MONNAIES ET DETECTIONS

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Monnaies et Détections

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Les révolutions russes de février et octobre 1917 ont mis fin à un peu plus de 300 ans de règne de la famille Romanov en Russie. Pendant une année, le Tsar Nicolas II, son épouse, Alexandra Fiodorovna, et leurs cinq enfants, Olga, Tatiana, Maria, Anastasia et Alexis, sont déplacés d’un lieu à un autre. Ils sont fusillés dans la nuit du 16 au 17 juillet 1918. Dans l’article ci-dessous nous vous présentons un aperçu de la saga familiale des Romanov qui se confond avec l’histoire de la Russie pendant trois siècles.

Les premiers tsars de la famille Romanov

Mikhail Fiodorovitch est le premier Tsar Romanov. Il appartient à une famille de boyards (aristocrates orthodoxes). Il est non seulement le petit-fils de Nikita Romanovitch Zakharyin-Yuriev, beau-frère du tsar de Russie Ivan IV Vassiliévitch dit Ivan le Terrible qui règne de 1547 à 1584, mais aussi le fils de Fiodor Nikitich Romanov, patriarche de Moscou sous le nom de Philaret. Lui-même est élu Tsar de Russie par l’assemblée de notables russes, le Zemski Sobor en février 1613. Il règne sous le nom de Michel Ier jusqu’à sa mort en 1645. Cependant de 1618 à 1633 il partage le pouvoir avec son père, puis à la mort de celui-ci avec l’assemblée des boyards. Si pendant son règne la Russie perd des terres à l’ouest au profit de la Pologne et au sud au profit de l’Empire Ottoman, elle s’agrandit vers l’est en gagnant de nouvelles régions en Sibérie jusqu’au fleuve Amour. Son règne correspond à un début de développement économique de la Russie. Ainsi sous l’impulsion de son père un cadastre général est dressé pour favoriser la collecte des impôts, des fabriques d’armes sont créées et des liens commerciaux sont noués avec l’Angleterre, la Hollande et le Danemark. Du point de vue numismatique, Mikhail Fiodorovitch Romanov a frappé quelques monnaies d’or et de petites pièces en argent d’un kopeck, d’un demi-kopeck (denga) et d’un quart de kopeck (polouchka).

… La suite de l’article dans Monnaies & Détections n° 100

Chercheurs de trésors russes

Qu’ils se prénomment Andrej, Maxime, Evgueny, Olga, Alexander, Alexey, Vadim, Natacha, Anton, Sergey, Youry ou Vladimir, ce sont tous des chercheurs de trésors. En Russie les passionnés de prospection sont de plus en plus nombreux. Ils relatent souvent leurs recherches sur Internet et y présentent leurs découvertes.

Celles-ci sont très diverses et rappellent toujours que dans ce pays immense, qui couvre 11 fuseaux horaires, l’histoire est ancienne et mouvementée. Les conditions de recherche sont souvent difficiles en raison des distances à parcourir, d’une nature sauvage et de conditions climatiques parfois extrêmes. Mais les journées passées seul ou en groupe avec pour matériel un détecteur à métal d’un vieux modèle, une pioche et une pelle sont régulièrement récompensées par la découverte d’objets anciens qui rejoindront une collection personnelle, un musée local ou seront revendus à d’autres passionnés. Ces journées se terminent souvent par un repas autour d’un feu de camp puis une veillée où prospecteurs et amis les accompagnant dansent et chantent.

Andrey Yuryevich et ses amis avec leur matériel et une de leurs « Lada Niva ».

 

Quelques trésors

Dans les lignes qui suivent nous vous présentons quelques-unes des trouvailles réalisées ces dernières années par l’un ou l’autre de nos amis russes spécialistes de la chasse au trésor. Certaines de ces trouvailles sont très belles, d’autres exceptionnelles, d’autres encore insolites. Qu’elles soient d’une grande valeur financière ou qu’elles ne représentent pas beaucoup d’argent, elles sont toujours intéressantes.

En 2010, Arnix N. de Krasnoyarsk (ville du sud-ouest de la Sibérie) a trouvé un sac contenant 20 pièces de cuivre datant de la fin du XVIIIe siècle frappées pour circuler en Sibérie. Ces monnaies, émises à l’époque de la tsarine Catherine II, portent à l’avers dans une couronne formée de deux rameaux reliés par un ruban, le monogramme de l’impératrice, le millésime de frappe et les différents d’atelier. Sur le revers nous trouvons la légende « Monnaie Sibérienne » (Сибирская монета) ainsi que la valeur faciale (un denga, un kopeck, deux kopecks, cinq kopecks ou 10 kopecks) placée dans un écu couronné tenu par deux lévriers. Ces monnaies sont recherchées et ici leur état de conservation est excellent. Il s’agit d’une très belle trouvaille.

Plus récemment, en 2015, Roman M. a présenté sur un site Internet les objets qu’il a mis au jour lors de différentes fouilles. L’éventail des découvertes est vaste : quelques monnaies des tsars dont un magnifique rouble (монета Рубль) en argent frappé à Saint-Pétersbourg en 1764, des pièces de l’époque soviétique, de petits objets religieux et même des boutons métalliques. Pour nous permettre de bien juger de la taille des objets présentés Roman M. les a photographiés près d’une boîte d’allumettes…

La suite dans Monnaies & Détections n° 95