MONNAIES ET DETECTIONS

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Monnaies et Détections

Catégorie : Brèves

20 dollars or Liberty

La pièce de 20 dollars américaine, portant la Liberty, fut créée en 1866, d’un poids de 33.5 grammes. Elle fut frappée uniquement dans deux ateliers entre 1866 et 1876, à San Francisco, Californie du Nord, dont
la marque d’atelier est un S, sous l’aigle et Carson City, la capitale du Nevada, c’est la « Carson-City » la plus recherchée par les collectionneurs, sa marque d’atelier étant CC, sous l’aigle et au-dessus du TWENTY. Il y a quelques semaines, un collectionneur de la Sarthe a vendu aux enchères sa collection de pièces d’or, il ne savait pas avant l’expertise, qu’il y avait dans le lot, une rarissime 20 dollars Liberty frappée en 1870 à Carson City, d’après les archives la frappe de 1870 (cc) serait de 3700 exemplaires ! Si les autres monnaies sont parties aux alentours de 1 500 euros pièce, la 1870 Carson City, malgré ces rayures, coups et marques d’usage, a atteint la somme de 297 128 euros ! Un record, qui va permettre au vendeur de conserver sa maison… Un Texan a même appelé le commissaire-priseur, se demandant comment cette pièce avait pu finir dans une collection d’un petit village français ? La réponse est très simple, en 14/18 les soldats américains débarquaient à Brest, où un immense camp militaire avait été installé, un site bien connu des prospecteurs bretons, des dollars or y ont été trouvés… À cette époque ont payait encore en franc or et en dollar or, et donc de nombreux dollars or ont changé de mains et il en reste encore beaucoup dans les bas de laine du grand Ouest, j’ai connu un ébéniste qui en avait découvert une vingtaine, dans le double fond d’une vieille armoire dans le Morbihan… Si vous avez accès à la collection de vos parents / grands- parents, regardez, si par hasard il n’y aurait pas une 1870cc…

Vieilles pétoires et trésor

Il y a quelques semaines, le gouvernement français a lancé une ‘‘collecte’’ des armes non déclarées détenues par les Français, bien souvent des armes récupérées par héritage. Officiellement c’est pour votre sécurité, la phrase magique, les mauvaises langues diront que c’est par peur d’une révolte, le litre d’essence à 2 euros, l’inflation galopante et les coupures de courant pouvant finir par exaspérer…
Toujours est-il que cette collecte d’armes a permis de récupérer des trésors, de nombreuses armes de
grande valeur ont été données, par des propriétaires qui auraient dû se renseigner un minimum avant… De nombreux collectionneurs ont été scandalisés de voir des armes de grandes raretés et donc de grandes valeur jetées à la ferraille ! Parmi les raretés, on signale, une très rare carabine Lefaucheux à barillet, une winchester dont toutes les parties métalliques étaient plaquées or ! Une des armes les plus spectaculaires à avoir refait surface est très certainement ce fusil de géant ! Un Tankgewehr M1918, de
fabrication allemande, le premier fusil antichar « et le seul » de la Première Guerre mondiale, une arme aux dimensions démesurées, 1.68 mètre de long pour 17.3 kilos et produite à seulement 15 000 exemplaires.Pour ce fusil hors norme, les Allemands avaient mis au point une munition en acier trempé, capable de traverser 20 mm de blindage à 100 mètres de distance… Le propriétaire de cette arme a finalement pu repartir avec, il doit soit la faire neutraliser ou la vendre à un musée… Et parmi toutes ces armes, un vrai trésor, dans les Ardennes une femme a donné aux gendarmes un pistolet ayant appartenu à son défunt mari, l’arme était dans une boîte, celle-ci avait un double fond, découvert par les gendarmes, double fond contenant une liasse de billets, le montant total n’a pas été révélé, on sait seulement qu’il avait plusieurs milliers d’euros !

