MONNAIES ET DETECTIONS

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Viva la playa

La plage, le domaine des beachcombers, littéralement les peigneurs de plage ! En plein hiver, les pics de fréquentation des juilletistes et des aoûtiens, les deux espèces préférées des beachcombers sont loin derrière nous, c’est plus calme, les plages sont souvent désertes (1) ce qui n’est pas plus mal, alors qu’en pleine saison touristique, la prospection n’est pas toujours facile. Malheureusement, de plus en plus de municipalités interdisent la prospection. Soyons clairs, en pleine journée quand la plage est bondée de monde, c’est normal ! Il faudrait vraiment être stupide pour aller prospecter entre les serviettes des estivants…
Mais la nuit ou très tôt le matin je ne vois pas qui cela peut déranger ? À part les conducteurs de cribleuses chargés de nettoyer la plage et le problème est peut-être bien là… Il faut savoir que sur les plages très fréquentées, les agents municipaux vont se battre pour avoir la place ! Hé oui, un conducteur de cribleuse sait qu’il va ramasser plus que son salaire mensuel en nettoyant le sable de tous ses déchets et surtout de toutes les monnaies, bijoux, portables, portefeuilles et autres breloques !
Si le conducteur de la cribleuse est le beau-frère ou le cousin du Maire, vous avez une vague idée sur l’origine de l’interdiction… et si vous pensiez que tout ce que ramassent les cribleuses finit aux objets trouvés, alors vous êtes bien naïfs !
On a même entendu parler d’une commune où le cribleur a demandé et obtenu une maille plus serrée pour sa cribleuse et sur laquelle la prospection de la plage est interdite sauf autorisation écrite du maire ! Cette charmante commune se situe dans les Landes, ça commence par « Mi » et ça finit par « zan », vous devriez facilement pouvoir l’identifier et l’éviter pour vos prochaines vacances !
Mais retenez bien ceci, la plage c’est le sable sec ! À partir du point de marée haute, si marée il y a, vous changez de domaine en rentrant sur l’estran. Et en France, l’estran ne fait pas partie des communes ! Il faut le savoir, c’est le domaine public maritime sous juridiction de la préfecture et de la police maritime. Sachez qu’il n’y a quasiment pas d’interdiction de prospecter l’estran en France, donc si on vous cherche des noises sur l’estran, police municipale ou même gendarmerie, faites donc appel à la police maritime, ou demandez à ce qu’on les appelle, comme toutes les corporations ils n’aiment pas que l’on empiète sur leurs plates-bandes ! Et si vous êtes dans votre bon droit, personne n’aura rien à vous reprocher. Les exceptions accordées sur l’estran sont très rares, comme celle du roi Fahd d’Arabie Saoudite pour sa villa de Golfe-Juan l’été dernier et la polémique qui s’en suivit… La plage est l’un des rares espaces de liberté qui nous reste et les Français y tiennent !
Heureusement, les interdictions de prospecter sont rares, la mafia des cribleurs est encore limitée. Sur les plages libres, plusieurs types de prospections s’offrent à vous.

LE SABLE SEC

Tous les détecteurs y passent sans souci, c’est le domaine privilégié des chercheurs de monnaies. Un bon prospecteur assidu ramasse facilement entre 500 et 2 000 euros de monnaies sur un an, de quoi s’offrir un nouveau détecteur. Une machine rapide y sera plus efficace et avec une haute fréquence, 18khz et plus, vous serez plus sensible sur les bijoux en or que l’on y trouve de temps en temps. Les Américains toujours très inventifs ont développé un type de chasse particulière, avec de très hautes fréquences, 25khz et plus, jusqu’à 70/75khz. Ils chassent les micro-bijoux, dont les chaines en or qui sont très dures à détecter, le détecteur ne détectant qu’un seul maillon à la fois, vous pouvez être sûr qu’il y en a des milliers sous le sable !
Mais ce qu’ils recherchent surtout ce sont les boucles d’oreilles, pas pour les 0,5 g d’or, mais plus pour les diamants, émeraudes et autres rubis que l’on trouve dessus. C’est vraiment particulier comme recherche et leurs plages n’ont pas 2 000 ans de pollution comme les nôtres… mais après tout, pourquoi pas ?
Au Brésil on peut voir des chercheurs d’or qui peignent la plage, et là ce n’est plus une image, avec des râteaux munis d’un fin grillage et sans détecteur, en brassant le sable à longueur de journée, ils trouvent ! Certains même, arrivent à en vivre et ne font que ça !

