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La symbolique de la couronne

Origine et historique de la couronne 

Du latin « corona », de l’hébreu « atarah » (entourer), ou du grec « stéphanos », c’est d’abord à l’origine un ornement de tête fait de branches, d’herbes et de fleurs, en quelque sorte un bandeau ou diadème pour retenir la chevelure dans un premier temps, puis pour orner le tête afin de se distinguer. Selon Pline l’Ancien, le Dieu romain Bacchus fut l’inventeur des diadèmes et selon Athénée, les buveurs s’en paraient la tête pour se garantir des fumées du vin, plus tard seulement, en fit un insigne royal.

Couronne radiée sur la tête
d’Antiochus VI Dionisos sur
un tétradrachme d’argent du
Royaume de Syrie (145 av JC).

En Grèce, à l’origine, le diadème était fort étroit ; Alexandre adopta le premier le large diadème des rois de Perse, dont les extrémités retombaient sur les épaules. On ne sait en quel temps précis les empereurs romains prirent le diadème, innovation qui froissait la haine antique des Quirites contre les rois. C’est l’empereur romain Dioclétien qui prit le premier cet ornement d’une manière formelle. Les premières effigies des empereurs sont ornées de diadèmes ou de simples bandeaux. Plus tard, ils se ceignirent de couronnes rayonnées.

On retrouve diverses couronnes de toutes les matières, en exemple les couronnes de laurier, de lierre, d’olivier, de chêne, de pampre, de myrte, de roses, etc., ensuite un ornement symbolique porté par tous les souverains de toutes les nations, constitué de métal parfois en or affiné avec des pierres précieuses. Les Egyptiens portaient des couronnes et des diadèmes en lin ou en soie, de couleur puis d’autres en or et en argent. Les couronnes sont aussi des sujets représentés sur les médailles et les monnaies depuis la haute Antiquité, ce sont celles de laurier et d’olivier que l’on retrouve le plus souvent.

Dans l’Antiquité, la couronne était un objet de religion, d’honneur et de parure. Les premières furent consacrées aux divinités, aux princes et à des prêtres. Ce fut alors des marques de distinction ; on les voyait en usage dans les cérémonies religieuses ou civiles et dans les festins. On orna avec des couronnes les temples, les autels, les portes des maisons, les vases sacrés, les navires, les victimes et les tombeaux. Depuis Constantin Ier seulement, les empereurs romains sont représentés dans la numismatique avec le diadème enrichi quelquefois par des perles ou des diamants en un seul ou à double rang, c’est aussi depuis la même époque qu’il fut permis aux impératrices de porter le diadème.  …

La suite dans Monnaies & Détections n° 78

Bulgarie

Un tombeau Thrace, récemment fouillé au nord de la Bulgarie, pourrait bien avoir un lien avec Alexandre le Grand… Les archéologues y ont mis au jour d’anciens objets en or, dont un diadème avec des motifs d’animaux et un morceau de tête de cheval. Ces artéfacts exceptionnels sont datés de la fin du IVe ou début du IIIe siècle avant J.-C. et ont été trouvés dans la plus grande des 150 anciennes tombes d’une tribu Thrace, les Gètes, qui était en contact avec les Grecs de l’Antiquité.