DETECTORS FIND

Ou, en bon français « trouvé par un détecteur de métaux ». La maison de vente aux enchères « Noomans Myfair », Angleterre, organise régulièrement des ventes de bijoux dans lesquelles apparaissent très souvent des bijoux découverts par des prospecteurs anglais ! Ces bijoux portent toujours la mention « Detectorist find » en très gros caractères sur l’annonce, ainsi que le numéro sous lequel ils ont été déclarés et enregistrés au P.A.S, le « Portable Antiquities Scheme » qui recense toutes découvertes réalisées par les prospecteurs anglais et susceptibles d’intéresser les services archéologiques. Un système bien rodé, qui ne laisse rien passer (contrairement à la France, où il n’y a plus rien de déclarer…) Les prochaines ventes Noomans présentaient quatre bagues en or, découvertes par quatre prospecteurs différents. Une bague dite à iconographie, représentant un Christ en croix, avec traces d’émail noir, datée de 1470- 1480, pesant 3,5 grammes et estimée 5/ 6 000 euros ! Cette bague fut trouvée en 2020 avec un lot de 16 monnaies en argent toutes frappées entre 1473 et 1477, d’où la datation « aussi précise » de la bague… La bague suivante, est une « posy ring » d’époque médiévale entre 1400 et 1500. Les « posy ring » étaient un peu des bagues à secrets, l’inscription à l’intérieur de l’anneau étant très souvent dû à un amant ou une maîtresse… Celle-ci, pesant 1,8 gramme avec traces d’émail noir et blanc, est estimée à 4/ 5 000 euros ! Suivie d’une autre chevalière à iconographie, sans émail, ou il n’en reste plus aucune trace, pesant 3,1 grammes datée de la fin du 16e, elle aussi estimée entre 5/ 6 000 euros ! Et une dernière bague portant des pierres, quatre améthystes. Il en manque une, ce qui malheureusement fait chuter sa valeur, datée du 16e, pesant 6,6 grammes et estimée 3/ 4 000 euros. À noter, que les bagues trouvées au détecteur atteignent toujours des meilleurs prix que des bagues identiques « de collection » mais sans histoire particulière, sans aucun doute l’effet « trésor » et la mention : Detectorist find !

Source : noonans.co.uk

Les ventes « Jewellery, Watches and Objects of Vertu »

Chercheur d’or

L’activité de chercheur d’or peut vous amener à faire des découvertes hors du commun. Un chercheur d’or canadien dans le Yukon près de l’Alaska dans la célèbre région du Klondike, connue pour ses ruées vers l’or, a fait une découverte dans le pergélisol (ou permafrost c’est la même chose), un sol resté gelé pendant des millénaires et qui dégèle actuellement, réchauffement climatique oblige…
Une découverte spectaculaire, un bébé mammouth laineux, vieux de 30 000 ans et très bien conservé, le plus complet jamais découvert en Amérique du Nord !
Le spécimen serait une femelle, la peau est presque complète, elle permettra peut-être de compléter le séquençage ADN du mammouth, de nombreuses équipes de biologistes essaient de le ramener à la vie. L’espèce du mammouth laineux ayant été très probablement exterminée par l’homme, on finira peut-être par y arriver et ainsi corriger nos erreurs passées…

Source : bbc.com

Aux ides de mars

Le 15 mars de l’an 44 avant J.C, l’empereur, Jules César (- 100/- 44) était assassiné à Rome, par une conjuration de plusieurs hommes, dont son fils adoptif, Brutus, qui portait bien son nom… Deux ans plus tard, en 42 avant J.-C., Marcus Junius Brutus (- 85/- 42) se suicide à la bataille dite « de Philippe » en Grèce, le 23 octobre. Avant son suicide, Brutus fit frapper un nombre indéterminé de monnaies dites « aux ides de mars ». Bien qu’elles soient considérées presque comme des médailles, à cause de leurs raretés, ce sont bien des monnaies, les plus rares étant bien sûr, celles en or ! Des aureus qui de nos jours atteignent des sommes colossales lorsque l’un d’eux passe en vente. Fin 2020 un très bel exemplaire dépassait les trois millions d’euros ! (M&D 115) En 1993, une vente dont le montant est resté privé fut réalisée en Allemagne sur un autre « Eid Mars » en or.
La monnaie, présentée ici, est passée aux enchères en Suisse à Zurich. « Eid Mars » au mois de mars, date de l’assassinat de Jules César, présente au revers, deux poignards censés être ceux de Brutus et Cassius, alors que les assassins étaient bien plus nombreux, entre les deux poignards, le pileius, le chapeau de la liberté et Brutus de profil sur l’avers. Cet exemplaire, malgré une frappe décentrée, une grosse rayure entre les deux poignards et un trou fait au poinçon pour porter la monnaie comme une médaille, a atteint la somme de 2,1 millions d’euros !

Sources : Monnaies & Détections 115 / corriere.it

De l’or médiéval

Jason Willis, un prospecteur anglais pour ne pas changer, âgé de 38 ans et couvreur de profession, pratiquait son loisir préféré, la chasse au trésor avec un détecteur de métaux, à Sutton St Edmund dans le Lincolnshire en avril 2019. Lorsqu’il découvrit un bijou en or, une toute petite croix réalisée en fil d’or torsadé. Découverte réalisée quasiment en surface d’après Jason, ce qui n’est pas étonnant, les croix en or, type crucifix, sont très durs à détecter, c’est dû à la forme du bijou en lui-même : le même poids sur une bague en or, sera détecté quatre à cinq fois plus loin !
Après déclaration, sans risque en Angleterre, et étude par les services archéologiques qui a notamment permis de savoir qu’un exemplaire identique avait déjà été découvert au Danemark, la croix datée de l’époque médiévale entre le 11e et le 12e siècle, est passée aux enchères : vendue 14 400 euros ! Somme partagée à parts égales entre Jason et le propriétaire du champ.

