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En août 1786 le Gouvernement anglais décide de créer une colonie pénitentiaire très éloignée des côtes britanniques et le capitaine Arthur Philipp est désigné comme commandant de la flotte qui emmène les relégués au bout du monde. L’objectif est d’atteindre une baie australienne appelée Botany Bay repérée en 1770 par le Capitaine Cook. La traversée est longue et incertaine.

Carte de la route de la Première Flotte.

La traversée et l’installation en Australie

Le 13 mai 1787, 11 navires, quittent le port de Portsmouth, situé sur les côtes sud de l’Angleterre pour un périple de 24000 kilomètres. Ils forment ce qui est appelée aujourd’hui la Première Flotte (the first fleet). Après un rude voyage, avec une première halte dans les Iles Canaries, puis une seconde à Rio de Janeiro et une troisième au passage du Cap de Bonne Espérance, la Première Flotte amène les premiers colons britanniques en Australie.
Pendant cette traversée quelques personnes sont débarquées et une quarantaine meurt. Il y a aussi une vingtaine de naissances. Après 252 jours, le capitaine Arthur Philipp débarque à Botany Bay mais trouve le lieu peu propice pour une installation durable. Il décide alors de chercher un emplacement plus adapté à l’installation d’un port et d’un village. A quelques kilomètres se trouve une baie à laquelle le capitaine Cook avait donné pour nom Port Jakson, lors d’un voyage précédent.
Cet emplacement semble idéal pour un débarquement et l’aménagement d’un village. Arthur Philipp donne l’ordre de jeter l’ancre. Nous sommes le 26 janvier 1788 et le 26 janvier devient le jour de la fête nationale australienne (Australia Day).

Le capitaine Arthur Philipp peint par Francis Wheatley en 1786.

Des années difficiles

Port Jackson est rapidement rebaptisé baie Sydney et la ville qui s’y construit prend le nom de Sydney. Environ 250 soldats, quelques officiers quelques administrateurs civils, 300 marins et 800 bagnards s’y installent, soit une colonie d’approximativement 1400 personnes. Les premières années sont très difficiles car tout manque, en particulier la nourriture. Pour maintenir l’ordre, le capitaine Arthur Philipp, gouverneur de Sydney, doit faire preuve d’autorité mais aussi de diplomatie avec les diverses composantes de la population anglaise et avec la population autochtone. Après deux ans et demi, de nouveaux navires arrivent enfin d’Angleterre. Ils amènent une population supplémentaire de relégués et apportent des vivres tant attendus. La situation s’améliore et la population globale s’accroit pour atteindre 2000 habitants. D’autres navires suivent, ainsi au départ d’Arthur Philipp qui quitte l’Australie en 1794 pour rentrer en Angleterre, la population atteint 4000 habitants.

Le premier regard du Capitaine Arthur Philipp sur Port Jakson.

… La suite de l’article dans Monnaies & Détections n° 102

Une monnaie viking…

Frappée en Australie ! Les Australiens ne savent plus quoi inventer, pour vendre leurs monnaies de « collections ». Des tirages limités, mais dont les monnaies ont tout de même un cours légal. Le Perth Minth, la monnaie Australienne, vient donc de lancer un nouveau tirage, avec pour effigie un groupe de guerriers vikings, qui ont l’air vraiment hargneux ! Au revers, la reine reste de marbre… Il faut reconnaitre que le graphisme est superbe, vue de biais l’impression de relief est saisissante. La pièce de deux onces : 63,30 g d’argent pur, a une valeur faciale de 2 dollars AUD, prix de vente affiché à 110 euros.
Dans le même genre, pour un peu plus cher, vous pouvez opter pour un lingotin d’une once d’or pur : 31,15 g, proposé à 1 095 euros, il affiche un superbe dragon…
Source : goldsilver.be

4,3 Kilos

Cela fait maintenant 37 ans que Syd Pearson parcourt les plaines d’Australie à la recherche du métal jaune. Et il en en trouvé des pépites en 37 ans, au détecteur de métaux et par orpaillage ! Mais en décembre dernier, alors qu’il était dans la région de Victoria, Syd a réalisé sa plus belle trouvaille, son GPX 5000 équipé d’une grosse bobine elliptique a accroché une cible qu’il a tout de suite sentie comme bonne et volumineuse, Syd le dit lui-même : il en tremblait ! Et pour cause, une énorme pépite de 4,3 kilos ! Syd a eu droit à plusieurs passages sur les chaines de TV australiennes et de nombreux reportages, sa pépite est estimée à 200 000 € soit 50 000 € de plus que sa valeur à la fonte ! Une plus-value courante pour les pépites de collection hors normes, et il est bien possible qu’elle fasse mieux dans une vente aux enchères…
Source : thewest.com

Aventure australienne, suite et fin !

