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Monnaies et Détections

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Les pseudo rouelles à rayons enfin demystifiées

Souvent présentées à tort comme rouelles celtiques à rayons courbés dans divers magazines dans les années 1990 et début 200, ces objets en plomb ou alliage de cuivre d’un diamètre constant de 23-24 mm pour un poids de plus ou moins huit grammes sont coulés dans un moule bivalve et sont parfaitement usinés et centrés, ce qui indique une production industrielle moderne. Tous les exemplaires découverts possèdent un axe en fer, ce qui exclut une production antique. L’hypothèse la plus crédible étant soit une roue de jouet ancien ou de mécanisme lui aussi ancien.

Ces objets ne sont pas fréquents à découvrir en prospection. Pour ma part, j’ai déniché un seul exemplaire en plomb que j’ai cassé à l’époque de la découverte en 2005 comme objet indéterminé moderne. J’avais pensé à l’époque à une roue de jouet ancien, sans plus. Malgré avoir consulté un grand nombre de sources et d’ouvrages sur les jouets anciens, le mystère resta insondable. Encore une fois, ce fut par le plus grand des hasards que le mystère tant énervant fut résolu.

En effet, ce fut la lecture d’un catalogue de la maison Auction Team Breker de Cologne du 13 mai 2023 qui me dévoila enfin la clé du mystère, cette maison étant spécialisée dans la vente d’antiquités techniques, c’est-à-dire d’objets de science et technologie, de musique mécanique, photographie et film.

Dans ce catalogue, deux objets ont directement attirés mon attention à cause de petites roues à rayons courbés similaires à nos artéfacts indéterminés.

Trois de ces petites « roues » à rayons courbés étant présentes sur un kinematofor à air chaud daté vers 1898, et une autre roue sur un piano orchestre mélodico des années 1900, ces objets n’étant pas des roues de jouets mais bien de petites poignées remontoirs servant à remettre à zéro divers mécanismes, mais étant également des poignées de pad de vis de serrage. Il existe divers modèles de ces poignées à rayons courbés, à 4, 5 ou 6 rayons et en divers diamètres, en plomb, fer, alliage de cuivre. En réalité, il existe une très grande gamme de ces poignées, équipant quantité de jeux de science et technique.

La suite de l’article dans le magasine N°134 de Monnaies&Détections

Il était un fois une influenceuse

Bonjour

Lu dans la Provence du 2 décembre Ça peut débuter un peu comme une fable de la Fontaine;

Il était une fois une influenceuse

Qui partait avec son détecteur de métaux

Et devant ses découvertes, elle creuse

puis, fière s’expose sur les réseaux sociaux…

Joël

“Il était une fois, dans le pays de France, Des juges sévères, sans aucune clémence. Trois pièces romaines, un Louis d’or trouvé, Conduisent à des peines, la rigueur sans pitié.

Pourtant, dans ce même monde judiciaire, Des multi-délinquants, source de colère, Libres sans condamnation, malgré leurs crimes, Laissant la population dans un triste abîme.

Deux poids, deux mesures, la population s’alarme, Les jugements divergent, et le malheur désarme. Un sentiment grandit, d’injustice profonde, Il est temps d’agir, réclamant une onde.

La France interpelle, s’inquiète et demande Une justice équitable, sans que rien ne commande. Ces juges, bienveillants ou sévères, égarés, Doivent offrir à tous, un jugement équilibré.”

 Au-delà de ce petit exercice poétique sans prétention pratiqué pour répondre à Joël ,on retiendra trois choses de cet article bien tourné, dans le listing de ses trouvailles, un louis d’or soit une valeur de 350 euro sur un total de valeur historique de 440 euros soit un différentiel pour les monnaies et objets archéologiques de 90 euros , autant vous dire que dans les objets archéologiques  retenus , il devait y avoir des clous d’hypo-sandales  a la tonne….  Et la procureure parle de « vestiges inestimables » Comment se foutre de la gueule des français ? Alors que l’on est payé par ces mêmes français ! Et l’avocat de la DRAC, Monsieur Antiq (non non, cela ne s’invente pas !) estime que le fait de posséder trois détecteurs est un fait factuel de pillage ! Il est évident qu’il est dans son rôle et qu’il utilise toutes les ficelles, mais est ce que l’on traite de braconnier tout chasseur possédant plus d’un fusil de chasse ou tout pécheur ayant plus de deux gaules dans son patrimoine ? L’avocat de la défense aurait pu dégonfler cela très simplement. Quand à Xavier Delestre, on le sait, il n’a jamais été à la hauteur de son poste et se contente de tâches subalternes que se farcissent  d’habitude tous les stagiaires.

