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Constantin contre Dioclétien

Certains empereurs romains n’ont pas pu ou n’ont pas voulu agir et c’est à peine si leurs noms sont encore connus aujourd’hui. Ce n’est pas le cas de Dioclétien (244-311 après JC) et de Constantin I (272-337 après JC) qui ont tous les deux tenté de changer le cours de l’histoire. Mais ces deux personnages historiques de grande envergure ont déployé une politique radicalement différente et on peut dire que Constantin a pris l’exact contre-pied de Dioclétien.

Dioclétien voulait un retour à la religion traditionnelle de Rome qui respecte du “Génie peuple romain”, qui est représenté au revers de cette monnaie.

En 284, date à laquelle Dioclétien est proclamé empereur, l’Empire romain sort à peine d’une crise militaire et politique qui aurait pu lui être fatale. Au cours du IIIe siècle, l’instabilité politique grandit, les coups d’état militaires se succèdent et mettent en évidence ce que Ferdinand Lot (cf. bibliographie n° 1) a qualifié comme “le vice fondamental de l’Empire”. Quel est ce vice ? “L’Empire romain, en dépit des apparences, n’a pas de constitution. Il ne repose que sur la force, une force brutale déchaînée par les appétits les plus bas.” (op. cit., p.20). C’est en 235 après JC, après l’assassinat de Sévère Alexandre et de sa mère, qu’éclate la grande crise du IIIe siècle, qui a failli provoquer la disparition de la civilisation romaine. Après cette date, les empereurs, chefs d’une des plus importantes constructions politiques qui ait jamais existé, ne sont plus que des “esclaves soumis à un monstre aux cent têtes, un Caliban sans idéal, sans foi ni loi : l’armée romaine. Et l’histoire de l’Empire n’est et ne sera qu’une suite de pronunciamentos.” (op. cit. p. 21-22).

Pendant cette période troublée, les légions romaines cantonnées loin de Rome font et défont les empereurs pour diverses raisons plus ou moins discutables sur un plan moral. Ainsi tel personnage est nommé empereur car il est riche. Aussitôt sa fortune épuisée, les légions l’assassinent sans autre forme de procès. Les légions peuvent aussi tuer leur chef s’il est trop strict sur la discipline. F. Lot rajoute qu’elles peuvent également tuer “pour un caprice, pour le plaisir, parfois même pour un motif plausible, quand l’élu est incapable de vaincre les barbares” (op. cit. p.21). “Naturellement, ces armées se battent entre elles”, rajoute-t-il, “chacune ayant la prétention d’imposer l’élu de son choix”…

Constantin fut un adepte de Sol Invictus. L’avers de cette monnaie présente le buste de Constantin et son revers celui de Sol Invictus, “compagnon de l’Empereur”.

La suite dans Monnaies & Détections n° 67

trouvaille 30.16

de nouveau Tofi avec la suite de ses trouvailles en haute Garonne : trois monnaies romaines, pardon un as de Nîmes  et deux monnaies romaine du bas empire une classique centenionalis du IV° siècle de Constantin le grand (306-33è) CONSTANTINUS AUG  avec au revers la porte de camps et la légende suivante : PROVIDENTIAE AUGG ( à la providence des augustes)  surmonté d’un petit bronze trop usé pour être identifie formellement et peut être contemporain de cet empereur. L’as de Nîmes peut se négocier trente euros en l’état et le Constantin une vingtaine

Trouvaille 15.09

/Inconnu a envoyé ces petits bronzes du quatrième siècle. Il faut savoir qu’à partir de Constantin le Grand ( 307-337), les monnaies sont considérablement réduites en diamètre et en poids, les visages se stylisent et se généralisent au cours des décennies et seules les légendes de l’avers permettent de différencier les empereurs entre eux. Les thèmes  des revers sont souvent identiques et jusqu’au nom des empereurs eux- mêmes.. ConstantinusI Constantinus II Constantius, Constans, Valentiniens , Valens. Ceci pour vous dire que pour une identification précise , nous devons pouvoir déchiffrer les lettres constituant les légendes, ce qui n’est pas le cas pour cette image car à l’agrandissement , le flou augmente d’autant, dû à un scan de moyenne définition.. Pour en revenir à ces huit monnaies, je distingue un Licinius I (308-324) en haut à droite et un Valens  (364-378) en dessous. Les autres sont de la même époque et certains sont des Constantin le Grand ; les monnaies ont l’air d’être en très bon état. Les dépôts de cette époque  sont très fréquents et les monnaies s’y comptent par milliers, ce qui permet de les rencontrer sur tous les plateaux des numismates. En TTB entre 10 et 20 € en moyenne.