On ne résiste pas au plaisir de vous montrer cette magnifique et rarissime fibule zoomorphe, le volatile a été désigné comme étant un hibou, probablement à cause de la taille de ses yeux, mais rien ne prouve qu’il ne s’agisse pas d’un autre oiseau… Découverte réalisée sur une fouille archéologique au Danemark sur l’île de Bornholm.
Fred a trouvé cette très jolie fibule zoomorphe gallo-romaine du IIe au IIIe siècle. Elle représente un chien, si je ne m’abuse, en position suggérant un déplacement de l’animal. Tout le corps contenait un emplacement pour de l’émail ou de la pâte de verre, dont il reste un peu de matière rouge.
Bonjour, je joins ces jolies fibules à mon message, si vous avez quelques précisions n’hésitez pas… Elles proviennent aussi de champagne berrichonne. Merci Steven
Très jolie fibules de type zoomorphe représentant un cheval ! Et certainement romain bien sûr, entre le I° et le III° siècle
Un nouvel envoi de Carol et Sadek dans l’Aude.un sceau de paysan avec un écu partagé par une fleur de lys et un motif floral ; La légende S(igillum)GORIE :DE.L—-IS. L’objet suivant est une petite fibule zoomorphe de la fin de l’empire romain au début de la période mérovingienne. L’animal stylisé est une abeille , on distingue au revers les point d’attache de l’ardillon en fer et sur les ailes les cercles ponctués typiques de la période représentée. Les monnaies quand à elles sont pour le denier une république romaine
De Didier, dans la Seine-maritîme, cette petite fibule zoomorphe contenant des restes d’émaux et représentant un jeune cerf, si je ne m’abuse III° siècle Et Didier continue avec ce cheval assis sur son train arrière, sur un très large socle de même métal. Je pense à un jouet de la fin XIX° à XX° siècle
Voilà une très jolie fibule celtique trouvée par Serge dans un bois de la Haute -Garonne. Le métal est un alliage ou l’argent semble être bien présent , la longueur maximum est de cinq centimètres. L’animal est identifié formellement grâce à son groin et sa queue en tire- bouchon, il s’agit d’un cochon. Le style est épuré, quelques sillons placés aux bons endroits et l’on devine les côtes , deux traits fins et parallèles forment les yeux, d’autres soulignent le museau et le groin. Les oreilles sont proéminentes et en alerte comme un animal qui ne relâche pas son attention. L’épine dorsale est légèrement crénelée et, enfin, les pattes sont coulées ensemble. La présence de rouille sur les pattes postérieures et recouvrant en grande partie celles- ci, on peut imaginer qu’il y avait le ressort et l’aiguille qui partaient de cet emplacement. A la réflexion, ce n’est pas très pratique a porter comme fibule, mais je ne vois pas quel autre usage lui donner. Bel objet de collection a admirer dans votre vitrine ,bravo! Mais il serait bon de bien noter l’emplacement de la trouvaille. Je le dis et le redis, l’information est plus importante que l’objet en lui même. A ce constat, les gens du CNRS adhèrent tous . Le petit personnel de la Drac, lui, y est encore réticent.
Inconnu nous envoie ses trouvailles : un sesterce de Posthume de flan irrégulier avec une patine brunâtre et joli portrait de l’empereur à droite cuirassé et orné de la couronne tétraradiée. La légende se lit facilement : IMP C M CASS LAT POSTUMUS PF AUG que l’on traduit par l’auguste empereur Marcus cassianius latinius posthumus le plus heureux . Au revers se distingue une galère navigant sur la gauche , la légende n’apparaît pas car le flan est trop court mais devait être : LAETITIA AUG SC la joie de l’empereur.. Une trace de rouille est présente sur cette face , estimation : 140 €. Une autre trouvaille intéressante dans le scann est la présence d’une fibule gallo-_romaine de type tortue du second siècle après Jésus –Christ. Le corps carré central était de pâte de verre verte et orné de quatre cabochons certainement emplis de la même matière ou de pierres semi- précieuses, le cercle intérieur était décoré de couleurs alternées en hélice. La pâte blanche a bien résisté au temps. Viennent enfin trois objets indéterminés dont il est difficile de tirer quelques enseignements car on ne connaît ni le métal ni les dimensions et qu’ils sont incomplets. Tout juste peut- on dire que l’objet cylindrique évidé présente une gravure illisible qui est plus récente que l’objet en lui même.