MONNAIES ET DETECTIONS

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Monnaies et Détections

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105.5

Je suis Pierre d’Ille et Vilaine (35). Un jour Gilles Cavaillé m’a demandé pourquoi j’aime détecter en forêt. Pris de court je ne lui pas répondu comme je l’aurais voulu. Voici ma réponse : Quand il fait trop chaud il y fait meilleur. Quand le bruit nous envahit, on y est bien. Quand le vent fait rage, on y est à l’abri. Les odeurs, les couleurs sont sublimes. Les plus belles trouvailles que j’ai faites ont souvent été en forêt. En dehors des caves, des greniers, des étables, des coins reculés, où peut-on cacher un bien ? La forêt ! On y est tranquille pour enfouir un bien dans l’espoir de le récupérer. Et je ne parle pas des champignons ! Le jeudi 8 novembre 2018, en forêt du Pertre (35), j’ai trouvé l’anneau avec ses 4 crochets (5 kg) qui servait à tirer les troncs en forêt (19e siècle je pense). 100 mètres plus loin, je trouve une broche en argent marquée « Alsace-Lorraine 1914-1915 », au centre “Jeanne d’Arc” avec la croix de Lorraine et un buste “1412-1431”. 500 mètres plus loin au bord d’un étang, je trouve une perle en plomb (collier je pense millénaire). Bravo pour tous vos efforts qui rejaillissent sur chacun de nous. Pierre 35
Joli texte, merci. Concernant l’anneau en fer d’environ 17 cm de diamètre, nous penchons aussi vers cette utilisation. Avec ses deux pics d’une quinzaine de centimètres opposés qui se plantaient dans les troncs à transporter et les deux petits anneaux qui eux, devaient être pris dans un ensemble en bois rigide, on ne lui voit pas d’autres utilisations.
Vous avez de même trouvé une broche concernant Jeanne d’arc et les deux terribles premières années de la Première guerre mondiale. Nous n’avons pas trouvé de références directes sur ces deux évènements. Il s’agit donc d’un bijou patriotique pour la défense de la patrie.
Quant au plomb, il ne s’agit pas d’un élément de parure, nous le verrions plus à sa place comme plomb de filet pour alouettes comme cela se faisait à l’époque.

98.02

Pour ID, ces trois petits objets : cette petite figurine ou médaille ou broche, trouvée un après-midi dans un labour du GARD, on y voit un personnage sur un cheval tenant un étendard. De même pour cette croix que j’ai pris pour une croix de guerre au sorti de terre, mais après je pense plutôt à une croix chrétienne. MERCI GUGU13
Il s’agit très vraisemblablement d’une broche ou figurine représentant Jeanne d’Arc, XIX-XXe. En effet les divers symboles habituels sont représentés : l’étendard, personnage féminin et épée à la main sont classiques.
La « petite cuillère » est gallo-romaine, en bronze, pour le Ier au IIIe siècle. Il s’agit peut-être d’un instrument chirurgical.
Enfin la croix est intéressante, de bronze avec des traces d’argenture, il s’agit d’une reproduction de croix templière avec un motif central à l’intersection, une rosace. Il ne nous a pas été possible d’identifier un ordre religieux se regroupant derrière cette croix. Elle semble moderne et estimons sa période au XIXe siècle.

Traces de la grande guerre et artisanat de tranchée

Dès le début de la guerre de 1914, une activité fut mise en pratique dans les tranchées en attendant les assauts contre l’ennemi. Les soldats eurent besoin de s’occuper l’esprit et commencèrent à travailler le métal des obus tirés pour y graver quelques motifs décoratifs et le souvenir de leur campagne. Le conflit se transforma assez vite en guerre de position, les poilus eurent le temps d’élaborer cette activité qui fût en fait, un moyen de se remonter le moral.