Source : norfolklive-co-uk

Secundinus est un emmerdeur !

Une insulte romaine, gravée dans la pierre par son auteur, et retrouvée 1 700 ans plus tard ! Ce n’est pas banal comme découverte, celle-ci est due à Dylan Herbert qui effectuait des fouilles en tant que bénévole sur le site du mur d’Hadrien à Vindolanda dans le Northumberland, Angleterre. Dylan a trouvé une pierre gravée, d’un phallus et d’une insulte à l’encontre d’un certain Secundinus qui était « probablement » un officier ou le supérieur du soldat romain qui fit cette gravure, ce dernier devait lui en vouloir, il a dû y passer un bon moment, la gravure fait 40 cm de long sur 15 cm de haut et il avait la rancune tenace, puisque 1 700 ans après, elle est parfaitement lisible ! “Secundinus, le shitter” qui peut se traduire par Secundinus l’emmerdeur ou le chieur…
Le mur d’Hadrien, créé à la demande de l’empereur Hadrien, fut édifié entre l’an 122 et 127, six ans d’effort pour les soldats romains, sur une longueur de 80 milles romains, environ 117 kilomètres ! Il reprend à peu près l’actuelle frontière entre l’Écosse et l’Angleterre. Tous les milles romains se trouvait un fortin « milecastle » et en plus l’ouvrage était défendu par 17 camps retranchés !

Source : bbc.com

Livre de prières

Un employé d’une librairie irlandaise, Kenny’s Bookshop, a eu la surprise de découvrir un trésor, caché dans un livre de prières ! La librairie existe depuis une vingtaine d’années, spécialisée dans l’achat de bibliothèques de particuliers, généralement après un décès, les livres sont ensuite triés et revendus au détail… S’ils ont déjà trouvé des lettres et billets de banque cachés dans les doublures des livres, c’est la première fois qu’ils tombent sur des pièces d’or !
Deux belles et grosses monnaies de 50 pésos or ! D’un poids de 41,6 grammes pièce, pour 37,2 grammes d’or pur dans chaque monnaie, pour une valeur d’environ 2 500 euros pièce. Les deux monnaies étaient dissimulées dans la doublure d’un livre de prières acheté pour moins de 5 euros…

Source : actualitte.com

Contrebande d’or

Nouvelle affaire de contrebande d’or à Madagascar, la police a réussi à saisir une énorme drague à godet montée sur un bateau et un important stock de mercure ! La vase ramassée par le godet passait directement dans un sluice, une sorte de tamis qui sépare les métaux lourds du reste et ensuite pour amalgamer et purifier l’or, on rajoute du mercure, dont l’usage est pourtant interdit, la pollution au mercure de l’eau étant bien plus dramatique que quelques kilos d’or…
Plusieurs Malgaches et Chinois organisateurs de l’opération ont été arrêtés. Sur une autre opération, les miliaires malgaches, ont saisi sept kilos d’or, sous la forme de quatre gros lingots, titrant à 95/98 % d’or pour les mieux raffinés. Madagascar estime perdre environ sept tonnes d’or par an, à cause de la contrebande et ce n’est qu’une estimation…

Source : francetvinfo.fr

446 grammes !

Spectaculaire découverte pour un prospecteur danois. Dan Christensen a découvert avec son détecteur de métaux un collier/tour de cou en or et daté de l’âge du fer dit germanique, qui correspond à la période comprise entre 400 & 550 après J.C, un collier de 21 centimètres de diamètre et pesant 446 grammes d’or quasi pur ! Si des colliers de ce genre ont déjà été découverts au Danemark, c’est le plus lourd connu à ce jour et le seul avec une plaque soudée sur le jonc principal et encore le seul avec autant de motifs et ciselures !
En contact avec les musées du Jutland, à qui il avait déjà signalé quelques trouvailles intéressantes, Dan Christensen a immédiatement signalé sa découverte. Le Danemark applique une sorte de « Treasure Act » à l’anglaise, les inventeurs de trésors avec ou sans détecteur sont protégés et se voient attribuer la moitié de la valeur marchande de toute découverte, Dan ne risquait pas de se faire voler sa découverte, comme ce serait le cas en France…
La découverte a engagé dans un premier temps le passage de tout le champ avec plusieurs détecteurs, recherche qui n’a rien donné et ensuite une fouille du site qui elle, a laissé apparaitre des trous de poteaux et le fond de plusieurs cabanes datées de la même période, le collier étant le seul élément métallique découvert !
C’est le premier collier de ce type à être découvert sur l’emplacement d’une habitation, tous les autres découverts au Danemark l’ont été dans des tourbières ou zones humides, des offrandes votives faites aux Dieux…

Source : cphpost.dk