Quand je vois ce qui se passe dans ce pays, j’ai de plus en plus de mal à payer mes impôts…

Gilles Cavaillé

Sommaire 134

Vécu
4 Cahiers de prospection 2010 – 2011
8 Le trésor du Kentucky
10 Le trésor du docteur Garcia
12 Hotchkiss, un monde d’épaves
14 Detecting Finds
Actualités
16 Il était une fois une influenceuse…
17 Évolution du blog de la revue
18 Menhirs bretons
19 Brèves
Archéologie
28 La destinée muséale du « petit guerrier »
de la Bouëxière (Ille-et-Vilaine)
Artéfacts
31 Découverte d’un badge de saint Christophe
32 Les pseudo-rouelles à rayons courbés
enfin démystifiées
34 Les badges sportifs et des fêtes des fous
des XII-XVIe siècles
Histoire
40 En quête d’Arthur
43 Les rebelles de la forêt
44 Trésors de l’Arizona
Numismatique
47 Les derniers rois de Navarre
48 Le IV ne suivra pas III
50 Jérôme, ou le bonheur d’être frère
48 À propos de trois euros billets fautés
52 Où sont les Wendes ?
53 Agenda
Technique de propection
54 Au bord du chemin
Trouvailles
56 Monnaies/objets
64 Courrier
66 Librairie
67 La photo insolite !

Edito 134

Que cette nouvelle année vous soit propice et vous apporte son lot de bonheur, de joie, de santé et de trouvailles sans intérêt pour l’archéologie. Les sots ! Il est évident que les prospecteurs français ne déclarent plus rien. Cette démagogie affichée de nos fonctionnaires de la culture ripoux, bornés et incompétents est dans l’air des temps. Hélas la conjoncture mondiale ainsi que l’état déplorable dans lequel se trouve notre pays fait passer au dernier plan des médias ce qui, pour nous, reste primordial pour une prospection sereine dans un environnement calmé. Il faut continuer à se battre pour faire changer les choses. A propos de changement, je suis heureux aussi de vous apprendre que dorénavant vous pouvez vous abonner à la revue et acheter les magazines sans intermédiaires en passant par le Blog monnaiesdetections.com et vous y trouverez aussi la base de données de vos trouvailles publiées depuis 2001 dans les numéros. Un très bel outil pour identifier vos monnaies et objets sans perte de temps en lecture sur des pages web non représentatives de votre recherche. J’espère vous y voir très nombreux !

 Bonne lecture

Gilles Cavaillé

La dynastie Yi

Puisque la dynastie des Kim a été évoquée dans le n° 130 de M&D, consacrons-nous à
celle des Yi, qui, elle, a régné sur plusieurs siècles et sur toute la Corée.

