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5 676 pièces d’or

2016, à Saint-Prex en Suisse, un promeneur découvre par hasard sur un chantier 19 pièces d’or ! Des Vrenelis, l’équivalant de nos Napoléons or, ils se présentent sous la même forme en 20 francs suisse, 10 francs… Le promeneur revient le lendemain et plusieurs jours de suite, presque à chaque fois, il va trouver d’autres pièces d’or, sans détecteur de métaux, un trésor ! Principalement des Vrenelis et un peu de Napoléons or, l’inventeur a alors un comportement assez étrange, il cache une partie des monnaies découvertes et va déclarer le trésor à la police et aux propriétaires du terrain en réclamant la moitié ! Moitié que les propriétaires vont lui refuser, s’ensuit cinq ans de procédure judiciaire où la totalité des monnaies récupérées par la police et d’autres retrouvées sur le site s’élève à 5 676 pièces d’or ! Valeur estimée, en 2016, un million deux cent mille euros et beaucoup plus de nos jours, le cours de l’or ayant explosé depuis 2016…
Les tribunaux suisses ont finalement statué sur cette affaire, l’inventeur n’est pas considéré comme un voleur, accusation des propriétaires qui estimait que le magot avait été caché par leur grand-père… Mais il n’est pas non plus considéré comme ayant trouvé un trésor, d’après le tribunal, il a juste fait une découverte de valeur ! Difficile de saisir la différence ? Le promeneur ayant déclaré avoir découvert 19 monnaies, le premier jour, le tribunal lui accorde ses 19 pièces et rien d’autre ! Valeur actuelle des 19 pièces : 5 700 euros (300 € pièce) ; les propriétaires du terrain empochent, eux, 5 657 monnaies… Il reste encore une dernière chance à l’inventeur qui peut faire appel du jugement, à suivre.


Source : capital.fr

Boucle d’or

Les archéologues suisses du canton de Berne, ont découvert dans la fouille d’un tumulus, une superbe boucle d’oreille en or. Le tumulus de 27 mètres de diamètre pour 3 mètres de haut a été daté de 550 av. JC, il contient plusieurs chambres funéraires. Par sa finesse de réalisation, cette boucle d’oreille est considérée comme le plus beau des bijoux d’époque celtique découvert à ce jour en Suisse !


Source : bernerzeitung.ch

Trésor de grenier

À l’automne dernier, lors d’une journée d’expertise gratuite, un particulier avait soumis une aquarelle à un groupe d’experts, il n’avait aucune idée de sa valeur. La signature de l’aquarelle : Gauguin. P, le 2 juillet 1865, avait déchaîné les passions : un dessin réalisé par Paul Gauguin (1848-1903), alors âgé de seulement 17 ans ! Le premier dessin connu de Gauguin. On ne lui connaissait, avant cette découverte, que des peintures et il était considéré comme un peintre autodidacte… Plusieurs experts ont confirmé qu’il s’agissait, probablement, du célèbre peintre, d’autres ont préféré ne pas se prononcer. L’aquarelle, un chalet suisse au bord de l’eau, a finalement été vendue 99 000 euros, acquisition d’un particulier français résidant en Suisse, une sorte de retour aux sources pour cette aquarelle.

Source : interencheres.com

Trésor romain trouvé en Suisse pendant l’été 2019

Mi-novembre les journaux, radios et sites internet la Liberté, BZ Basel, Basler Zeitung, Le Nouvelliste, Swissinfo, Radio Lac, Radio Fréquence Jura, Bluewin.ch, etc. reprennent l’information initialement donnée par L’Agence Télégraphique Suisse : à Pratteln un trésor composé de 293 deniers romains en argent a été découvert par un « employé volontaire » du service d’archéologie de Bâle-Campagne. C’est l’un des plus importants ensembles de monnaies romaines jamais trouvés en Suisse.