Les soldats fabriquèrent ainsi de très belles œuvres à partir de morceaux de métal, on pouvait avoir aussi bien des obus finement ciselés, ou des petits objets comme des coupes-papiers, des ustensiles de bureau comme des portes-plumes faits à partir de cartouches de fusils, des crayons ou des briquets, en passant par des tabatières, des encriers, des petites voitures, des avions, des boîtes à bijoux richement décorées de motifs floraux ou encore des bagues destinées aux épouses et fiancées. Beaucoup de ces objets portaient le nom et la date de la campagne, et le nom de celui qui avait réalisé l’œuvre y était parfois inscrit. On fabriquait des crucifix à partir de cartouches de fusils, et ils pouvaient contenir à l’intérieur des petits morceaux d’éclats d’obus d’un blessé en guise de piété et de protection. L’activité manuelle des œuvres obligeait l’esprit du poilu à se concentrer sur ce travail créatif permettant, non seulement de faire plaisir à un proche pour un cadeau valorisant, mais aussi d’en améliorer l’ordinaire par la vente des œuvres réalisées, et surtout à oublier l’anxiété provoquée par les dangers, le stress des combats et des blessés.

Bagues en aluminium.

Bague sertie de fleurs.

Coupes-papiers en cuivre.

Une lettre de décembre 1915 témoigne de la fabrication fréquente d’objets : « Je t’envoie un porte-plume que j’ai fait pendant mon séjour à l’infirmerie avec deux cartouches boches que j’ai soudées, et deux bagues, une pour toi, l’autre pour ma mère. J’en ai aussi deux autres pour mes nièces Lucie et Anne que je n’ai pas tout à fait finies ». Le travail effectué, permettait ainsi d’entretenir un lien affectif avec les membres de la famille. Selon une lettre de novembre 1914 d’un officier, la matière première était récupérée sur des munitions allemandes : « Mes hommes trouvent mille petits moyens ingénieux pour se distraire, actuellement la fabrique des bagues en aluminium fait fureur, ils les taillent dans les fusées d’obus, les boches fournissent la matière première à l’œil, certains soldats sont devenus très habiles et je porte moi-même une jolie bague parfaitement ciselée et gravée par un légionnaire ».
La récupération des obus nécessitait beaucoup de prudence car de nombreux soldats inconscients et pressés de récupérer la marchandise des boches, se contentaient de prendre des munitions non explosées. Une lettre d’un soldat de juillet 1915 en témoigne : « Il y a eu ce soir deux soldats morts et cinq blessés, c’étaient des soldats qui avaient touché un obus qui n’était pas explosé, pour avoir de l’aluminium afin de faire des bagues ».

Poilus au travail d’obus.

Cendrier en forme de képi de poilu.

Le travail de l’artisanat de tranchée était aussi pratiqué par des blessés en convalescence ou des prisonniers. L’origine de l’activité datait déjà du XIXe siècle. On pratiqua beaucoup cet artisanat qui évolua tout au long de la première guerre et perdura jusqu’à la deuxième guerre de 1940 et même après. Toutes ces œuvres sont aujourd’hui très recherchées par des collectionneurs et passionnés d’art et de militaria, elles sont regroupées sous la dénomination d’artisanat de tranchées. Les pièces les plus élaborées proviennent de France en Yser et de Grande-Bretagne. Ces deux pays recèlent les plus beaux exemplaires ouvragés et intéressants.

… La suite de l’article dans Monnaies & Détections n° 92

Journal d’un CDD (Le Coin du Disque du Déus)

