MONNAIES ET DETECTIONS

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Monnaies et Détections

Articles taggés ‘mines’

Contrebande d’or et de rubis

Le Mozambique a, d’après un récent rapport d’enquête, subi une perte colossale avec la contrebande d’or natif, une perte sèche, évaluée pour la seule année 2021 à quatorze tonnes d’or ! Et une quantité, non chiffrée, de rubis. Depuis la découverte, en 2011, et l’exploitation officielle de la mine de rubis de Montepuez, la mine a produit environ 530 millions d’euros de rubis ! Le filon de Montepuez produit à lui seul, 50 % de la production mondiale de rubis ! Mais, visiblement, une grande quantité de pierre et d’or sort clandestinement du Mozambique.
Ceci dit, la France n’est pas mieux lotie, officiellement la Guyane perd 10 tonnes d’or par an ! Ce chiffre était déjà le même il y a dix-quinze ans… On est donc sûrement plus près des 15 tonnes par an, voire bien plus ! À 52 000 euros le kilo, ça donne une somme d’argent gigantesque, avec un tel budget, on pourrait par exemple construire un hôpital ultramoderne et faire face à n’importe quelle pandémie, ce qui serait bien utile en Guyane…


Source : lefigaro.fr

La mine de d’or de Coglau

Elle est située au Pays de Galles, la pointe sud-ouest de l’Angleterre. Entre 1862, date de la première ruée vers l’or en Angleterre, et 1913, la mine d’or de Coglau délivra 2,4 tonnes d’or ! Un beau rendement pour une mine anglaise, on la croyait épuisé depuis, mais de nouveaux carottages à grande profondeur ont permis de détecter ce que les spécialistes nomment, une extension du filon mère, sur une distance de 550 mètres de longueur. Les premières estimations annoncent un pactole de plusieurs millions de livres sterling, or !


Source : dailytimes.com

Un Dauphiné pas si libéré

Dans « Exploitation minière et implantation castrale en Dauphiné », thèse soutenue il y a deux ans, B. Oury étudie la nécessité de s’assurer une exploitation sereine des métaux précieux pour ces puissants féodaux que furent les Dauphins du Viennois.

Médaille de bronze de Louis, ex-futur Dix-Neuvième de France et dernier dauphin du Viennois.

La capacité à extraire du minerai et d’en faire ensuite de la monnaie était une arme économique absolue pour les souverains, avant l’apparition de la monnaie fiduciaire. Il fallait d’abord se garantir un pourcentage le plus élevé posible de la production en respectant le droit coutumier, lequel était basé sur la sagesse ancestrale et garanti par la foi religieuse. Plus inattaquable qu’une constitution contemporaine ! Une fois ce pourcentage établi, il fallait assurer l’ordre contre les vols, pillages de guerre et autres joyeusetés que l’on pourrait qualifier de « médiévales » si ce n’était le lot quotidien et très actuel d’une large partie de l’Afrique équatoriale voire d’un département français d’Amérique du Sud. Après l’établissement de rondes de garde dans une tour à proximité de l’entrée de la mine, voilà l’argent, au sens propre, qui entre à pleins chariots dans les caisses du prince.
Ici nous résumons, ce n’est pas si simple. Si les Dauphins du Viennois sont devenus indépendants, c’est parce que le territoire sur lequel ils allaient étendre leur puissance était une parcelle de ce fameux royaume d’Arles (ou de Bourgogne-Provence) qui est tombé sous la coupe de l’empereur germanique en 1034, après deux ans de guerre contre Eudes de Blois, l’héritier légitime.
Oubliée dans l’immense empire qui va de la Meuse à la Vistule et de la Mer du Nord à l’Adriatique, la famille d’Albon va gérer son autonomie et ses mines fourniront son trésor. C’est l’empereur Barberousse qui accorde le droit de battre monnaie à Guigues, en 1155. C’est la date fondatrice du monnayage delphinal, dont on sait qu’il survivra jusqu’au XVIIIe siècle avec le fils aîné du roi de France. Avec L’Argentière, Brandes et Fangeas-Faravel, les dauphins possèdent trois beaux filons qui alimentent les ateliers d’Arisan, Crémieu, Romans, Serre et Tronche près de Grenoble. Une nouvelle campagne de prospections, à la fin du XIVe siècle, ne permit pas de trouver des filons nouveaux et rentables (avec les techniques de l’époque).

Ecu d’or du dauphin Louis, futur Onzième de France.

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En terrain miné

1930, les ingénieurs allemands se lancent dans le développement d’une mine antichar. Après cinq années d’essais et de recherches, elle entre en production au cours de l’année 1935, sous le nom de : Tellermine 35. (photo 1)

Elle a un corps principal en aluminium, d’environ 30 cm de diamètre pour un poids total de 9,1 kilos, le détonateur/allumeur (photo 2) est lui en laiton, un plateau coulissant, système assez simple et efficace… Lorsque la charge de rupture dépasse le point de rupture d’une goupille pré-calibrée, celle-ci casse, et elle libère un ressort supportant un percuteur qui frappe l’amorce, qui elle-même va enclencher la mise à feu des 5,5 kilos d’explosif, du TNT.

