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Monnaies et Détections

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Les Vikings à Paris !

Les archéologues polonais viennent de faire une découverte assez surprenante, un trésor de monnaies carolingiennes découvert dans la région des lacs de Mazurie, situé dans le nord-est de la Pologne, les lacs de Mazurie sont constitués de plus de 2 000 lacs. Le trésor, composé de 118 monnaies d’argent, principalement des deniers à l’effigie de Louis le Pieux (778-840), le fils et héritier de Charlemagne et d’une « unique » obole de Charles II le Chauve (823-877).
Bien que la découverte soit accréditée aux archéologues, on sait que les premières monnaies ont été découvertes par un prospecteur à l’aide d’un détecteur de métaux ! Les rares journalistes qui en parlent le présentent comme un prospecteur accrédité…
Le trésor a été découvert dans un endroit désert, hors de tout contexte archéologique, seul un détail sort de l’ordinaire, la proximité de deux affluents de la Vistule et la présence du site viking de Truso, à environ soixante kilomètres au nord du trésor, en passant par le fleuve. Ce contexte particulier et la présence de l’obole fait penser aux archéologues polonais que ce trésor serait une partie de la rançon extorquée à Charles II le Chauve, par les Vikings pour épargner Paris en l’an 845 !
Ça reste une hypothèse, mais c’est le seul trésor viking découvert dans la région qui ne se compose que de monnaies franques, tous les autres dépôts comportent au moins des dirhams et bien souvent d’autres monnaies et surtout les dates des monnaies « collent » avec le siège de Paris en 845, un seul détail cloche, il n’y a que 118 monnaies !
C’est bien faible comme rançon pour épargner Paris, donc si les monnaies proviennent bien de la rançon, ça ne peut être qu’une fraction du trésor, la part d’un chef ou d’un guerrier ; en conclusion, il y a de fortes chances pour que d’autres trésors du même genre attendent d’heureux inventeurs dans la région des lacs de Mazurie…


Source : lefigaro.fr

Casimir le Grand

Les archéologues polonais semblent prendre exemple sur le système anglo-saxon, plus pragmatique et réaliste en matière d’archéologie. Plutôt que d’essayer de lutter « en vain » contre les prospecteurs, « un combat perdu d’avance vu les millions de détecteurs en circulation », ils en tirent partie, quand c’est possible. Récemment, des archéologues étaient intrigués de voir affluer des centaines de prospecteurs dans la forêt de Sanok, au sud-est de la Pologne, à la limite de l’Ukraine. Une petite enquête a déterminé que des prospecteurs avaient découvert un « spot » prometteur, délivrant des centaines de carreaux d’arbalètes ! Et sûrement bien d’autres choses… Des fouilles lancées sur le sommet du site et une recherche plus méticuleuse avec l’aide de prospecteurs a permis d’établir qu’il s’agit sans aucun doute du site d’une importante bataille médiévale, plus de 200 carreaux d’arbalètes ont été collectés en quelques jours. Probablement le résultat de l’attaque de site fortifié Ruthène, par l’armée de Casimir le Grand (1333-1370), roi de Pologne, qui d’après les chroniques de l’histoire, s’empara des camps fortifiés « ruthènes » dans cette région. L’enquête archéologique se poursuit…

Source : thefirstnews.com

La bataille de Grunwald

15 juillet 1410, les forces polono-lituaniennes s’engagent dans une bataille titanesque contre les Teutons (les Allemands de l’époque). La bataille de Grunwald est de nos jours considérée comme l’une, si ce n’est « la », des plus grandes batailles médiévales d’Europe ! 50 000 hommes s’affrontèrent sur le champ de bataille ! La plupart des chefs et grands chevaliers teutoniques furent tués ou fait prisonniers et l’ordre teutonique ne se remit jamais de cette magistrale défaite.
Depuis maintenant sept ans, les archéologues polonais font des campagnes de fouilles sur le site de la bataille, de vastes champs et des marais. Cette année, ils ont eu l’idée de faire appel à des prospecteurs et 70 bénévoles équipés de détecteurs de métaux ont ratissé une zone bien définie. Une multitude de pointes de lances a été découverte ainsi que de nombreux artefacts métalliques, et plus rare, deux haches médiévales ont été trouvées au détecteur.
Des haches datées du 15e et sans aucun doute contemporaines de la bataille. Les charniers de la bataille, contenant sans doute un grand nombre de chevaliers, avec leurs artefacts de toutes sortes, sont eux introuvables à ce jour. Il est déjà prévu de faire appel aux prospecteurs pour l’année prochaine, ce premier essai ayant été une réussite, il a permis la découverte de plus d’objets métalliques « en une fois » que sur les sept dernières années !