Avant de reprendre le long ruban de bitume vers notre Eldorado, afin d’économiser quelques dollars, nous avons rempli à ras bord notre garde-manger, ainsi que le réservoir de notre véhicule. Croyez-le ou non, sur ce long trajet de 350 kilomètres, une seule chose nous dévorait l’esprit…

Allions-nous retrouver « notre » coin dans le même état que nous l’avions laissé, ou rongé jusqu’à la moelle par d’ignobles prospecteurs qui nous auraient espionnés du sommet de la colline ? Et oui, peur, stress, paranoïa, nervosité sont des sentiments et réactions étrangement malsains qui s’installent en nous dès que nous sommes confrontés à quelque chose qui à un rapport avec l’or…
Nous n’étions pourtant pas là pour nous en mettre plein les poches, mais la fièvre avait fait son petit bout de chemin pour nous rendre jaloux d’un hypothétique autre chanceux que son détecteur aurait amené sur « notre » petit tronçon de rivière… Alors lorsque nous avons quitté la route pour emprunter le chemin de terre, Laetitia s’est surprise à analyser les différentes traces de passages au sol. Si nos traces recouvraient toutes les autres, cela signifiait que personne d’autre n’était venu dans le coin depuis notre départ la veille au soir… C’est seulement une fois enfin arrivés sur les lieux inchangés que nous nous sommes apaisés… C’est dingue comme cet horrible métal jaune peut vous transformer non ?!

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Alors, a-t-elle bien fonctionné cette nouvelle tête ou pas ? Vous êtes pressé de savoir hein ?! Et bien moi aussi je l’étais, mais j’ai quand même attendu que le soleil se lève avant de partir à la chasse à la pépite ! Nous sommes repassés exactement sur ce que j’avais prospecté deux jours avant, ce fût chose facile car comme vous le savez, j’avais quadrillé le « déjà fait » en faisant des repères au sol. Tenez-vous bien, nous avons retrouvé pas moins de 8 pépites de plus !! D’un poids oscillant entre 0,5 et 1,5 grammes, nous avions déjà largement « amorti » le prix de notre heureux achat ! Oui, quelle bonne idée d’avoir acheté cette nouvelle tête ! Sans elle, je pense que notre total final aurait été 3 fois moindre… Alors oui, elle était plus performante en profondeur, mais elle était aussi plus stable et il a été beaucoup plus facile de discerner les pépites des autres faux signaux. Avec l’expérience, nous avons également remarqué que le son produit par le détecteur était très légèrement diffèrent lorsqu’il s’agissait d’or ou de ferraille. Alors nous nous amusions à deviner, juste avant de creuser, si ça allait être de l’or ou pas… Mais il était obligatoire de creuser sur chaque son. Hors de question de laisser une pépite ici toute seule !

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Le jour suivant, 10 de plus venaient rejoindre leurs copines dans notre petite boite qui commençait sérieusement à s’alourdir ! (photo 8 et 9) Puis 6, dont deux de plus de 7 grammes ! Puis 4, 1, 1, 1, 1, et 2 pour les jours d’après. Chaque morceau d’or trouvé suivait la rive droite de la rivière. Aucune au centre, et aucune sur l’autre rive. Érosion, mouvements de terrain, inondations, tous ces éléments naturels ont fait que l’ancien filon qui existait jadis, s’est désagrégé au fil des millénaires pour s’éparpiller précisément sur cette zone. Plus en amont, rien, plus en aval, rien…