E n 1423 de notre ère, le roi Sejong introduit des monnaies de cuivre d’une valeur de 1 jon qui
comportent à l’avers les caractères (chinois) o-son-t’ong-bo. Ce type va perdurer deux siècles, il est remplacé par le sang-p’yong-t’ong-bo. Lequel va circuler, lui aussi deux siècles, nous emmenant à la seconde partie du XIX e siècle… Il sera coulé dans 52 ateliers différents qui se différencient par une marque d’atelier au revers (en caractère chinois) accompagnée d’un chiffre de monnayeur. Rapidement, des monnaies de deux jons, faisant un peu plus de 9 grammes seront émises, alors que celles d’un
jon varient de 4 à 4,5 grammes. En plein milieu de cette “période” sang-p’yong-t’ong-bo, précisément en 1742, les chiffres coréens pour désigner, au revers, le fourneau du monnayeur sont remplacés par un caractère chinois pris dans le “Livre des 1000 caractères”. 1 et 2 jons, c’était un peu court pour échanger ; aussi, en 1793, l’on fit des monnaies de 10 jons (chip-jon-t’ong- bo à l’avers, toujours en chinois) … De tailles variables, au revers nu, elles sont rares, car leur émission cesse l’année de l’avènement d’un géant en Europe (ce qui n’a rien à voir mais permet de retenir la date) : 1804. Pendant deux années, on s’essaya à une monnaie de 100 jons, laquelle déclencha une inflation colossale avant d’être retirée en 1868. Cet échec pour le commerce, mais rentable pour l’État, amena une autorisation de circulation pour les sapèques chinoises. L’empire de Chine étant alors le suzerain du royaume de Corée, son écriture
étant pratiquée par les lettrés de préférence à l’alphabet coréen, les monnaies de l’immense voisin représentèrent bientôt un tiers de la circulation monétaire. En 1883, une monnaie de 5 jons fut brièvement émise, là aussi avec des tailles variables et, donc un nombre incroyable de variétés. Toutes ces monnaies furent massivement exportées après 1906, pour la refonte, afin de pallier à la pénurie mondiale de cuivre. Mais depuis 1894, la Corée est sous influence japonaise. L’Empire du Soleil Levant a rem- placé la suzeraineté, toute théorique, de celui du Milieu lequel consacre toutes ses maigres ressources militaires à lutter contre les Français au Tonkin depuis dix ans. Exit la Chine, donc, et arrivée des Japonais qui sont
rapidement défiés par les Russes. Eux aussi aimeraient bien mettre la main sur la péninsule coréenne mais leur défaite inattendue contre les Japonais va accélérer la chute de la monarchie coréenne qui ne peut plus jouer sur plusieurs tableaux. Avant de la liquider, les Japonais

La suite de l’article sur le numéro 133 de la revue Monnaies&Détections.

Voici une histoire rocambolesque mais bien réelle qui m’est arrivée et que je vais vous conter.

Le début de cette histoire de chasse a commencé en 2015 : quand quelqu’un s’était inscrit sur un forum de météorites, et que j’ai répondu à sa bienvenue sur le forum. Il s’était rapproché de moi pour mes compétences dans le milieu de la détection. Au bout d’un an, après m’avoir emprunté mon matériel (qu’il s’est fait une joie de démonter sans me le dire avant, mais s’en est vanté après) et ayant pompé tout ce qu’il y avait à pomper comme connaissance il a décidé de reprendre sa liberté pour aller chasser cette météorite dans l’Aube sans moi. Au mois de juin 2023, je suis présent au salon des météorites à Ensisheim où je fais la connaissance de Daniel qui au bout de deux jours me fait la proposition d’aller chercher des météorites dans le département de l’Aube. Il m’apprend qu’il a déjà participé à une recherche en 2019 mais que le partage n’a pas été équitable, il connaît le coin où il faut chercher pour en trouver. Oui, pourquoi pas ! Après Ensisheim, je suis allé rendre une visite à une amie à Châteauvillain en Haute-Marne. Voyant que le lieu de la chasse n’était qu’à 120 km de là, je n’ai pas résisté à aller y faire un tour ! Sur place, j’ai appelé mon coéquipier et avec son concours je me suis rendu sur le lieu où il avait trouvé
des météorites et marqué un point GPS, enfin c’est ce que je croyais, car cela remontait déjà à 4 années et les souvenirs dans la tête et visuels sur le terrain peuvent être tout autre. Du coup, je suis reparti voir Daniel. Chez lui, j’ai récupéré des photos qu’il avait prises lors de sa recherche en
2019 et surtout plein de renseignements et d’autres photos sur Facebook ou sur les sites des découvreurs qui ont eu la générosité de poster pour se mettre en valeur avec les dates de leur découverte (ça m’a été très utile avec Google Earth). J’ai découvert par la même occasion les déconvenues de ses ex-coéquipiers ainsi que la rancœur qu’ils avaient tous les uns avec les autres. La chasse est programmée pour début août. Mais le temps n’est pas du tout au beau et mes véhicules tombent en panne en même temps ce qui repousse mon départ