Source : thehistoryblog.com

Le trésor de l’ancien château de Nowy Sącz en Pologne

En juin 2020 des travaux de recherche archéologique sont menés par l’Association d’histoire et d’exploration de Sądecczyzna à proximité des ruines de l’ancien château de Nowy Sącz, ville située de nos jours au sud-est de Cracovie en Pologne. Ce château a connu de nombreuses destructions et reconstructions depuis son édification voulue par le roi Venceslas II roi de Bohême, fondateur de la ville en 1292. Au tout début du XIVe, il souhaita transformer une tour de guet en bois sur une colline par un château en pierres. C’est son successeur Ladislas Ier roi de Pologne et surtout son fils Casimir III qui firent réaliser la construction du château terminée en 1360. Ce château, à partir de 1569, se situait dans la République des deux nations, c’est-à-dire la réunion au sein d’un même État de la Pologne et du grand-duché de Lituanie. Les deux pays avaient le même statut. Ils avaient un monarque commun élu par la diète unique et une seule monnaie. Cet État avait aussi la particularité d’être multiethnique et multiconfessionnel. C’est cette liberté religieuse qui conduisit une nombreuse population juive à s’y installer.

Nowy Sącz est située au sud-est de Cracovie en Pologne. © GoogleMaps

L’histoire du château de Nowy Sacz

La tour du forgeron aujourd’hui. © mojamalopolska

Le château initial, construit entre 1350 et 1360, est ravagé par deux incendies en 1522 et 1611. Reconstruit de 1611 à 1615, le nouveau château est en grande partie détruit pendant la guerre dite du Déluge qui oppose de 1650 à 1665 la République des deux nations et la Suède. En 1768 et 1769, deux nouveaux incendies se produisent et laissent le château en ruines. Une partie des bâtiments est restaurée au XIXe siècle et au début du XXe siècle. En 1938, le château est enfin entièrement rénové et il abrite un musée. De 1939 à 1945 les soldats allemands l’occupent et s’en servent de caserne et de poudrière. En 1945, les Partisans polonais font sauter la plus grande partie du château dans le but d’empêcher les Allemands d’utiliser la poudre pour détruire la ville. Il ne subsiste aujourd’hui du château qu’un très petit élément de rempart et une tour, dite du forgeron, très endommagée lors de la destruction de 1945 mais reconstruite en 1959 et consolidée en 2016.

Le château en 1841. © dessin de M. Marynowski

La tour du forgeron et quelques maisons en 1899. © dessin d’Andrzej Sokołowski

 

La suite de l’article dans Monnaies & Détections n°114 …

Le mur

Découverte étonnante pour des ouvriers sur le chantier de construction d’un immeuble, en Pologne dans la ville de Poznan. Les ouvriers sont tombés sur les restes d’une fondation gigantesque, un mur de plus de 4 mètres d’épaisseur et dont la base se trouve à 7 mètres de profondeur sous le niveau actuel ! Les archéologues pensent qu’il s’agit là des restes de l’enceinte fortifiée de la première capitale du pays ! Les historiens et les archéologues l’imaginaient dans la ville voisine de Gniezno, sans avoir jamais réussi à la trouver et pour cause, puisqu’ils ne cherchaient pas au bon endroit… La datation laisse penser que ce mur fut érigé entre l’an 968 et l’an 1000, d’après les chroniques de l’histoire il mesurait 12 mètres de haut pour 4 mètres de large à sa base et entourait entièrement la première colonie de Barbares qui fit souche et fonda sous le règne de Mieszko I, ce qui allait devenir l’actuelle Pologne. Les promoteurs du chantier sont inquiets, avec une telle découverte, il n’est pas dit que l’immeuble voie le jour…


Source : thefirstnews.com

Un trésor caché par les Vandales retrouvé après 1800 ans

Goths et Vandales sont dans notre imaginaire des peuples conquérants que fuyaient les populations locales d’Europe. Ces deux tribus germaniques se sont installées dans les années 100 après J.C. en Pologne, l’une au nord, l’autre plus au sud. Selon le professeur Andrzej Kokowski de l’Institut d’archéologie de l’Université Marie Curie-Skłodowska de Lublin, elles se sont combattues vers la fin du deuxième siècle ou au début du troisième siècle lorsque les Goths descendent vers le sud pour s’installer sur les rives de la mer noire. Le trésor découvert récemment à Cichobórz dans la commune polonaise de Hrubieszów au sud de Lublin près de la frontière ukrainienne nous rappelle cette période.