Axel avait vainement passé la matinée à chercher une grotte sur une ligne de collines couvertes de forêts. Elle était pourtant bien mentionnée sur la carte d’Etat-major, à quelques encablures au-dessus du chemin de randonnée, avant d’arriver au col qui offrait un point de vue superbe sur la vallée. Il avait traversé des ronciers, des bandes de fougères presqu’aussi hautes que lui, quelques plantations de résineux, mais surtout des taillis dominés par des chênes et des frênes. Il avait aperçu sous le lierre et la mousse des murets d’épierrements clôturant d’anciennes parcelles cultivées, retournées à la forêt. Il avait longé des éboulis de roches, des pitons calcaires, d’impressionnantes dalles de pierres verticales. Mais de grotte, point. Il y avait tellement de végétation qu’il avait dû passer devant sans la voir. Il était onze heures passées, une chaleur étouffante commençait à monter, même sous les arbres. Il décida de revenir à la voiture et repartir vers un autre endroit pour l’après midi. Il commença à descendre le versant en se guidant sur les clarines du troupeau de gasconnes qu’il avait vues dans le pré longeant le chemin de randonnée. Quand il sortit enfin des fougères et des ronces et qu’il sauta sur le sentier retrouvé, il fit détaler deux chevreuils qui disparurent sans un bruit sous le couvert. Puis il vit arriver un basset trainant une laisse rouge d’une longueur invraisemblable.
Il vint lui sentir les chaussures brièvement, puis repartit très vite en flairant sur la piste des chevreuils. Arriva alors un vieux monsieur, pantalon et gilet de treillis camouflé, avec un gros sac plastique de grand magasin, bien gonflé.
Il s’arrêta à hauteur d’Axel en posant le sac contre sa jambe : il débordait de girolles ! « Hé bé, lui dit Axel, vous avez chargé ! Félicitations ! » « Oh c’est rien, dit l’homme, d’habitude il y en a beaucoup plus ! Mais la chaleur et le sec sont arrivés d’un coup, faudrait un bon orage, et puis la lune n’est pas bonne… »
Axel lui demanda s’il savait où se trouvait la grotte qu’il n’avait pas trouvée.
« Ah oui, la grotte, mais bien sûr que je la connais…ça fait plus de quarante ans que je chasse ici, j’ai mes coins à champignons partout dans le coin… vous l’avez là-haut, à huit ou neuf cents mètres, mais il n’y a plus de chemin maintenant pour y aller, la végétation a tout gagné, on coupe plus le bois. D’ailleurs, c’est même pas une grotte, c’est juste un trou… » (Et Axel se rappela alors les paroles de Daniel l’Ariégeois* à propos de cet endroit : « mais je l’ai faite et refaite cette grotte, il n’y a rien, c’est juste un trou, même pas un son, rien. »)
« Bon, dit Axel, je ne vais pas remonter et refaire tout ce chemin pour un trou. » « Il y a trop de végétation, dit l’homme, revenez cet hiver, mais après la chasse, vous la trouverez plus facilement. » Il reprit son sac de girolles et commença à marcher, le chien s’était arrêté plus loin et attendait. « Pourquoi vous lui laissez cette longue laisse » demanda Axel en le suivant. « C’est une zone de chasse, ici, c’est interdit de laisser les chiens libres, il faut les tenir, à cause du gibier, il y a les gardes, et puis aussi les agents de l’ONF, il faut les tenir… moi je le tiens comme ça, tè, avec cette corde, que s’il sort du chemin il s’accroche de suite, comme ça, il embête pas le gibier… »
