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Nefs, galères et navires

Qui n’a pas rêvé de découvrir sur une plage, un trésor monétaire provenant d’un navire, ramené par le brassage de la mer ? Sans être pirate, il convient dans cet article de démontrer toute l’importance de la dimension utilitaire des bâtiments maritimes d’autrefois, et d’en conclure que l’histoire s’est faite parfois au bord de la mer par tous les naufrages, les abordages, les conquêtes, les commerces, les haltes, les pêches et les pèlerinages.

Description

Gravure de 1810.
Construction de l’Arche de Noé.

La dénomination générale de navire s’applique à toutes les nefs qui servaient à établir aux continents des relations commerciales ou militaires. La condition des navires fut établie sur une règle invariable, quelles que soient du reste leur force et la nature des missions auxquelles elles furent destinées. Le nom de bateau – du celt « bat » voulant dire barque – reçoit le nom de navire lorsqu’il est ponté avec un rôle d’équipage conséquent destiné à effectuer des voyages réguliers hors des rades ou en pleine mer. La marine militaire évaluait le rang de ses navires d’après le nombre de canons et la marine marchande d’après leur capacité. Des noms furent donnés à chaque espèce, ainsi il y avait les vaisseaux, les galères, les galions, les frégates, les bricks, les goélettes, au dessous de celles-ci, se groupaient un grand nombre d’autres navires moins importants ou affectés à des usages particuliers, tels que : les bombardes, les cutters, les chaloupes canonnières, les caboteurs, les lougres, les cotres, les pinques, les balancelles, les bouliches, les djermes, les sloops, les galiotes, et la gabare, quoique cette dernière d’une dimension plus forte que les autres navires de flottille servait pour les transports des troupes ou des munitions de guerre. La marine marchande employait principalement les trois mâts, les clippers, les bricks, les goélettes, les tartanes, les chasses marée et les lougres. Le navire à fret était celui qui était loué pour transporter les marchandises. Le navire armé était celui dont il ne manquait rien pour appareiller. Le navire « armé en guerre » était celui qui comme le corsaire était prêt à prendre le large, dans le seul et unique but d’attaquer, ce dernier portait aussi le nom de « navire armé en course ». Un navire désarmé était celui qui n’avait plus de mât, plus d’artillerie à bord ni d’équipage. Le navire de conserve ou de convoi était le navire de guerre qui accompagnait les navires marchands pour les défendre s’ils étaient attaqués. Le « banqué » était celui qui était placé sur le banc pour y pratiquer sa pêche. Le débanqué est celui qui avait fini sa pêche ou qui s’était laissé dériver sur un banc par mauvais temps. Le cuirassé est celui qui possédait un blindage de fer.

Proue de navire surmontée d’un mât et de la propugnacula. Sesterce de Jules César et Octave Auguste.

Proue de navire surmontée d’un mât et de la propugnacula. Sesterce de Jules César et Octave Auguste.Le navire « sacré », était celui que l’on appelait ainsi chez les Grecs, les Egyptiens et les Romains lorsqu’il était dédié aux Dieux. Tel était celui des Egyptiens, construit en bottes de tiges de papyrus entrelacées, qui chaque année était dédié à Isis. Puis celui sur lequel ils nourrissaient pendant quarante jours le bœuf Apis, avant de le transférer de la vallée du Nil à Memphis dans le temple de Vulcain…

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