Les fouilles © Photo du Service d’Archéologie de Bâle-Campagne

La découverte du trésor

L’ « employé volontaire » du Service d’Archéologie de Bâle-Campagne, qui est à l’origine de la découverte est un prospecteur amateur qui a obtenu une autorisation de recherche. C’est en forêt, sur les pentes de la colline de l’aigle (Adlerberg), près de Pratteln, qu’il trouve le trésor pendant l’été 2019. Les archéologues suisses précisent que les pièces ont été trouvées en un lieu qui aujourd’hui ne présente pas de particularité. Ils supposent qu’il devait s’y trouver alors une pierre ou un arbre remarquable qui pouvait permettre de retrouver l’emplacement du lieu d’enfouissement. Ils soulignent qu’à cette époque, où les banques n’existaient pas, il n’y avait rien d’inhabituel à cacher ainsi son argent. Pour l’Agence Télégraphique Suisse « on ignore pourquoi les pièces n’ont finalement jamais été déterrées. On ne sait pas non plus où leur possesseur vivait. Il existe deux vestiges de domaines romains connus à Pratteln, l’un situé près du centre de la ville. Depuis ce dernier, le propriétaire des espèces aurait eu sa cachette toujours en vue ».

Le trésor © Photo du Service d’Archéologie de Bâle-Campagne

 

La main de Prêle

Spectaculaire découverte réalisée par deux amateurs en archéologie !
L’histoire se passe en Suisse, dans le Jura bernois, et la presse présente les inventeurs comme des amateurs d’archéologie, sans plus de précision…
Ils ont trouvé une main en bronze recouverte au niveau du poignet d’une plaque en or ! Les archéologues qui ont fouillé ce qui s’apparente à une tombe du l’âge du Bronze, ont découvert une lame de poignard, une fibule, une épingle et deux petits morceaux d’or, provenant sans doute de la main. La main, datée par les analyses aux carbones de 1500 à 1400 av-J.C, serait la plus ancienne représentation d’un corps humain (une partie), en métal, découverte à ce jour !
Elle pèse environ 500 g et on aperçoit comme des motifs sur la partie en or…
Terminons avec les « amateurs en archéologie » : en réalité il s’agit comme vous l’avez sûrement deviné de prospecteurs amateurs utilisant des détecteurs de métaux !
Malgré la déclaration spontanée de leur découverte aux services archéologiques du Canton de Berne, une procédure judiciaire a été lancée contre eux, pour « fouille archéologique sans permis », dans le cas présent, le lieu de la découverte est un champ cultivé et les objets se trouvaient dans la couche de terre arable… Des permis qui, bien sûr, comme en France, ne sont jamais délivrés à des amateurs !
Source : swissinfo.ch

Bah ! beau billet !

La société internationale des billets de banque (IBNS) a élu en avril le billet suisse de 10 F « plus beau billet de banque du monde pour l’année 2017 » ! Le billet fait ressortir le sens de l’organisation des Helvètes avec la finesse des mains de chef d’orchestre, la mécanique d’horlogerie et le tunnel ferroviaire.
Les outsiders sont en seconde position : le 10 livres de la Royal Bank of Scotland, et en trois le 10 dollar de la Bank of Canada.

Trésor de taupinière

Tous les prospecteurs aguerris ont déjà entendu parler de taupinière ayant recraché des pièces d’or ! Ça n’arrive pas tous les jours, mais le fait s’est produit et plus d’une fois… Alfred Loosli n’en avait sans doute jamais entendu parler. Il y a quelques mois en traversant son verger de cerisiers à Ueken, nord de la Suisse, il trouva une monnaie toute verte et la mit de côté. Deux mois plus tard, au même endroit, une taupinière lui en donna 19 de plus ! Son fils fit quelques recherches sur le Net, pour se rendre compte qu’il s’agissait de monnaies romaines en bronze. Les archéologues prévenus ont fouillé la zone et sorti les 4 155 autres monnaies !
Le trésor d’Alfred et de la taupe est le quatrième plus gros trésor de monnaies romaines jamais trouvé en Suisse, environ 15 kilos de bronze ! Les monnaies, des Antoniens, non pas encore été toutes nettoyées, elles comportent au moins six empereurs successifs, la plus récente identifiée a été frappée en 294 sous Maximien.
Un autre trésor Suisse a, lui aussi, eu droit aux feux des projecteurs. Découvert le 11 décembre 2014, ce n’est qu’en décembre dernier que les archéologues en ont parlé… Toujours des bronzes romains, près de 5 000 à nouveau ! Mis au jour lors de la pose d’une canalisation près de l’église San Bernardo à Orselina. Le propriétaire ayant averti les autorités, la presse précise qu’il touchera une récompense, sans plus de précision. Les bronzes de ce deuxième trésor s’étalent du 1er au 3e siècle, la plus récente étant une monnaie de Gallien, frappée en 253.
Source : lexpress.fr & swissinfo.ch

