Voici l’objet qui suscite de nombreuses interrogations.
Il a été découvert en forêt, à environ 30 cm de profondeur, dans un secteur où j’ai également trouvé quelques monnaies romaines, notamment un sesterce, toutes à une profondeur d’une dizaine de centimètres. Mon étonnement vis-à-vis de cet objet réside principalement dans sa ressemblance avec les statues Moai de l’île de Pâques, ressemblance que plusieurs personnes à qui j’ai présenté l’objet ont également remarquée.
Vous noterez que cette tête est composée de deux parties soudées l’une à l’autre. Une légère différence de patine est visible entre les deux parties : le bronze de la partie inférieure semble plus clair que celui de la partie supérieure. Enfin, j’ignore totalement l’utilité de cet objet. Pourquoi cette ouverture à l’arrière de la tête ? Et pourquoi cette autre ouverture ronde, d’environ 17 mm de diamètre, au sommet ?
Malgré mes recherches, je n’ai trouvé aucun indice. J’espère sincèrement que vous pourrez m’apporter un éclairage sur cette tête, qui me pousse à croire qu’elle pourrait avoir une importance archéologique.
Dimensions : 70 x 32 x 26 mm Poids : 113 g Merci, Roland.
Ce sera notre objet mystère du mois. Effectivement, il y a une certaine ressemblance avec les statues Moai de l’île de Pâques, mais il semble inutile de chercher dans cette direction. Si cet objet est moderne, la soudure le confirmerait, suggérant que cette ressemblance est intentionnelle. Quant à son utilité décorative, il est difficile de trancher. Le fait qu’il soit percé implique probablement le passage de quelque chose à l’intérieur. Si vous, lecteurs, avez des idées qui pourraient nous éclairer, elles seront publiées dans le prochain numéro. MO**


Bonjour, en réponse à l’objet mystère publié en page 47 de votre n° 90 d’octobre dans la rubrique « trouvailles » 90.13, il s’agit très vraisemblablement d’un ex-voto gaulois comme ceux trouvés dans les sources de la Seine et qui étaient offerts aux Divinités en échange notamment de guérisons (voir à ce
sujet l’article paru dans un ancien n° d’Archéologia, le n° 100 de 1976). Dans votre article, la partie arrière, décalée, était probablement destinée à être « plantée » en terre et les trous sur les côtés et dessus servaient peut-être à maintenir une coiffe ou une offrande. Le fait que cet objet ait été trouvé en
plein bois est intéressant… Cela mériterait une recherche plus approfondie notamment
avec d’anciennes cartes pour savoir s’il existait autrefois des ruines à cet endroit, où une source, une rivière… A suivre !
merci pour cette hypothèse , la rédaction
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