LE SABLE HUMIDE

Là, ça se complique, très peu de détecteurs seront vraiment performants sur le sable humide, sable que l’on peut dissocier en deux parties, le sable blanc et le noir. Commençons par le plus facile, le blanc. Le sel contenu dans l’eau de mer va faire écran et perturber énormément la détection, une plaque de sel compact c’est comme une plaque de fer ! Pour les mono-fréquences, un programme plage est indispensable, le Déus y passe correctement (et beaucoup mieux à l’avenir) tout comme certains Fisher, Gold bug et son jumeau Teknetics en 19khz. Toujours chez Fisher on trouve des doubles fréquences dans la série CZ, machines qui commencent à être vraiment performantes sur l’humide. Et arrive Minelab, qui est certainement la marque la plus présente sur la plage, le légendaire GT/sovereign, un BBS à 18 fréquences et la série Etrac/CTX3030 qui elle fonctionne sur 28 fréquences.

Les Minelab (2) offrent de réelles performances sur le sable humide et vous permettront de trouver assez facilement de l’or. L’ancien Sov, boîtier rouge et noir, ayant la meilleure cote chez les amateurs avertis. … La suite de l’article dans Monnaies & Détections n° 86

4 détecteurs, 10 programmes d’usine, une gamme complète d’accessoires optionnels pour optimiser les recherches, et bien plus encore… !

Que dire de neuf, rajouter à tout ce qui a déjà été écrit, discuté sur divers fora (même moi, j’ai consacré plusieurs essais sur la version complète du Déus et accessoires entre 2012 et 2013 sur 5 numéros d’un magazine spécialisé aujourd’hui disparu !). Après une mure réflexion, une évidence s’est naturellement imposée pour conserver une certaine objectivité :

Confier le Déus WS4 à mon ami auvergnat Franck qui vit à quelques kilomètres d’Issoire dans le Puy-de-Dôme. Qui mieux qu’un nouvel utilisateur, pourrait confier ses premières impressions, avec un esprit neuf, sur un détecteur qui, au premier abord et pour certains, semble assez complexe à utiliser et surtout sans sombrer dans d’interminables explications techniques… En plus de trente ans de détection, Franck a possédé une grande variété d’appareils. Actuellement, il pratique avec plusieurs machines qu’il connait sur le bout des doigts, toutes très performantes, chacune adaptée à différents types d’investigations. Le pari était de savoir si Franck avec le Déus WS4 allait encore trouver quelques cibles enfouies là où ses propres détecteurs étaient déjà passés !

L’autre challenge, et pas le moindre, était d’initier quelqu’un qui a toujours été hermétique, réfractaire à l’utilisation d’appareils « digitaux, numériques ». Plus habitué, depuis plusieurs décennies, à ne détecter qu’avec des appareils dits analogiques (à boutons). Il était grand temps qu’il découvre la détection « poids plume et sans fil ».

Première difficulté : Franck a toujours détesté les manuels d’utilisation. Il fallut donc préparer un petit résumé sur le fonctionnement et les différentes capacités de recherche du WS4 !

LE MATéRIEL (rappel)

Le Déus WS4 se compose d’un casque sans fil type « Backphone » avec oreillette de contrôle déclipsable et munie d’un petit écran. Il est livré en standard avec un disque DD 22,5 ou 28 cm sans câble et la fameuse canne  télescopique en « S » noire, brevetée XP. Le tout est alimenté par deux batteries lithium miniatures 9 g grande autonomie.

LE MENU

Les 7 réglages communs à tous les modes / programmes de recherche : 

– DISC/Discrimination 

– SENS/Sensibilité 

– GND/Balance manuelle des effets de sol 

– FREQ/Choix de la fréquence 

– TONE/Nombre de tonalités 

– VOLUME/Sortie audio 

– COIL/Choix du disque 

– P1 à P10/Programmes de recherche d’usine + 9 personnels de sauvegarde. …

La suite dans Monnaies & Détections n° 82

Détecteurs et plage

Si vous avez une prédilection pour le sable sec, toutes les marques peuvent se révéler d’excellents outils à partir du bas de gamme. Les objets, à faible profondeur, ne nécessitent pas la dernière « Formule 1 » au goût du jour. Cependant, avec la détection sur sable humide, les détecteurs « terrestres » émettent de faux signaux qui rendent leur utilisation difficile, voire impossible. La minéralisation trop forte crée un écran insurmontable pour le détecteur. La sensibilité de ces détecteurs baissée permet d’amoindrir les faux signaux, mais cela diminue énormément ses performances…

Certains détecteurs peuvent compenser et corriger ces effets de sol soit par un préréglage en usine, soit par un réglage automatique pour tous types de terrains ou par un réglage des potentiomètres, fait par le prospecteur. Les « ground adjust » ou « ground balance » dont ils sont munis permettent de franchir l’écran de sel du sable humide avec plus ou moins de succès suivant les marques.

Ces détecteurs vont du mi-de-gamme au haut-de-gamme. Une nouvelle génération de détecteurs, équipée d’un système « B.B.S. » (Broad Band Spectrum) – véritable ordinateur – repère la minéralisation pour s’en affranchir. Avec ce type d’appareils, il est préférable de travailler en mode tous métaux, de manière à balayer plus vite votre champ d’action sans rien perdre. Quand un son vous titille l’oreille…

La suite dans Monnaies & Détections n° 75