J’arrive sur la zone le 14 août par le sud d’Origny-le- Sec, avec l’aide des photos publiées et récupérées sur internet. Je cherche des peupliers, arbres très rares sur le secteur. Je vais mettre du temps à les trouver, je ne suis pas du bon côté du village : c’est au nord qu’il me faut chercher ! Je vais réussir à avoir ma première autorisation d’un propriétaire : Mr D, c’est le petit-fils de la première météorite trouvée à Origny-le-Sec. Son terrain est situé au nord où je vais détecter avec mon grand cadre 2 m x 2 m, mais trop au nord pour apercevoir les peupliers. Par contre, je serai juste à côté d’un tout petit bois où je
ais pouvoir passer mes deux premières nuits dans ma voiture. Et quelles nuits… Alors que celle-ci est presque noire, je vais voir passer plusieurs fois des voitures tout feu éteint ??? La deuxième nuit, j’entends gratter comme un rongeur du côté de mon moteur. Du coup, je me lève, j’ouvre le capot, je fais du bruit, j’allume le moteur en espérant avoir fait fuir l’intrus ? Je me recouche et m’enferme dans la voiture (comme toutes les voitures d’aujourd’hui elles ne sont pas discrètes avec leurs feux clignotants à l’ouverture et à la fermeture des portes) et c’est là que j’entends une voiture débouler tous phares allumés et me braquer une lampe de forte puissance dans le pare- brise qui m’aveugle complètement.

La suite de l’histoire dans le numéro 133 de la revue Monnaies&Détections

Cahier de prospection 2010

Suite des cahiers de prospection tenus après chaque sortie depuis 1993
par un fidèle abonné de la revue. Alexandre

Jeudi 21 octobre 2010
De 11 h à 16 h je m’en vais à Dicies pour faire le champ tout le long du chemin de Bordeneuve, car hier en allant à Toulouse j’ai vu qu’il avait été travaillé, d’ailleurs de l’autre côté du chemin dans le champ du notaire il y avait un tracteur en train de herser les restes de tournesol. Je suis très déçu : juste deux liards de France très rognés et quantité de bouts de plomb. Vers midi Gilbert et Laurent amènent la moissonneuse et commencent à ramasser le maïs, Franck vient les rejoindre pour les aider. (Le soir vers 23 h quand je rentrerai de chez mon fils je verrai les phares de la machine qui continue à travailler dans la nuit, tant mieux, car c’est à l’emplacement du maïs justement qu’il y a le plus de trouvaille

Lundi 25 octobre 2010
Le matin, il pleut un peu. Roger va chercher Domi en début d’après-midi puis ils passent me prendre et nous partons à Rieumajou. Il s’est levé un grand vent, froid et violent, qui pousse les nuages gris. Je ne monte même pas sur le plateau, je vais directement dans l’angle du champ, côté ferme (juste un petit bronze, même pas un DTL) puis je remonte derrière la petite cabane de vigne en briques. À l’aplomb du mur du fond, à un mètre l’une de l’autre, deux pièces en argent : un Antoninien, puis un denier de la République. Malheureusement le soir à la maison en les nettoyant, je vais m’apercevoir que le
denier est fourré, et percé en plus ! Rien d’autre que ces deux pièces. Puis je rejoins Roger et Domi qui sont restés sur le plat. Ils n’ont rien trouvé , nous repartons à 18h

Mercredi 27 octobre 2010
Je pars à 7 h du matin pour la tour de Belfort dans les contreforts de la Montagne Noire. C’est dans le bas
de cette tour en ruine qu’il y avait la carcasse d’un chevreuil qu’un renard avait dû traîner jusque-là, la première fois où nous y sommes allés avec Domi. J’arrive vers 9 h 30. Il a gelé cette nuit, c’est la première fois. Tout est blanc. Mais la journée va être magnifique, soleil et ciel

la suite de l’article dans le numéro 133 de la revue Monnaies&Détections.