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Je parle de pépites et encore de pépites mais cette expédition ne s’est pas résumée juste à ça. Laetitia occupait ses journées en préparant le petit déjeuner, en lisant, elle se chargeait également de faire chauffer des bouteilles d’eau derrière la lunette arrière du van. Elle préparait de succulents sandwichs et les repas du soir avec les moyens du bord, bref, une véritable petite perle rare j’en ai bien conscience. (photo 10) Une chose très agréable était que nous avions établi notre campement juste sur notre champ de pépites. De ce fait, nous étions toujours à portée de vue et de voix et Laetitia venait s’investir par moment dans la recherche en traçant au sol les repères qui ont été très utiles pour prospecter correctement.
Avant que le soleil se couche et qu’il ne fasse trop froid, en nous aidant mutuellement, nous prenions notre douche de fortune, nus comme des vers dans cet infini de Nature. Avoir une salle de bain grande comme un département n’est pas chose courante ! Avec seulement 2 bouteilles de 2,25 litres d’eau bien chaude, nous nous lavions intégralement de la tête au pied sans aucun problème! Après un diner en tête à tête sous un ciel s’assombrissant et laissant place à la voute étoilée, nous nous glissions sous nos deux épaisses couettes pour nous endormir dans un calme absolu.
Une nuit sur trois, nous faisions escale au camping de Leonora, un endroit très accueillant et envahi par ces chercheurs d’or de l’extrême. Au début, nous étions plutôt discrets au sujet de nos découvertes pour ne pas trop attiser de la jalousie ou autre chose de plus malsain. Mais petit à petit, sympathisant avec toutes ces personnes très charmantes, nos langues se sont vite déliées et nous sommes rapidement devenus l’attraction en montrant nos pépites bien jaunes ! Par moment nous avions droit à une petite question innocente : « vous avez trouvé ça vers où ? ». Alors nous leur répondions à peu près en restant très évasifs pour ne pas se faire envahir. Mais même avec ces petites précautions de base, au fil des jours nous avons vu de plus en plus de 4×4 tourner autour de notre campement… Une fois, un gars est passé juste à coté de la rivière et nous a dit qu’il y avait beaucoup de rumeurs qui tournaient autour de cet endroit.
Nous avons bien sympathisé avec un couple de retraités qui détectent toujours ensemble. Malheureusement ils étaient bredouilles depuis un bon moment et je leur ai proposé de nous prêter une de leurs têtes de détection outrageusement grande et hors de prix en échange de l’emplacement de notre petit coin de paradis… Notre expédition arrivait à sa fin alors à quoi bon garder le secret ?

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Donc le lendemain, ils nous ont suivis jusqu’à notre campement. D’ailleurs, heureusement qu’ils étaient là car le chemin était par endroit complètement inondé à cause des averses de la nuit précédente. Sans eux derrière nous, nous n’aurions jamais osé traverser de grosses flaques de boue avec notre pauvre deux roues motrices. Richard et Nolène étaient notre police d’assurance en quelque-sorte. Mais non, nous n’avons pas eu besoin d’eux, on ne s’est pas embourbé et nos poursuivants ont bien rigolé de nous voir faire de gros travers dans les virages inondés ! Hors de question de ralentir en plein milieu des flaques !! Nos amis sont partis détecter aux alentours sans empiéter sur nos traces par respect. J’ai donc utilisé la monstrueuse tête de compétition mais ce jour là, je n’ai rien trouvé…

… La suite de l’article dans Monnaies & Détections n° 94

Savannasaurus Elliottorum

Son inventeur se nomme David Elliot, il a donc donné une partie de son nom, à sa petite bête et quelle bête : un dinosaure gigantesque ! L’Elliottorum, dont les restes ont récemment été découverts en Australie, est un nouveau sauropode de la famille des Titanosaures. Il était inconnu à ce jour. Les chercheurs australiens se sont amusés à lui donner presque vie en images de synthèse. Le résultat est une bête impressionnante, six à huit mètres de long, entre 15 et 20 tonnes et un cou gigantesque, dont la tête culminait à environ huit/dix mètres du sol, voire plus ! Si on admet qu’il était capable de se dresser sur les pattes de derrière, pourquoi pas, les girafes et les éléphants le font bien.
Pour être plus réaliste, si vous êtes en train de lire Monnaies & Détections tranquillement, dans le canapé de votre appartement au cinquième étage, vous pourriez donc le voir pointer son museau à la fenêtre !
Source : abc.net.au/news

100 000 euros trouvés avec un détecteur

Jour de chance pour Mike Brown, un Australien, parti faire un tour avec son détecteur, après que sa femme lui ait dit d’aller prendre l’air…

Et il a bien fait Mike, puisqu’il a découvert une superbe pépite de 2 700 grammes. Trouvaille réalisée dans un secteur qu’il avait déjà prospecté et pourtant la pépite était à seulement 15 cm de profondeur ! Les grosses pépites ayant une valeur de collection supérieure au cours de l’or, la belle pépite de Mike est estimée à environ 100 000 euros !

Source : 47carat.com