MONNAIES ET DETECTIONS

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Monnaies et Détections

Archive pour novembre, 2017

282 Statères !

Fantastique trésor pour deux prospecteurs anglais, Sean Scargill et Hugh Jenkins ont réalisé la découverte de leur vie ! 282 monnaies celtiques trouvées au détecteur de métaux dans un champ de Riseholme, Comté de Lincolnshire. Des statères d’or à bas titre, contenant une forte teneur d’argent et d’étain, mais les monnaies sont quasiment toutes en parfait état ! La cache, d’après les premiers rapports, a été datée du tout début de la colonisation romaine. Il est plus que probable que ce trésor amène d’autres découvertes, le site n’a pas encore été fouillé… A suivre !
Source : bbc.com

Trouvaille 96.08

Bonjour, ci-joint des photos de deux monnaies trouvées dans le 17 pour confirmation d’indentification. Pour la première je pense à un drachme pictons santons à l’hippophore. La seconde est, il me semble, une obole même peuple à la petite tête humaine au-dessus du cheval. Vous pouvez les publier dans votre revue dont je suis abonné. Patrick
C’est exact, votre monnaie s’apparente à la série de “dérivés à l’hippophore en argent (Santo-Pictones)”. DT. S 3677 tête à droite avec mèches aquitaniques. Au revers : cheval androcéphale galopant à droite conduit par un aurige étendant la main droite ; entre les pattes du cheval, hippophore. Etat TB + elle est estimée à 120 euros.
Pour la seconde difficile de se décider pour son attribution. S’il s’agit d’une tête humaine, elle est peu reconnaissable et la monnaie est vraiment usée, on ne peut que vous croire avec ce revers que nous n’avons pu attribuer avec certitude : cheval à droite surmonté d’une tête humaine.

Le trésor de la Selby Smelting

Juillet 1901, Comté de Comtra Costa, Californie, États-Unis. La fonderie Selby Smelting située au bord de la baie de San-Francisco, qui était alors spécialisée dans le raffinage du plomb, de l’argent et de l’or, reçoit un important stock d’or destiné à la fonte. Un peu plus d’une demi-tonne.

Les caves de stockage de la Selby étant pleines, l’or est entreposé dans la vieille cave d’un entrepôt destinée au plomb et les 500 kilos d’or sont sous la surveillance, jour et nuit de trois gardiens, sans compter les cinquante hommes qui travaillent 24 h sur 24 dans la fonderie. Les hauts fourneaux destinés à la fonte des métaux tournent en permanence.
Pourtant, le 5 août 1901, lorsque les gardiens contrôlent le stock d’or, ils tombent sur un trou dans le sol de la cave et se rendent compte que l’on vient de voler, sous leur nez, pour plus de 900 livres d’or : 408 kilos !

408 kilos d’or

C’est en 1901 le plus gros vol d’or jamais commis au États-Unis. La police pense avoir affaire à une bande de voleurs chevronnés, qui ont creusé un tunnel de plus de 12 mètres de long pour arriver juste sous le stock d’or ! Il faudra attendre 1976 et Albert Spaggiari lors du casse de la Société Générale de Nice, entré dans la salle des coffres par un tunnel, pour revoir un vol aussi spectaculaire !
La fonderie Selby Smelting offre alors une prime de 25 000 dollars pour toute information permettant de retrouver les audacieux voleurs ou l’or, une fortune en 1901.
Deux jours après le vol les enquêteurs vont donc être très surpris. Alors qu’ils fouillent une cabane, à quelques mètres de la fonderie, la police découvre un pistolet, des vêtements pleins de boue — celle du tunnel — et une lettre qui va les conduire à Jack Winters, aussi connu sous le pseudo de Buck Taylor. La police va mettre quelques jours à réaliser et comprendre qu’ils tiennent leur homme, car c’est bien un seul homme, qui a réussi le casse du siècle ! Après avoir réussi le coup parfait, Jack Winters a commis plusieurs erreurs qui vont lui être fatales… Jack passe rapidement aux aveux et explique son acte.

Une histoire stupéfiante

Alors qu’il se contentait d’une petite vie et d’un salaire de misère à la fonderie, il a rencontré une belle fermière, Ida. Tombé fou amoureux, Jack a fini par la demander en mariage ; Ida étant pragmatique lui a répondu que s’il arrivait à économiser et mettre de côté 1000 dollars, elle l’épouserait. Jack s’est vite rendu compte qu’il n’arriverait jamais à réunir une telle somme, au même moment la fonderie recevait une demi tonne d’or…

