MONNAIES ET DETECTIONS

Pour les passionnés de la détection

Bienvenue sur le Blog Officiel
Monnaies et Détections

Articles taggés ‘puits’

Les puits

Les puits sont des structures chargées d’histoire, où l’homme a recherché une source de vie. Il fallait construire des puits et aménager des fontaines pour que l’on puisse avoir l’eau avec un certain confort. Aujourd’hui ces édifices qui sont des témoignages historiques, se retrouvent parfois classés au patrimoine à cause de leur rareté. N’ayant plus leur utilité dans une époque moderne, beaucoup de puits ont été détruits. Cet article donne une idée sur ce que pouvait être pour l’être humain ces constructions, qui par la suite furent parfois associées à une légende. 

Dans certaines régions de France, les puits d’époque antique sont encore nombreux en surface. Source de vie et de légendes multiples, ils en ont fait rêver plus d’un sur des faits miraculeux et inexplicables, donnant même quelquefois un emplacement de trésor ou de dépôt d’armes. Combien de puits ont fait l’objet de jets de monnaies pour la réalisation de vœux, cette tradition existe depuis fort longtemps. Souvent le puits a fait l’objet de cache de trésor monétaire, soit enfoui au pied du muret de la margelle qui reste un repère idéal pour celui qui le cache, soit dans une excavation rebouchée dans le muret du puits.

Le puits venant du latin « puteus » est à l’origine un trou profond creusé en terre par la main de l’homme, soit pour se procurer de l’eau, soit pour opérer l’extraction de la pierre, de la houille, etc… Les puits peuvent être de multiples formes et dépourvus d’une margelle, revêtus de maçonneries diverses selon les époques de construction. Ils étaient creusés en général à environ deux mètres sous la nappe liquide. Au fond de l’excavation, on pouvait trouver un rouet ou une plate-forme circulaire en bois de chêne sur lequel étaient posées ensuite les premières assises de maçonnerie. La structure proprement dite était constituée de pierres et de moellons assemblés avec un mortier d’époque, et la margelle était constituée en général de pierres plus grosses que les autres.

Les puits dits « artésiens » ont donné leur nom à des puits forés, parce que c’est dans la région de l’Artois qu’ils ont été le plus en usage depuis le bas moyen-âge, toutefois des études ont permis de donner une datation plus ancienne….

La suite dans Monnaies & Détections n° 71


Au fond des puits

J’ai toujours été attiré par le mystère insondable des puits. Ces tunnels verticaux ponctuent ma région où l’eau circule en abondance dans le sous-sol. Adolescent, j’aimais partir à la recherche de ces points d’eau, qui jouxtent les maisons en ruines, pour descendre encordé afin de les explorer avec une lampe frontale. 

© Gilles Kerlorc’h

Au fond, j’appréciais l’instant fugace où levant les yeux vers le cercle de lumière en surface, je me sentais vraiment, vraiment tout petit.

L’idée folle de trouver un souterrain ou une salle secrète filant à angle droit dans la cavité ne me quittait pas. Hélas, ma région dispose d’un sous-sol majoritairement sableux et ces caches souterraines sont surtout utopiques.

C’était à cette époque, reconnaissons-le, des excursions particulièrement inconscientes car de multiples pièges pouvaient se refermer sur moi : éboulement des murs tout d’abord, quand les parois du puits étaient bâties en moellons. La végétation a tôt fait d’infiltrer ses racines et de desceller les pierres. La profondeur ensuite, même si je prenais garde d’éviter les puits encore en « eau » et dépassant les trente mètres. Les faux planchers, lorsque des branchages, jetés au fond, s’arrêtent à mi-puits et forment un socle instable recouvert d’humus par le temps. Ces faux planchers sont des pièges redoutables et on ne présage jamais de la profondeur qu’il peut y avoir en dessous. Et enfin les gaz stagnants, dus à la fermentation des végétaux ou à la décomposition de carcasses d’animaux jetés à la va-vite. Le dioxyde de carbone est formé par l’activité biochimique du sol et a tendance à demeurer au fond. J’avais pris l’habitude avant toute exploration de descendre une bougie allumée au bout d’une ficelle et si la flamme venait à s’éteindre… La descente devenait par le fait caduque. …

La suite dans Monnaies & Détections n° 71

Edito n° 71

On ne pouvait pas imprimer ce numéro sans parler du succès du 12e rallye Midi-Pyrénées à Najac (page 5). La bourgade est magnifique, le mauvais temps de ce printemps a fait une parenthèse pour cette journée et les prospecteurs ont été unanimes pour se donner rendez-vous l’an prochain, tant l’ambiance festive a été permanente et sans faux pas ! Il ne reste plus qu’a trouver le prochain terrain… 

Sans être un numéro « spécial puits » nous avons regroupé deux articles sur ce thème qui se complètent parfaitement, plus magistral pour l’un, plus vécu pour l’autre. 

Quant à la numismatique, cet été, elle fait référence à la naissance de la monnaie et au décryptage parfois ardu des monnaies royales françaises : les termes techniques des numismates et autres passionnés n’auront plus de secret pour les débutants et rafraîchiront la mémoire aux autres. Je conviens qu’il n’est pas facile de placer dans une conversation au bord de la plage les mots « tréflage » ou « différents des graveurs » – car il y a des chances que vous lisiez ce numéro en villégiature au soleil – mais vous pouvez essayer ! 

En souhaitant que les vacances vous permettent de découvrir de nouveaux territoires de prospections inexplorés, je vous souhaite bonne lecture,

Gilles Cavaillé