bricoler le réseau d’assainissement.
Au milieu des gravats en fond de la tranchée, ils repèrent une sorte de boite vaguement métallique.
L’ayant prélevée manuellement et constatant que l’intérieur produit quelque bruit au secouage, les voili qui s’affairent à l’ouvrir avec les précautions d’usage chez les brodeurs de napperons, c’est-à-dire à la pioche, la massette, le burin et autres outils présents dans la caisse du Caterpilar en question.
Le contenu s’éparpille… en scintillant…
Je vois déjà s’écarquiller ton œil 😉
Tu l’as deviné, yes !
Sa mèr’ de sa rac’ qui déchir’ la mort qui tue ! ! ! ! de l’or, du jaune, mais oui mais oui !
Cette dégringolade de rondelles sème la surprise, puis l’avidité, suivie très rapidement de la convoitise, et, par voie de conséquence, ça part à la bouffe dans une solide partie de torgnoles afin d’élire l’inventeur, et donc le possesseur des dites piécettes.
Après moult pains dans la poire et autres câlins de phalanges, le calme revint et il fut décidé en cautérisant les plaies et glaçonnant les tuméfactions oculaires, de ramasser tout ça et de le distribuer équitablement. Ainsi fut fait, mais à ceci près que ce seraient les euros de la vente qui se verraient partagés.
La boite, elle, passablement cabossée rejoignit les gravats du fond de tranchée. L’histoire dit qu’elle y est encore. Elle était en tôle de bronze, visiblement, mais n’offrait aucun intérêt aux yeux des inventeurs.
Serre les dents, et attends la suite.
Nos trois compères se dirigent donc vers le plus proche racheteur d’or, de chez Promo Gold Machin ou Cash Truc dans le genre. La quarantaine de pièces est donc échangée au poids du métal précieux et au cours du jour, contre des euros sonnants et trébuchants. Enfin, de leurs coupures papier.
Pécule récupéré, et désireux de fêter la somme rondelette récoltée, les trois mousticaires (oui, je sais, mais là bas la gente cuicidaesque sévit pas mal, tout campeur non enduit de citronnelle te le confirmera) se mettent en quête de quelques fioles au titrage copieux, et du premier dealer venu. Nantis des litrons et des chichons idoines, voilà nos zouaves qui se ramassent la poire de belle façon, et se font une java mémorable… au point de se faire gaufrer par les bleus.
Bon.
Ceci serait assez banal, voire même un tantinet ridicule, si les rondelles en question, au nombre d’une quarantaine avaient été des Napoléons, ou des Francs… Encore que certains d’entre eux valent probablement bien plus que leur poids en or. Mais il s’avère que les monnaies en questions n’étaient autres que de jolis aurei…
T’as bien entendu ?
Respire.
Plus de quarante aurei vendus au poids du métal précieux.
Plus de quarante aurei dont le tarif peut aller de 2000 à 200 000 €/pièce…
Arrêtons-nous un instant afin de reprendre encore une fois la respirance, d’éponger nos fronts en sueur, et desserrer les ratiches qui commencent à crisser sévère…

… La suite de l’article dans Monnaies & Détections n° 92

Bêtisier des journalistes

http://www.lanouvellerepublique.fr/Indre-et-Loire/Loisirs/Patrimoine-tourisme/n/Contenus/Articles/2013/06/10/Les-vestiges-archeologiques-sont-ils-assez-proteges-1500346#commentaire

On reste étonné de la conclusion péremptoire de cet article paru le 10 juin dans la nouvelle république.fr  relatant un chantier de construction qui s’est passé du diagnostic préventif des services archéologique avant de mettre en branle les pelleteuses.

Loin, bien loin d’un quelconque problème d’utilisation abusive de détecteur de métaux, la conclusion du journaliste est sans appel et totalement hors de propos : « à savoir : L’utilisation des détecteurs de métaux pour son loisir est interdite : elle menace l’étude et la préservation du patrimoine archéologique (amende jusqu’à 3.000 euros). Pierre Calmeilles »

Monsieur Pierre Calmeilles, est journaliste très engagé, apparemment, puisqu’il se permet de donner un avis totalement partial et créant son propre texte de loi. Encore une fois quels crédits peut-on donner à ce genre de journaliste ? Qui, au vu de ces affirmations infondées, peut continuer d’acheter un journal qui désinforme ses lecteurs ?

Relayez ces infos sur les réseaux sociaux, à force, il y en a bien un qui va commencer à faire son travail sérieusement ! On n’a pas pu s’empêcher de faire un petit quatrain en  alexandrins :

« Allo je vous entends Monsieur Pierre Calmeilles,

Et voilà qu’adoubé par votre périodique,

La loi vient se soumettre, comme désir historique

Au sieur Calmeilles nouveau juriste de la treille ! »