… La suite de l’article dans Monnaies & Détections n° 96

Sous un arbre

Un promeneur allemand, à Berlin, a découvert un trésor sous un arbre : tout simplement en se promenant les mains dans les poches, il a remarqué une mallette sous un arbre. Honnête il a porté sa trouvaille à la police, la mallette ouverte contenait un véritable trésor, 3 500 euros en espèces et un kilo d’or sous la forme de 22 lingotins de différents poids. Le propriétaire a été très vite identifié, il avait posé sa mallette pour attacher son vélo et l’avait oubliée !
En droit allemand, il faut savoir que toute personne qui rapporte un objet de valeur perdu a droit à 3,5 % de sa valeur, l’inventeur n’a pas perdu sa journée ! Quant à la police allemande, elle non plus ne perd pas le nord puisqu’elle a facturé 10 % de la valeur contenue au propriétaire, pour frais de stockage !
Source : telegraph.co.uk

Trouvaille 96.05

Voici un objet trouvé en bord de route, proche d’une église, en Seine-et-Marne. Ce serait en bronze et c’est assez lourd. Lorsque je l’ai trouvé il était couvert d’une épaisse couche de calcaire difficile à retirer. Cela me fait penser à un bouchon de tonneau, pouvez-vous m’en dire plus ? Il mesure 6,5 cm de longueur. La tête fait 3,5 cm de large et en bas 1,5 cm. Jeje77detection.
Il s’agit bien d’un robinet quart de tour en bronze, son usage est divers, mais plus particulièrement dans la tonnellerie. Sa datation est large XVII-XIXe siècle.

L’or de la Reichsbank ou le trésor de Lüneburg

En janvier 2015, lors une conférence de presse il a été annoncé la découverte d’un trésor à Lüneburg en Basse-Saxe au nord de l’Allemagne. 217 monnaies d’or avaient été mises au jour quelques mois plus tôt par un jeune chercheur de trésors travaillant pour le service d’archéologie de la ville de Lüneburg. Nous revenons dans ce numéro de Monnaies & Détections sur cette fabuleuse trouvaille qui est la plus importante faite dans cette région pour ce qui concerne les trésors cachés pendant la période nazie.

Les circonstances de la trouvaille

Florian Bautsch.

En Allemagne les prospecteurs ne peuvent mener leurs investigations qu’après avoir reçu une autorisation des autorités compétentes. C’est ainsi que Florian Bautsch, un jeune homme de 31 ans, est parti avec son détecteur Fisher F75 Special Edition, son téléphone portable et un sac banane contenant quelques sacs en plastique, une brosse et un couteau japonais. Il est l’un des 200 prospecteurs formés et certifiés par le bureau de conservation du patrimoine de Basse-Saxe. Ce jour d’octobre 2014 il est chargé de réaliser une exploration superficielle des abords d’un tumulus des IVe et Ve siècles sur un terrain appartenant à « la Fondation de l’Hôpital municipal de Lüneburg pour l’Esprit Saint des saints ». Le hasard l’amène à une découverte inattendue.

Lüneburg est une ville de Basse-Saxe au nord de l’Allemagne.

Sous un arbre il met au jour une pièce d’or puis 9 autres. Il prévient téléphoniquement le service d’archéologie du district qui sécurise le site. Quelques jours plus tard une équipe d’archéologues fouille le lieu où Florian Bautsch a réalisé sa découverte. Un arbre ancien est tombé et un nouvel arbre a pris sa place. La chute du premier est responsable de la remontée des 10 pièces déjà retrouvées, mais le trésor est enterré plus profond, entre les racines du second. Le contenu de deux sacs, qui avec le temps ont disparu, est extrait du sol sablonneux. A celles déjà trouvées s’ajoutent 207 pièces d’or supplémentaires !

Une partie du trésor de Lüneburg.

Le trésor de la Reichsbank

Florian Bautsch et son détecteur de métaux « Fisher F75 Special Edition ».

L’examen minutieux du lieu de trouvaille indique que, si les deux sacs d’origine ont été désagrégés, il reste néanmoins des morceaux des cartons goudronnés dans lesquels ils étaient enfermés. Et surtout les restes des fils qui liaient les sacs sont toujours présents ainsi que les deux plombs en aluminium qui les scellaient. Sur ces plombs l’on découvre l’aigle impérial à croix gammée et l’inscription« Reichsbank Berlin 244 ».
C’est donc un trésor de l’époque nazie qui vient de ressurgir ! Il est fait de pièces ayant toutes les mêmes caractéristiques : alliage d’or 900/1000, diamètre de 21 millimètres et masse de 6,45 grammes. Il y a 128 pièces belges de Léopold Ier et Léopold II, 74 pièces françaises de Louis-Philippe Ier, de Napoléon III et de la Troisième république, 12 pièces italiennes de Victor Emmanuel II et d’Umberto Ier et 3 pièces austro-hongroises de François Joseph Ier. Curieusement aucune monnaie allemande n’est présente. La plus ancienne pièce date de 1831 et la plus récente de 1910. La masse totale de ces pièces est de 1,4 kilogramme. Ainsi au cours actuel de la pièce d’or de 20 francs la valeur globale du trésor est de 45 000 euros.

Restes des papiers goudronnés qui enfermaient les sacs
des pièces d’or de la Reichsbank.


Quelques-uns des types monétaires retrouvés dans le trésor de Lüneburg

… La suite de l’article dans Monnaies & Détections n° 96