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Articles taggés ‘Mongolie’

Des pièces de la Horde d’or retrouvées fin juin à Moscou

Moscou, capitale de la Fédération de Russie, ne cesse de grandir. Les villages qui l’entourent sont petit à petit englobés dans cette ville qui compte aujourd’hui près de 13 millions d’habitants. Partout on construit, on transforme ou l’on rénove. C’est à l’occasion de travaux sur les rives de la rivière Malaya Sosenka dans l’ancien village de Kommunarka qu’une équipe d’archéologues a découvert fin juin 2020 de nombreux objets anciens datant pour la plupart de la fin du XVe et du début du XVIe siècles.

Dirham d’argent de Toqtamysh Khan
(782-801 / 1380-1398).
© NumisMall.com

La Horde d’or

Guerriers mongols.
© portalostranah.ru

Le terme de Horde d’or représente un état mongol, le khanat de Kiptchak (du nom des anciens occupants de la région) dirigé par une dynastie issue de Djötchi, le fils aîné de Gengis Khan. Ce khanat s’est implanté en Russie centrale du milieu du XIIIe siècle jusqu’au début du XVIe siècle. Le territoire du khanat de la Horde d’or créé en 1240 couvrait un espace immense : s’étendant depuis les steppes du nord de la mer Noire – où fut établie la capitale, Saray (près de l’actuelle Volgograd) –, il englobait le bassin de l’Oural, le cours inférieur du Don, du Donetz, du Dniepr et de la Volga, le Kazakhstan et la Sibérie jusqu’à l’Irtych au nord du lac Balkach. La soumission des principautés de la Russie est conduite dans les années suivantes par Batu, fils de Djötchi. Toutes les villes de la Russie, sauf Novgorod, sont ruinées par cette invasion.
Le territoire de la Horde d’or commence à se morceler en 1430, avec la création du khanat de Crimée par un descendant du fils de Djötchi, entre l’embouchure du Dniestr et du Dniepr, celle du khanat de Kazan en 1438 puis du khanat d’Astrakhan entre la Volga, le Don, le Kouban et le Terek en 1466.
Pendant ainsi environ 200 ans, sous l’autorité d’une succession de Khans, les soldats de la Horde d’or pillent la région, brûlent les villes, écrasent et rançonnent les populations locales ou les réduisent en esclavage. Les Tatares de Crimée poursuivent leurs incursions jusqu’au règne de Catherine II où le khanat de Crimée est rattaché à la Russie, après la défaite du dernier des descendants régnant de Gengis Khan face aux Russes en 1783. Aujourd’hui encore en Russie le souvenir de ces guerriers à cheval est présent et maintient une diffuse inquiétude dans les mémoires.

La plupart des terres étaient des steppes. Près de 6 millions de km² de terres appartenaient aux dirigeants de la Horde à son apogée. © histerl.ru

La suite de l’article dans Monnaies & Détections n°113 …

Un tyrannosaure dans le salon…

Depuis le film Jurassic Park et ses dérivés, le Ty-Rex est certainement l’un des dinosaures les plus recherchés par les collectionneurs, à condition d’avoir la place où le caser ! Un riche américain du Wyoming qui possédait un vaste salon… en avait acquis un l’été dernier, pour la modique somme de 1,05 million de dollars ! Hélas pour lui, le squelette provenait de Mongolie, pays qui possède une loi toute spécifique sur les fossiles. Tout fossile de dinosaure quel qu’il soit découvert en Mongolie est ipso facto considéré comme trésor archéologique et sa vente ou importation totalement illégale. Les douanes américaines sont donc remontées à l’acheteur et ont saisi un squelette de tyrannosaure ! Ce qui ne doit pas leurs arriver tous les jours…

Source : artmediaagency.com

 

La muraille de Chine s’est égarée en Mongolie

© William Lindesay

Le « mur de Gengis Khan », vestige de fortification haut de 2,5 m perdu au sud du désert de Gobie, en Mongolie, ne doit rien au célèbre conquérant de la Chine mort en 1227, ou même à ses descendants : il aurait été construit vers 115 av. J.-C. par les empereurs chinois de la dynastie des Han occidentaux, affirment les membres d’une expédition internationale dirigée par le géographe britannique William Lindesay. Le mur ferait partie d’un rameau aujourd’hui disparu des fortifications édifiées par les Han, construites précisément pour protéger l’intérieur de la Chine, et liées à l’ensemble appelé « Grande Muraille ». Si les portions les plus connues des célèbres remparts ont été construites par les empereurs Ming au XVe siècle, la construction du complexe de défense le plus grand du monde (8851 km) a débuté en 403 av. J.-C.

Source : Focus, 08/05/2012