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Monnaies dissidentes de la République

Dans un pays construit au fil des siècles autour d’une dynastie, comme la France capétienne, seule une révolution avait pu changer ce schéma. Née de la révolte, la Première République (1792) allait bien sûr connaître les mêmes phénomènes. Avec Stofflet, général vendéen, commence l’instauration d’un papier-monnaie “dissident” circulant sur un territoire précis où il est accepté. Stofflet est le seul à avoir pris cette initiative, contestée par les autres chefs royalistes le soupçonnant de vouloir détourner le ravitaillement nécessaire à la bonne marche de leurs armées à son profit avec ces bons.
Jean Stofflet a été fusillé à Angers en 1796.

L’Indochine sous l’Etat Français.

 

Il faut attendre la fin de l’époque napoléonienne pour voir les luttes de pouvoir se répercuter de nouveau dans la symbolique monétaire.
Les monnaies de siège à Anvers et Strasbourg passent du “N” de Napoléon I au “L” de Louis XVIII en 1814 lorsque le commandant de chacune de ces places finit par entériner le changement de régime en 1814. Strasbourg refit de même après les Cent Jours en 1815.
Un coup à la mairie de Paris, à la faveur de la défaite de Sedan, avait mis fin à la dernière monarchie française le 4 septembre 1870. Les monnaies changèrent illico de symbolique mais la dissidence contre Napoléon III avait déjà trouvé l’une de ses formes d’expression dans les nombreuses monnaies satyriques montrant l’empereur affublé de diverses coiffes militaires prussiennes… La nouvelle révolte de Paris dès 1871 et le court intermède de la Commune n’ont pas provoqué de nouveaux types, le graveur utilisant l’image d’Hercule, par Dupré, de 1848. Surnommés les « Hercule au trident », cette arme étant le différent de Camélinat, le graveur communard, ces pièces de cent sous sont recherchées.

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