Ils continuèrent à marcher en parlant gibier, champignons, disparition des fermes et des champs et avancée de la forêt. Quand ils arrivèrent au bout du chemin de randonnée, sur la petite route qui menait à la grosse ferme, en contrebas, vers laquelle s’étaient regroupées les gasconnes, le chien était déjà couché à l’ombre d’un petit 4×4 noir garé sur la berme. L’homme ouvrit le hayon arrière, posa son sac de girolles, sortit une écuelle métallique et une bouteille d’eau, et fit boire le chien. Axel continua pour remonter le bout de route vers son propre véhicule garé plus loin. En marchant, il fut, comme le matin, émerveillé par la vue magnifique sur les ruines d’un vieux château cathare perché sur un piton, une vue inhabituelle sur le site qu’on ne pouvait avoir que de cet endroit. Il se débarrassa du sac à dos dans la voiture, prit son casse-croûte à l’ombre, le dos calé contre le socle d’une croix en pierre grise portant un visage gravé. Puis il reprit sa voiture pour redescendre dans la vallée par une méchante route étroite en lacets, avec des bandes entières de goudron arraché par les gelées et les orages.
Il traversa plusieurs villages, puis une petite ville où il savait qu’un pan entier de sapins avait été coupé. Mais quand il arriva en vue du parking de la fontaine où il pensait se garer, il vit qu’il était fermé par une banderole rouge et blanche de chantier. Il y avait une pelle mécanique, un camion benne, et quatre ou cinq hommes avec des pelles. Axel ralentit pour chercher où stationner, put faire demi-tour une centaine de mètres plus loin, et revint se garer au bord de la route bien avant la fontaine. Il prit son sac à dos et marcha vers le chemin qui montait dans la forêt vers la coupe de sapins. Quand il fut à la hauteur du chantier, l’un des hommes qui paraissait être le chef car il n’avait aucun outil, s’approcha de lui : « Bonne balade, dit-il, mais il faudrait emballer le Déus mieux que ça ! » « C’est pas vrai, dit Axel en s’arrêtant net, un prospecteur ! » (En effet, le bout de canne du Déus, avec le méplat aimanté pour la télécommande, dépassait un peu du sac à dos). « Tè, un peu oui, que je prospecte, ça fait plus de quinze ans ! » Et ils commencèrent à discuter ! Axel appris qu’il habitait la petite ville, qu’il travaillait pour le Conseil Général, et qu’il s’occupait justement de l’aménagement et l’entretien des sites touristiques et des chemins de randonnée. Ils parlèrent bien sûr de trouvailles (il avait à son actif des monnaies, des bijoux, des boucles, des pointes de flèches, des armes blanches, des sceaux, mais aussi beaucoup de pierres taillées), d’endroits (il connaissait la grotte qu’Axel avait cherché le matin mais lui non plus n’y avait rien trouvé), de machines (il possédait trois Déus : l’un pour lui, un pour son épouse et un pour sa fille car ils prospectaient tous les trois, il avait gardé toute la gamme des XP successifs : Aventis, Gmax, Goldmax…). Axel lui dit qu’il voulait aller faire la zone sur laquelle les sapins avaient été coupés car il pensait que le sol devait être décapé par les engins tirant les grumes. « Ouais, vous pouvez y aller, j’y suis passé plusieurs fois, c’est encore assez propre, mais l’herbe commence à être haute, j’ai pas trouvé grand-chose, quelques pièces, rien de bien vieux… »

