MONNAIES ET DETECTIONS

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Monnaies et Détections

Articles taggés ‘ruée vers l’or’

La guerre de l’or…

Aura-t-elle lieu ? Oui, et elle a même déjà commencé ! En 2004 la dernière mine d’or en activité de France, située à Salsigne dans l’Aude, fermait ses portes. Depuis l’or a flambé, atteignant des sommets en 2012 pour voir son cours redescendre un peu, mais de nombreux économistes s’attendent à une nouvelle flambée. Pourquoi pas ? Mais en dehors de ces prévisions financières, le gouvernement, par l’intermédiaire de son ministre Emmanuel Macron, entend bien relancer l’extraction d’or natif en France ! Six permis d’exploitations forages/sondages ont été accordés en deux ans. Au Pays Basque, en pays de Loire, en Bretagne où une pépite de plus de 100 g a bien été trouvée ces dernières années ! Découverte réalisée au détecteur de métaux, mais chuuuut, l’inventeur tout comme le musée parisien qui a acheté la pépite préfère garder le silence, probablement pour éviter une ruée vers l’or ! Et dans la Creuse du côté de Gouzon et Lussat de nombreux opposants manifestent contre une éventuelle mine d’or, précisant qu’ils ne veulent même pas voir d’orpailleurs, eux aussi ont peur d’une ruée ! Il y a pourtant déjà eu de belles découvertes dans la Creuse, notamment à Reterre ou un paysan trouva en 1839 une pépite (?) de 875,125 g ! * Que l’on soit pour ou contre, chercheur d’or ou pas, le métal jaune enflamme toujours les esprits…
Sources : lepopulaire.fr & ladepeche.fr
*L’article du N° 43 « Du rêve à la réalité » recense les plus grosses pépites d’or trouvées en France et de par le monde. Disponible sur la boutique en ligne : loisirs-detections.com

Nome Beach, la plage au sable d’or

Tout « peigneur de plage » qui se respecte entretient un rêve, la quête du fameux reflet doré, quand il parcourt le littoral : l’or perdu par les estivants qu’il traque à l’aide de son détecteur de métaux. 

Mais il faut savoir que l’or sur la plage n’est pas toujours présent sous la forme de bijoux. L’or est partout, dans l’eau de mer tout d’abord, on estime qu’un mètre cube d’eau de mer contient de un à dix milligrammes d’or. Il faudrait ainsi exploiter un milliard de mètres cubes d’eau pour obtenir un lingot de cinq kilos. Cet or, convenons-en, est aujourd’hui inaccessible, il faudrait des moyens colossaux et trop onéreux pour espérer l’exploiter.

L’or est également présent dans le sable de certaines plages sous forme de paillettes et de pépites, un or issu des fleuves et rivières débouchant dans l’océan. Cet or natif provient de la désagrégation de filons de montagnes qui ont suivi le flot des alluvions d’une rivière pour enfin se jeter dans la mer. Peu d’orpailleurs ont pris cette option littorale, préférant se concentrer sur les placers des cours d’eau, beaucoup plus accessibles avec du matériel d’extraction simple et surtout beaucoup plus rentables. Pourtant, une plage de l’ouest de l’Alaska – Nome Beach – a vécu à l’orée du XXe siècle, une fulgurante ruée vers l’or.

1898, la découverte du filon

Le vaste territoire de la future ville de Nome n’est pas des plus accueillants. Seuls quelques esquimaux Inupiak fréquentent la région depuis toujours, vivant de chasse et de pêche dans cette toundra froide et désertique. Ces populations autochtones croisent régulièrement des chasseurs de baleines de différentes nationalités ou des négociants en fourrures, venus racheter des peaux aux trappeurs locaux. Personne n’imagine un jour s’installer durablement ici, le sol, sitôt les premières couches d’humus ôtées, est gelé en quasi permanence, difficile en l’état de vivre et de bâtir quoi que ce soit sur ce pergélisol particulièrement dur. Pourtant…

La suite dans Monnaies & Détections n° 73

Campement Nome Beach

Ruée vers l’or en Guinée

« Bonjour Monsieur, vous avez du Minelab X terra 705 ? Oui ? Bon, je vous en prends cinquante ! » C’est comme cela que tout a débuté et que quelques semaines plus tard, je prospectai en pleine brousse africaine à la recherche de belles pépites d’or natif…

Ce premier coup de fil fut constamment suivi par beaucoup d’autres, les immigrés guinéens vivant en France étaient sollicités par leurs familles pour recevoir des détecteurs de métaux. L’infrastructure commerciale n’étant pas en place en Guinée Conakry, c’est tout naturellement par les parents émigrés en Europe que s’est installé le commerce des appareils à destination de Siguiri.

On ne sait pas exactement quel a été le facteur déclenchant mais la Guinée est assise sur un gros tas d’or, les principaux gisements sont concentrés vers les parties nord-est et sud-est du pays. La Guinée produit environ 50 tonnes d’or par an. La principale société productrice de cet or est la Société Aurifère de Guinée avec 15 tonnes d’or en 2008. De tout temps, la population locale a orpaillé à la basse saison de l’agriculture. Est-ce un villageois un peu plus malin, qui a essayé pour la première fois un détecteur de métaux et qui a ramassé des pépites en surface là où les autres suent sang et eau pour extraire le minerai, le laver et rassembler laborieusement les particules d’or ? Ou est-ce, comme je l’ai entendu dire sur place, à la faveur d’un spot télévisé sur la télévision nationale de la marque Minelab vantant les mérites du X terra 705 pour trouver l’or que s’est déclenchée cette frénésie d’achat des détecteurs de métaux ?

Très vite la situation de pénurie s’est installée, les acheteurs voulant…

La suite dans Monnaies & Détections n° 65

L’or de Guyane au début du XXe siècle

FOLIE DE L’OR

Les cours de l’or n’ont jamais été aussi hauts, une sorte de folie, digne d’une autre époque, voit la multiplication d’échoppes ou d’entreprises spécialisées dans le rachat de métaux précieux. L’or est partout : dans les médias, à la télé, dans les journaux où l’on est sans cesse sollicité par ces nouveaux négociants un brin opportunistes…

C’est une ruée moderne en France. Tous les débris, vieux bijoux, poussières d’or, sont méticuleusement traqués… pour être revendus. Mais, à la différence du célèbre « rush » californien du XIXe siècle, celui-ci pourrait être nommé : « Ruée vers l’or des fonds de tiroirs ». Rien de bien glorieux en somme.

Paradoxalement, même si le prix de l’or s’envole, les entreprises industrielles modernes d’exploitation d’or natif, ne suivent pas cette tendance financière à la hausse. L’exploitation de l’or est très encadrée et soumise à de nombreuses lois qui brident tout excès. …

La suite dans Monnaies & Détections n° 63