MONNAIES ET DETECTIONS

Pour les passionnés de la détection

Bienvenue sur le Blog Officiel
Monnaies et Détections

Articles taggés ‘général Ferrié’

Le détecteur Gutton

On peut souvent lire dans les revues spécialisées que les détecteurs de métaux apparaissent en France lors du débarquement des Américains en Normandie ou bien encore que les Allemands utilisaient des détecteurs de mines pour effectuer des recherches dans les châteaux ou sur les sites archéologiques afin d’alimenter en objets précieux les caisses du Reich… Puis l’on nous explique ensuite que les détecteurs reviennent sur le devant de la scène au début des années 70 avec les fabricants anglais, américains, mais est-ce vrai ? 

Les anciens se souviendront qu’en 1946, on pouvait acheter chez Manu France un détecteur de métaux à tête elliptique en bois, afin de rechercher dans son jardin des munitions non explosées, mais avant ? Et bien le premier détecteur de l’armée française fut fabriqué par un ingénieur bien français, dont le fils a inventé le radar ! Le dessin ci-contre date de 1917, le détecteur de 1915 ! Quand on cherche, on trouve dit le proverbe. Sur la couverture de Science and Invention, magazine américain de 1921, on pouvait facilement construire le même détecteur avec le plan page 335 (image en fin d’article) !

A la lecture du Bulletin officiel de la Direction des recherches scientifiques et industrielles et des inventions on apprend que c’est suite à des accidents en Lorraine, à la rencontre de socs de charrue et d’obus non explosés qui éclatèrent, que le préfet de Meurthe-et-Moselle, Monsieur Mirman, voulut début 1915 qu’un appareil soit étudié afin d’effectuer des recherches dans les terrains avant qu’ils soient remis en culture.

L’appareil devait être capable de détecter un obus de 75 mm de diamètre à 40 cm. Mais c’est grâce au général Ferrié qui connait un ingénieur extraordinaire que le détecteur va être rapidement fabriqué et en grand nombre d’exemplaires…

La suite dans Monnaies & Détections n° 73

Ci-dessus le premier détecteur de métaux, de mines ou d’obus pourrait-on dire, ce prototype date du début 1915 ; le dessin de 1917 provient le la revue scientifique Popular Mechanics. Il est le fruit d’un civil et non pas des militaires.