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Trésor de Laignes… les réquisitions

On vous en avait longuement parlé dans le n° 82, plusieurs prospecteurs étaient poursuivis pour avoir trouvé un trésor et surtout pour ne pas l’avoir déclaré et vendu… 2 000 monnaies qui d’après les archéologues seraient la paye de mercenaires gaulois ayant participé au siège d’Alésia ! Toutes ces conclusions ayant été élaborées sans aucun contexte archéologique ! Car les prospecteurs incriminés étaient bien poursuivis pour une supposée destruction de contexte archéologique « un labour ! ». Mais ce n’est pas le sujet.
D’abord prévu en comparution immédiate, le procès a finalement été renvoyé plusieurs fois, le procureur ayant requis 15 000 euros d’amende avec sursis et 30 000 euros contre quatre prospecteurs et un retraité ayant servi d’intermédiaire dans la vente des monnaies. Au moment où nous mettons sous presse nous n’avons pas le jugement définitif, rendu vers la mi novembre. Si la réquisition est suivie, chaque prévenu aura donc environ 7 500 € d’amende pour avoir dérobé un trésor qui est lui estimé à 200 000 euros ! Un archéologue témoignant au procès a conclu sa déposition par : la détection n’est pas un loisir ! Eh bien si ! En France la détection est bel et bien reconnue par la loi – et par là même autorisée – comme un loisir ! Et s’il vous reste quelques notions de latin vous ferez vous-même la traduction : Dura lex, sed lex…
Source : gazetteinfo.fr

Les Gaulois et le monde celte de A à Z

Alésia

De nombreuses villes disputent à Alise-Ste-Reine en Côte d’or la localisation de ce célèbre oppidum (La Chaux-des-Crotenay dans le Jura ou Alaise près de Besançon). Les querelles d’historiens semblent quelque peu s’apaiser et un consensus se dégage en faveur du site d’Alise-Ste-Reine dont les travaux commandés par Napoléon III et les conclusions des historiens de l’époque se trouvent confortés par les fouilles archéologiques les plus récentes. Cette place forte (oppidum en latin ou en gaulois duno-briga pour colline fortifiée), tenue par une coalition de tribus menées par Vercingétorix et assiégée par les légions de Jules César, est entrée dans l’histoire comme symbole de la résistance à l’occupant alors que paradoxalement et contrairement à Gergovie, il s’agit d’une lourde défaite, où le chef arverne se livra à l’ennemi pour mourir étranglé à Rome après six ans de captivité… (Photo : affiche du conseil général de la Côte d’Or)

Bière

Plus exactement, il faudrait dire cervoise (sorte de bière à base de malt) ou hydromel (à base de froment et de miel). Les Gaulois en faisaient une grande consommation jusqu’à ce qu’ils goûtent au vin, importé très tôt d’Italie (dès le second siècle avant JC) puis de la Narbonnaise et même d’Espagne. Le nombre impressionnant d’amphores à vin retrouvées par les archéologues sur certains sites celtes témoignent de leur engouement pour cette boisson consommée lors de banquets grandioses (à noter qu’il s’agit d’un des seuls domaines où les BD comme « Astérix et Obélix » collent à la réalité) et du caractère industriel et international de son commerce. (Ill. : banquet, gravure 1907)

Charrue

Cette invention celtique datant du second siècle avant JC précède celle de la moissonneuse apparue un siècle plus tard. Ce sont deux innovations majeures en matière d’agriculture ; elles accroissent encore les richesses céréalières (blé, orge, seigle, millet, etc…) et en légumineuses (pois, lentilles…) de la Gaule qui suscite désormais la convoitise des Romains, sans même évoquer les savoureuses spécialités exotiques qu’étaient déjà les fromages et charcuteries en particulier porcines ! …

Lisez la suite dans Monnaies & Détections n° 73

Le MuséoParc Alesia inaugure son centre d’interprétation

Ouverture : 26 mars 2012, à Alise-Sainte-Reine (Côte-d’Or). Tél. : 03 80 96 96 23. Site : www.alesia.com

Le 26 mars 2012, le Centre d’interprétation consacré à la célèbre défaite gauloise ouvre ses portes au public. Ce premier maillon du MuséoParc s’est appuyé sur un comité scientifique réunissant des spécialistes internationalement reconnus. Les différents espaces du Centre proposent une découverte interactive du siège dirigé par César. Objets antiques et fac-similés, diorama, films, maquettes, bornes multimédias et reconstitutions de machines de guerre donnent les clés pour comprendre l’histoire du site. Ainsi, le visiteur peut se plonger au cœur des combats et se laisser surprendre par l’impressionnante reconstitution des lignes de fortifications romaines.

Source : Focus