Trouvaille 133.15 bis

Bonsoir, Merci pour la publication dans votre dernier numéro, je vous soumets d’autres photos, en vous remerciant par avance de l’intérêt que vous voudrez bien leur porter. Un écu de louis XV, issu  d’une boursée, dans son jus. (Dommage pour la rayure sur le portrait).  Une médaille pour faire écho à votre dossier sur la médaille de la rue du bac. Un scellé de sac, également en écho à votre dossier sur l’as de Nîmes 😉 (12mm) une Morlon du 10ème S. amicalement, Pierre

En second, la célèbre médaille de la rue du bac, appelée ainsi du nom de la rue qui abrite la chapelle de la Médaille-Miraculeuse. C’est là, rue du Bac à Paris, que la religieuse Catherine Labouré de 24 ans vit à trois reprises la Vierge Marie, au cours de l’année 1830. Elle l’a décrite comme portant un vêtement de soie blanche et un voile de même couleur qui descendait jusqu’au sol. Elle portait une couronne de douze étoiles et ses pieds étaient appuyés sur une demi-sphère écrasant une tête de serpent. Les mains de Marie portaient une boule surmontée d’une croix, et ses yeux étaient levés au ciel. À ses doigts, des anneaux ornés de pierres diffusaient des rayons de lumière sur le sol, symboles des grâces que la Vierge souhaitait dispenser. “Ces rayons sont le symbole des grâces que je répands sur les personnes qui me les demandent.” Ainsi Catherine Labouré a-t-elle rapporté les paroles de Marie. “Faites frapper une médaille sur ce modèle. Les personnes qui la porteront avec confiance recevront de grandes grâces.” Tout en précisant que sur le revers de la médaille, serait frappés un “M” et deux cœur surmontées d’une croix : les cœurs de Jésus et de Marie entrelacés. Cette médaille, la fameuse médaille miraculeuse, est aujourd’hui portée par des millions de personnes dans le monde entier. À la mort de la religieuse, en 1876 il s’en était déjà écoulé plusieurs millions. Et de nombreux miracles lui étaient attribués. Vous possédez bien sur un exemplaire ancien en argent, et la cassure de la bélière est à l’origine de la perte de cette médaille.

On termine par un plomb de sac au symbole bien connu de la ville de Nîmes, COL NEM NIMES le crocodile enchainé au palmier, au revers : la fleur de lys centrale entourée du nom du fabricant (illisible) de la marchandise contenue dans le sac scellé. Datation XVIII° siècle

Trouvaille 133.15

Bonsoir, Merci pour la publication dans votre dernier numéro, je vous soumets d’autres photos, en vous remerciant par avance de l’intérêt que vous voudrez bien leur porter. Un écu de louis XV, issu  d’une boursée, dans son jus. (Dommage pour la rayure sur le portrait).  Une médaille pour faire écho à votre dossier sur la médaille de la rue du bac. Un scellé de sac, également en écho à votre dossier sur l’as de Nîmes 😉 (12mm) une Morlon du 10ème S. amicalement, Pierre

Un écu louis XV 1764L  donc Bayonne, Fréderic Droulers nous apprend que ce millésime pour Bayonne a été frappé en très grand nombre, selon lui, une estimation de 2.4 millions de pièces. Il divise donc la cote de moitié pour des frappes tirées à moins de deux cent mille exemplaires. Et il y a effectivement sur la toile un grand nombre de ces monnaies en vente pour 1764 L  ce qui parait logique en égard de l’estimation de tirage. Ref : DY1680. Venons-en à  votre exemplaire, il est TTB, un vrai TTB pas les TTB que l’on peut voir sur ebay qui sont souvent des B++ à TB-. On voit la légère usure de la monnaie qui se traduit par la disparition de certaines nervures des feuilles de la couronne ainsi que des mèches de cheveux notamment au niveau de la tempe. Votre monnaie s’évalue entre 150 et 180€.

Trouvaille 133.14

bonjour,  romaine trouvée dans le Gard davidou23 

Cela semble être un dupondius de Trajan pour le monnayage provincial : on déchiffre difficilement : Tête laurée de Trajan à droite avers : AUTOKR KAIS NER TRAIA-NOS SEB GERM. (L’empereur césar Nerva Trajan auguste germanique). revers : Légende en deux lignes dans une couronne d’olivier : DHMARC/ EX UPATO B. (Revêtu la puissance tribunitienne, consul pour la deuxième fois). Réf : McAlee 498 /3  cette monnaie est bien fatiguée et ne dépassera pas la dizaine d’euro car elle est très courante