Le plateau supérieur comporte différents marquages : Sicher pour sécurité et Scharf pour armé. On y trouve aussi un numéro de série se terminant par l’année de production et un sigle, l’aigle nazi ; suivant les années, on peut aussi y trouver la croix gammée ! Les premiers modèles seront jugés trop sensibles, leurs mises à feu se déclenchant avec une charge de 90 kg, elles seront recalibrées à 100 kg sur le bord du plateau et 200 kg au centre du plateau.

La suite de l’article dans Monnaies & Détections n°112 …

Mine de tungstène et d’or

Le tungstène a la particularité d’être le métal le plus proche de l’or, en ce qui concerne le poids, les deux métaux ayant quasiment la même masse volumique, 19,30 pour l’or // 19,25 pour le tungstène, les faussaires se servent d’ailleurs de cette particularité pour fourrer les lingots d’or avec du tungstène… La grosse différence entre les deux métaux, c’est leur dureté, l’or est malléable et fond à 1064°, le tungstène lui est extrêmement dur et réfractaire, son point de fusion est à 3422° ! Il est assez rare de découvrir, à l’état natif, les deux en même temps, c’est pourtant ce que vient de révéler la société “Apollo Minérals” qui envisage de demander un permis d’exploitation pour l’ancienne mine de Salau en Ariège, une mine de tungstène fermée en 1986. Les dernières analyses prouvent que le filon de tungstène est toujours rentable et qu’en plus il contient de l’or ! jusqu’à 16 g par tonne de roche sur les meilleurs veines et 8 g par tonne pour le reste, en plus du tungstène. C’est le seul filon de tungstène connu en France. La demande de ce métal est en hausse constante, c’est la Chine qui détient les plus grosses réserves mondiales de tungstène, 60 % pour les filons connus, et qui fournit plus de 80 % de la demande mondiale. Il serait intéressant de savoir si des prospecteurs ou orpailleurs d’Ariège ont déjà découvert des pépites ou paillettes de tungstène ? Attention, si vous trouvez une pépite de tungstène, de couleur grisâtre et inoxydable comme l’or, ne mordez pas dedans, comme pour tester une pépite d’or, là, vous risquez d’y perdre une dent…
Sources : ladepeche.fr & 20minutes.fr

Spécimen

Toujours de l’or, cette fois il s’agit de mineurs professionnels de la mine de Beta Hunt à Kambalda, dans le Goldfields occidental, Australie. A 500 mètres de profondeur, les mineurs sont tombés sur une découverte exceptionnelle et rare, même pour eux : des spécimens regorgeant d’or natif !
Les spécimens, dans la recherche d’or natif, sont des blocs de quartz où l’on voit les filaments d’or cristallisés, courir et suivre les veines de quartz. Plus le spécimen est gros, plus le résultat visuel est impressionnant. Six spécimens très riches en or ont été découverts, pour un poids total de 2000 kilos ! le plus gros, baptisé King Henri, pèse à lui seul 94 kilos !
La masse d’or est impossible à déterminer avant concassage et broyage… Il y a autant d’or à l’intérieur qu’à l’extérieur. Les plus petits seront peut-être vendus tels quels, comme objets de collection, mais les plus gros, après avoir été exposés quelques semaines, seront broyés pour en extraire l’or. Une découverte estimée par la mine de Kambalda à plusieurs millions de dollars, le filon s’annonçant comme très riche…
Source : coinnews.net

Quand le coup de pelle fait boum !

Plus de 400 tonnes de munitions sont découvertes et détruites tous les ans en France, les services de déminage estiment qu’il faudrait encore 700 ans pour débarrasser le territoire national de ce fléau encore potentiellement mortel. 

Qu’elles soient dans les champs, les bois, immergées à proximité des côtes, sous des complexes urbains ou enfouies dans le sable des plages, les munitions sommeillent et deviennent avec le temps terriblement instables.

Les différents types de munitions

Ces munitions sont majoritairement originaires des trois derniers conflits qui ont ébranlé l’hexagone, à moindre échelle, celui de 1870-1871, puis vient la Première Guerre mondiale, première guerre industrielle de l’ère moderne et enfin la Seconde Guerre mondiale.
Ces munitions ont été perdues lors d’accrochages, n’ont pas fonctionné lors de leur utilisation, abandonnées dans la débâcle ou ont été cachées puis oubliées par les belligérants.
On peut identifier plusieurs types d’engins de guerre :
– les cartouches d’armes légères (fusils, pistolets, mitraillettes…) ;
– roquettes et missiles ;
– grenades de toutes formes ;
– projectiles de mortiers ;
– mines antipersonnelles aussi diverses que variées ;
– projectiles d’artillerie (avec un chargement toxique, explosif, éclairant, incendiaire…) ;
– projectiles air-sol avec le même type de chargement mortel.

L’origine

Prospecter sur le littoral français peut se révéler dangereux à proximité de certains bâtiments militaires ou sur des plages ayant connu le débarquement allié.
Deux côtes sont susceptibles de receler en quantité, des restes explosifs de guerre encore actifs et il est essentiel d’éviter d’y prospecter. On peut noter également que des arrêtés réglementent, et parfois interdisent, l’accès de ces plages du débarquement. A chaque prospecteur de se renseigner au préalable sur son futur lieu de recherche.
Les côtes du débarquement de Provence (à la mi-août 1944) entre Toulon et Cannes, sont à éviter…

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