A quelle occasion cette décoration a-t-elle été créée ?

Le nom de Neuchâtel apparaît le 24 avril 1011 dans l’acte de donation de Rodolphe III de Bourgogne à son épouse Ermengarde.
Les Archives départementales de l’Isère ont conservé le diplôme original sur un parchemin. On peut y lire la première mention écrite de la ville de Neuchâtel : « je lui donne la résidence royale de Neuchâtel, avec ses servantes et toutes ses dépendances ».
Après les Bourgogne (1011-1395), se succèdent les Fribourgs en Brisgau (1395-1457), les Bade-Sausenberg (1457-1503), puis les Orléans-Longueville (1503-1707).
Le 16 juin 1707, Marie d’Orléans-Longueville dite Duchesse de Nemours, dernière princesse de Neuchâtel d’origine française, décède sans héritiers. La famille d’Orléans-Longueville qui a régné pendant deux siècles s’éteint.

Neuchâtel, une principauté qui change souvent de tutelle

La tutelle prussienne

Les Neuchâtelois se choisissent comme suzerain le roi de Prusse, Frédéric Ier de Brandebourg, de la maison de Hohenzollern.
Les raisons les plus souvent évoquées pour expliquer ce choix sont que les souverains de cette maison sont de la même confession protestante que leurs sujets et que leur éloignement géographique de la Prusse leur permet une relative autonomie par rapport au roi.
Le contexte diplomatique peut aussi expliquer ce choix : la Prusse, la France et l’Angleterre se disputent la principauté.
Le canton de Berne veut un Etat tampon entre les cantons suisses et la France qui vient d’être agrandie par le rattachement de la Franche-Comté…

La suite dans Monnaies & Détections n° 80

20 ducats or

Une très rare monnaie mise en vente, le mois dernier, par « Numismatica Genevensis SA ». Frappée à Bâle, Suisse, en 1741 elle n’est connue qu’à deux exemplaires, l’autre monnaie, en moins bon état, se trouve dans un musée suisse depuis 1964. Vers la fin du 17e siècle la ville de Bâle accueillit de nombreux huguenots français chassés par la révocation de l’édit de Nantes (1685). Ces huguenots étaient doués en commerce et apportaient un savoir-faire. Environ un demi-siècle plus tard la ville de Bâle était l’une des plus prospères d’Europe ! Et en 1741 elle frappait cette exceptionnelle monnaie d’une valeur de 20 ducats or, une somme considérable pour l’époque. Sur son revers on peut voir un animal mythique, un « basilic », mélange de serpent, dragon avec une tête de coq… Le basilic était déjà mentionné dans l’antiquité gréco-romaine. La rareté ayant un prix, la mise de départ du basilic était de 500 000 francs suisses.

Source : ngsa.bidinside.com

Dans un champ

Deux employés communaux suisses, qui étaient occupés à couper l’herbe dans un champ de Klingnau ont fait une surprenante découverte : un paquet qu’ils ont d’abord pris pour de la drogue ; en réalité le paquet contenait 2,5 kilos d’or ! sous la forme de lingots. Ils ont remis leur trouvaille à la police qui pense avoir à faire à de l’or volé. Aucun des lingots ne porte de marquage… Si personne ne les réclame, les 2,5 kilos devraient revenir dans un an et un jour, aux deux inventeurs. Un joli pactole à environ 40 euros le gramme et peut être bien plus dans un an…
Source : ladepeche.fr