Fin du deuxième siècle : les Goths combattent les Vandales pendant leur “grand voyage” de la Scandinavie à l’Europe du Sud-Est. © d’après Google maps

La découverte du trésor

La presse polonaise nous indique qu’en 2019 un agriculteur du village de Cichobórz, dans la commune polonaise de Hrubieszów, se déplace dans un champ récemment labouré. Certains journaux expliquent qu’il y ramasse ici et là des bois perdus par des cerfs pendant l’hiver alors que d’autres sous-entendent qu’il recherche des objets anciens. Son regard est soudainement attiré par un petit disque brillant. C’est un denier romain en argent ! Il regarde autour de lui, et il en voit un autre, puis encore un, et encore un autre… Il les recherche avec fébrilité et en ramasse ainsi des centaines. C’est incroyable, extraordinaire, stupéfiant. Il est euphorique. Il réfléchit à ce qu’il doit faire et décide de se rendre au musée d’Hrubieszów, la commune dont dépend Cichobórz. Les responsables du musée le reçoivent, l’écoutent et envoient un agent sur place. Rapidement celui-ci découvre d’autres monnaies. Une fouille minutieuse du champ est alors organisée et au total 1753 monnaies sont trouvées sur une surface de quelques centaines de m². Probablement que la boîte qui contenait ces pièces a été brisée par le soc d’une charrue lors du labourage du champ et que les pièces ont été dispersées. Bartłomiej Bartecki, le directeur du musée Stanisław Staszic à Hrubieszów est abasourdi. C’est l’un des plus importants trésors monétaires romains trouvés en Pologne qui vient d’être déposé dans son musée.

La suite de l’article dans Monnaies & Détections n°112 …

Chasse aux trésors en Pologne

Une carte aux trésors pouvant conduire vers onze trésors ! L’histoire paraît trop belle pour être vraie, mais dans le doute… 

Il y a quelques mois, une loge maçonnique qui détenait le journal intime d’un officier allemand de la Seconde Guerre mondiale, le SS Standartenführer Egon Ollenhaue, a rendu public le contenu de ce journal. (photo 1) La raison évoquée pour le divulguer seulement en 2019, soit 74 ans après la fin de la guerre, étant qu’elle voulait que toutes les personnes dont les noms sont cités dans le journal soient décédées. Admettons vu leurs passés c’est assez compréhensible…
Cet officier allemand, raconte sa vie sur environ 500 pages, et au cours de son journal il nous apprend qu’il a participé – si ce n’est organisé – aux caches de 11 dépôts d’or ! Et autres objets de valeurs, ainsi que des œuvres d’art, la plupart de l’or provenant de la région où il était affecté, en Silésie, une des 16 régions administratives de Pologne et bordée par les frontières actuelles de la Tchéquie et de la Slovaquie. Toutes les caches auraient été réalisées dans les derniers mois de la guerre, alors que l’Armée rouge décimait les lignes allemandes, là aussi c’est assez réaliste !

 

La suite de l’article dans Monnaies & Détections n°110 …

1000 pièces d’argent

Un trésor du 17e siècle caché dans une église du 14e ! Découverte à l’actif d’une équipe d’archéologues polonais à proximité de la ville de Barczewo. Une majorité de monnaies polonaises de faible valeur à l’époque, des groschens, quelques pièces prussiennes et lituanienne, toutes en argent et ayant été frappées sous le long règne du Roi Sigismund III Vasas (1587-1632). La plupart des monnaies ont beaucoup circulé, l’une d’elle est même percée, laissant penser qu’elle fut un temps portée comme médaille. Le contenant, intact, est original pour un tel dépôt, une petite tasse de céramique émaillée qui était remplie à ras bord et qui est à elle seule un trésor.
Source : thefirstnews.com

Fibule or not fibule ?

C’est la question que l’on peut se poser en regardant les photos de cet objet en argent recouvert de feuilles d’or, découvert par un bûcheron polonais, dans une forêt de Poméranie. Malheureusement aucune des photos fournies par le musée de Okręgowe Koszalin ne montre l’objet dans sa totalité ! Difficile de se faire une idée, il est présenté comme un clip ou agrafe. Des fouilles lancées sur le site de la découverte ont permis de découvrir trois autres clips du même métal et rien d’autre ! Il n’est pas impossible que les morceaux de photo, montrent plusieurs clips… Les responsables du musée ont avancé comme hypothèse : la possibilité d’un marchand ambulant de fibules ? On ne peut pas vraiment dire, que ça fasse avancer le schmilblick…
Source : thefirstnews.com

Torque

Un jeune homme de 25 ans qui se promenait dans une forêt en Pologne a découvert deux torques en or datées de l’âge du bronze ! Il n’a pas eu besoin de détecteur, son téléphone lui a suffi. Alors qu’il parlait à sa petite amie, tout en marchant les yeux fixés au sol, il a aperçu un bout de fil jaune qui dépassait de l’humus et brillait au soleil ! Le premier est constitué d’un seul fil d’or torsadé, le second rassemble plusieurs fils d’or réunis par une boucle. Tous les deux sont constitués de fils très fins. Des découvertes similaires ont déjà eu lieu en République tchèque et en Allemagne.
Source : thefirstnews.com