MONNAIES ET DETECTIONS

Pour les passionnés de la détection

Bienvenue sur le Blog Officiel
Monnaies et Détections

Articles taggés ‘procès’

43 kilos d’or…

Disparus, mais pas pour tous les mondes, évidemment. Un procès hors norme sur le monde assez opaque, il faut bien le reconnaître, des marchands d’or, dans le nord de la France. A Erstein plus précisément où la société Orest poursuivait plusieurs de ses désormais ex-employés pour vol d’or. Des vols commis sur plus d’une dizaine d’années sans que personne ne s’en aperçoive ! Pourtant équipée de détecteurs de métaux et d’un système de vidéo surveillance, Orest qui fournit de grands joailliers en alliances, Cartier, Boucheron, Van clef & Appel…, n’a rien vu venir, les employés indélicats avaient trouvé des parades : les rondelles d’or de 20/30 g sortaient dans les chaussures de sécurité, la coque métallique des dites chaussures faisant forcément sonner le détecteur… Au dire de certains des prévenus, ça passait aussi avec des plaques de 150 g dans les chaussettes ! D’autres encore dissimulaient des bagues dans leurs téléphones portables, à la place de la batterie. L’or était ensuite revendu à des marchands d’or en Alsace qui étaient aussi sur le banc des prévenus, poursuivis pour recel. Plusieurs peines de prison ferme ont été prononcées et le montant cumulé des amendes se monte à 978 000 euros, l’équivalent de 43 kilos d’or, bien que la société pense avoir été flouée d’au moins 82 kilos !

Sources : dna.fr & estrepublicain.fr

L’État perd son procès contre un chasseur de météorite !

Le 23 juin 2010 je trouvais, pour mon plus grand bonheur, la troisième plus grosse météorite de France…

Il est environ 17 h, quand je découvre à l’aide d’un détecteur de métaux (Technipulse) cette météorite de 364 kg, dans la forêt domaniale de « Le Mont-Dieu » qui est le plus petit village de France, 28 habitants.

Je vais résumer les faits, car je vous ai déjà relaté cette histoire, avec tous les détails, dans les N° 60 et 62 de Monnaies & Détections, et vous conter sommairement l’histoire du procès.

Résumé des faits

Après avoir fait quelques jours plus tôt la connaissance et sympathisé avec un ancien garde-forestier M. Thomé, il m’obtient auprès du chef de district l’autorisation de prospecter dans la forêt domaniale du Mont-Dieu avec le garde de l’ONF en activité.
Nous allons lors de cet après-midi découvrir deux petits morceaux de météorites, que M. Thomé conservera sous sa garde pour la nuit. Le garde de l’ONF m’ayant autorisé à continuer de prospecter seul, c’est après avoir déplacé et garé mon véhicule, que, en coupant à travers bois et ayant allumé mon détecteur, je suis tombé par hasard sur ce qui allait être la troisième plus grosse météorite de France !

Le lendemain matin, vers huit heures, M. Thomé et le garde viennent me rejoindre et sont surpris de la découverte fortuite que j’ai faite la veille. Depuis l’heure de ma découverte, j’ai eu le temps de bien dégager la terre qui emprisonnait la météorite, j’ai juste laissé une colonne de terre en dessous d’elle, comme un piédestal !

Le fonctionnaire de l’ONF essaie de joindre au téléphone un de ses chefs, sans succès.

Décision est prise de faire appel à un agriculteur M. Jean-Marie qui vient avec son tracteur équipé d’une fourche. Il va sortir sans problème la météorite que je vais mettre en dépôt dans une grange chez lui.

A partir de là, tout va aller très vite, Madame Le Maire est prévenue de la découverte, ainsi que Monsieur le Président du Conseil Général (qui dépêchera sur place dans les jours qui suivent son Directeur de la Culture). Par courrier j’informais Monsieur le Préfet des Ardennes et lui demandais d’appliquer l’article 716 du civil, comme il l’avait fait en 1994.

Tout va pour le mieux, tout le monde se réjouit au village de cette découverte. C’était sans compter sur un appel du…

La suite dans Monnaies & Détections n° 76