MONNAIES ET DETECTIONS

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Monnaies et Détections

Cahiers de prospection 1998

Suite des cahiers de prospection tenus après chaque sortie depuis 1993
par un fidèle abonné de la revue. Alexandre

Dimanche 19 juillet 1998
Vent d’autan. Dans l’après-midi je vais au bord de l’eau, je traverse à gué au niveau des 4 peupliers, juste après le pilier qui supportait un câble entre les deux rives. Je prospecte en descendant le long de la rive, il n’y a pas de « marmites » de ce côté, simplement des stries peu épaisses dans la roche. Surprise : avec deux balles de pêche et un plomb de filet, je trouve une grosse demi-pièce en argent, marquée LIVRA d’un côté, et avec un C sur l’autre face.
Elle est vraiment énorme, un demi centimètre d’épaisseur. (C’est à peu près en face de la rangée de platanes de la ferme).Je continue à descendre jusqu’à ce que je ne puisse plus passer car la rive est une vraie falaise verticale de plusieurs mètres de haut, et l’eau est beaucoup trop profonde. Je trouve juste au bord une grande quantité de balles de guerre, des 9 mm, des balles de Mauser, certaines courbées à l’impact, des balles rondes de mousquet, des balles de pêche, du plomb en quantité. J’en ramène deux pleines poches. De l’autre côté il y a Jean-Louis et son gendre en train de pêcher. Je les rejoins en traversant à gué en louvoyant entre les trous d’eau. Ils viennent d’attraper un barbeau énorme. Jean-Louis me dit que son père lui a souvent raconté que les Allemands qui étaient en garnison dans le coin en 1943 venaient s’entrainer le long de la rivière et tiraient sur la falaise. En traversant, j’ai vu une grosse couleuvre et un martin pêcheur. Il y a aussi des canards sauvages, dont une mère avec cinq petits, des aigrettes et des hérons. Je rentre vers 20 h.

Lundi 20 juillet 1998
Vers 14 h je pars au gué après la ferme. Il fait très chaud, avec un vent d’autan très fort, qui irise l’eau et m’empêche presque d’entendre le détecteur ! Je trouve un tout petit bronze romain sur le bord d’une crevasse : je l’ai vu à l’œil nu car il brillait sous l’eau. Puis un peu plus loin je sors deux autres pièces, illisibles, il y en avait une de coincée droite dans une strie de la roche. Puis, par terre, sur la roche, presque au niveau de la villa romaine qui est sur le haut, au bord de la route, une belle boucle en bronze, avec l’ardillon et la plaque dans laquelle était prise la ceinture, avec un écusson et des restes de dorure. Je suis étonné de l’avoir trouvée car elle était immanquable, et j’ai pourtant l’impression que quelqu’un est déjà passé récemment car j’ai trouvé des « marmites » vidées. Et un peu plus loin dans un trou plein de sable et de graviers, je trouve une balle de 9 mm ; une autre de 7,65, une pointe en bronze, et une grosse pièce illisible (Louis XVI ?) Je repars vers 20 h, toujours un grand vent d’autan.

Samedi 25 juillet 1998
Le soir après avoir passé la tondeuse au jardin je monte à Rieumajou vers 19 h. Il fait très beau, encore chaud. Je fais le plateau au niveau du coin du bois et je trouve une magnifique pièce en argent, un écu à la croix, bien en dehors de l’endroit des trouvailles habituelles. Puis je reviens sur la bonne parcelle, Gilbert m’avait dit qu’un gars était passé, effectivement je tombe sur des trous récents. Je fais le bord de la colline. Je trouve une pièce de la Révolution (République Française avec Marianne en bonnet phrygien) un demi-as de Nîmes très usé, un petit fragment de plaque boucle et 20 francs de 1952. En rentrant je vois qu’il y avait une voiture garée dans le chemin de Salles : peut-être un prospecteur ?

Dimanche 2 août 1998
Le matin il pleut un peu, mais à 14 h je repars à Rieumajou, jusqu’à 21 h. Je fais tout le long du bois côté village, en remontant à chaque fois le plateau jusqu’au-dessus de la ferme. Je trouve 2 doubles tournois, un bel as en assez bon état (versant regardant vers le bois) deux petits Antoniani, 1 bouton en fer, un ardillon scutiforme, un anneau de cuivre, une demi boucle, et des bouts de plomb. Juste à la tombée de la nuit, avant de descendre, je lève les yeux tout d’un coup et je m’aperçois qu’un gros sanglier, un solitaire, vient vers moi en trottinant. Je l’avais d’abord pris pour un chien. Tout d’un coup il a dû me sentir, il s’arrête net, en face de moi, me regarde en levant la tête, puis fait demi-tour et rentre au galop dans le bois.

 

… La suite de l’article dans Monnaies & Détections n° 101

 

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