… La suite de l’article dans Monnaies & Détections n° 91

Journal d’un CDD

Axel était parti tôt le matin pour aller « faire » un terrain à la limite de l’Aude et de l’Ariège. Il s’était dit que ce champ, situé à quelques mètres en contrebas d’une église médiévale, toujours en service mais éloignée du hameau de plusieurs centaines de mètres, avait du servir de jardin pour le prêtre desservant. Le presbytère devait être le bâtiment délabré attenant à l’église. On voyait par une fenêtre sans carreau un amoncellement de bancs et de vieilles chaises dépaillées ainsi qu’un étroit chariot en bois noir sur quatre roues qui devait être le corbillard pour les messes des morts et pour aller jusqu’au cimetière derrière l’église.
Il traversa la haie de broussailles qui couvrait la pente sur une dizaine de mètres entre l’église et le champ, mais quand il fut au bord du terrain il eut une mauvaise surprise : c’était semé, il voyait la terre fraichement travaillée et les petits grains blanc d’engrais… Il réfléchit où il pourrait aller, passant en revue les terrains qu’il connaissait dans le coin. Il ne voulait pas avoir fait presque une centaine de kilomètres pour rien, d’autant plus que la journée s’annonçait belle après tous ces jours de pluie. Il pensa à un château en ruine dans la montagne, sur lequel il n’était pas revenu depuis au moins cinq ans. Il n’était qu’à une vingtaine de kilomètres, et n’imposait pas un trop long détour par rapport au chemin de retour. Il retraversa donc la haie d’épines pour remonter à la voiture en notant qu’il devrait revenir sur ce terrain en hiver. Pendant qu’il mettait le Déus dans le sac à dos, il entendit soudain un bruit de tracteur et vit arriver un premier tracteur bleu attelé d’une énorme presse verte à balles rondes, suivi d’un second tracteur qui avait dû être orange et qui tirait une interminable remorque à plateau chargée de grosses balles de foin. Il courut vite vers la route et fit signe au premier tracteur de s’arrêter. Le conducteur ouvrit la porte de la cabine de son côté, c’était un tout jeune garçon, Axel lui demanda si c’était eux qui travaillaient le champ en bas de l’église et s’il était semé. « Oui, il est à nous, mais pourquoi vous me demandez ça », répondit le garçon en souriant. Mais Axel le sentait méfiant et pressé.  « Ben je fais de la détection, avec un détecteur de métaux, et comme ce champ est près de l’église, je me disais qu’il y avait peut-être des trucs anciens à trouver… mais il me semble qu’il est semé… » « Ah oui, ça, semé, il l’a été oui, mais les palombes et les pigeons ont tout mangé, 40 hectares de tournesol à refaire, on a pour 4 500 euros de semences en tout, on devait le refaire en début de semaine mais avec ce temps on n’a pas pu, et comme le foin a séché on l’a emballé et on finit de le rentrer… On va venir resemer après… mais pour ce qui est d’aller dans le champ, allez demander à mon père, c’est lui qui est derrière. »
Axel le remercia et se dirigea vers le second tracteur qui hoquetait bruyamment avec des jets de fumée noire. C’était une cabine ouverte, sans portes latérales. Il se haussa sur le marchepied, salua et demanda s’il pouvait aller prospecter dans le champ en attendant qu’ils viennent semer. « C’est quoi, ça, prospecter ? Qu’est-ce que vous voulez faire dans ce champ ? » dit l’homme. Axel lui expliqua mais dû répéter car le premier tracteur était reparti dans un bruit de moteur assourdissant. « Allez-y, allez-y, de toutes façons on va décharger et on revient semer, attendez-nous, on verra bien ce que vous faites ». Axel ne fut pas sûr qu’il ait compris ou entendu ses explications sur la détection, mais la réponse lui convenait tout-à-fait. Il le laissa donc repartir, revint à la voiture, reprit le Déus et le piochon et retraversa la haie pour descendre dans le champ. Il commença à prospecter aussitôt. Il eut rapidement des sons de ferreux, des douilles de chasse, de bosquettes et de 22 long rifle, plusieurs anneaux de chaines rongés de rouille, un morceau de rasette de charrue, une boucle, deux médailles religieuses, trois plombs de sacs, un morceau de bracelet de cuivre, plusieurs piécettes : neuf doubles tournois, deux oboles des rois d’Aragon, un denier royal très usé, un petit bouton militaire du 26e, un tiers d’une pièce de la Révolution, très épaisse : on pouvait lire : « LA NAT(ion) », un plomb de scellé portant un écu et au revers « 38 c », divers artefacts de cuivre ou de laiton, une petite boucle médiévale, un chaton de bague-sceau portant un « B » entouré de deux oves, une minuscule plaque-boucle méro très érodée, deux petites plaques décoratives en cuivre, et une agrafe à double crochet dont l’un était cassé… Comme il y avait aussi des bouts d’alu, des anneaux de cuivre, des morceaux d’outils agricoles, un bout de catadioptre rouge dans son cercle d’alu, des valves de vélos, des vis, des écrous cassés, des bouts de verre, de la poterie grise ou noire, des chutes de zinc, Axel pensa qu’il était peut-être bien sur le jardin du presbytère mais que beaucoup d’objets venaient sûrement du travail du champ et des épandages de fumier.

… La suite de l’article dans Monnaies & Détections n° 90