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Démineurs

Une équipe de démineurs près de Phnom Penh, au Cambodge, a découvert un énorme lion, de pierre ! Alors qu’ils creusaient une future station de pompage, la région ayant été fortement minée, tous les travaux de terrassement sont supervisés par des démineurs… Les ouvriers sont tombés sur une statue de très grande dimension, un superbe lion. Pas très loin du lieu de la découverte se trouve un ancien temple, dit « de Wat Phnom », dont les premières fondations remontent à l’an 1372. Le temple possède quelques statues de lions, mais aucune de cette dimension ! Des analyses et de futures fouilles devraient permettre de le dater. On peut voir sur la photo un des démineurs, il utilise un détecteur de mines Vallon (pi-pulse vmh3cs) de fabrication allemande.

Source : thehistoryblog.com

L’Indochine française (ou l’Union indochinoise française) est une ancienne colonie d’exploitation, création de l’administration coloniale, regroupant, sous une administration unique : le Tonkin, l’Annam et la Cochinchine sous le nom d’état du Viêt Nam (territoire identique à celui de l’actuelle République socialiste du Viêt Nam), le Laos et le Cambodge et le territoire de Kouang-Tchéou-Wan. L’unité monétaire y est la piastre.
Après une phase de conquête où se distinguèrent missionnaires, officiers et géographes, la politique coloniale française en Indochine vit s’illustrer des hommes politiques comme Jules Ferry, Paul Bert, Paul Doumer ou Albert Sarraut.
Lourde fiscalité et pression administrative furent à l’origine de troubles, avant que la montée du nationalisme annamite, la seconde guerre mondiale et l’intervention du Japon ne mettent fin à un siècle de présence française en Indochine.

La conquête de l’Indochine

L’évangélisation du Tonkin, de la Cochinchine et du Cambodge se fait entre 1658 et 1700.
Les premiers missionnaires catholiques de nationalités portugaise, espagnole, italienne et française mettent le pied en Indochine au XVIIe siècle et fondent des communautés chrétiennes.
Dans les années 1620, un missionnaire, le père Alexandre de Rhodes, met au point une écriture vietnamienne fondée sur l’alphabet latin. Toutefois, l’enseignement du Hán tự, le système d’idéogrammes chinois, continue dans les écoles. En 1661, le missionnaire François Pallu part pour une mission d’évangélisation et d’alphabétisation au Tonkin.
Il faudra attendre le début du XXe siècle, pour que le Quốc ngữ, le vietnamien alphabétisé, s’impose graduellement, malgré la résistance des lettrés. Le Quốc ngữ sera imposé dans les écoles au détriment du sino-vietnamien, jugé comme un patois déchu. Ce nouvel alphabet facilitant l’apprentissage du français, l’administration française n’y sera pas étrangère.
En 1757-1761, la France perd ses possessions en Inde, à la suite de la guerre de Sept ans contre le Royaume Uni. (Monnaies et détection, n° 82 et n° 84)
À partir de 1763, sous Louis XV, les Français vont donc chercher à s’implanter en Asie pour s’assurer des débouchés. C’est le début des relations diplomatiques et des aides militaires françaises à l’Annam et au Tonkin. C’est aussi la présence des premiers commerçants français à Tourane et Saïgon.
L’empire d’Annam est dirigé par la dynastie des Nguyễn, qui s’étend du nord au sud de la péninsule indochinoise, sur sa côte orientale, du delta du Fleuve Rouge à celui du Mékong. Il est bordé à l’ouest par l’actuel Laos, morcelé en principautés, et au sud-ouest par le royaume khmer, entré dans une longue période de décadence.
De 1783 à 1788, sous Louis XVI, un premier projet de colonisation est mis en place : la France aide l’empereur Gia Long à prendre le pouvoir. Gia Long unifie le Vietnam. En remerciement, la France reçoit le comptoir de Tourane et l’archipel Poulo-Condore en 1788.
De 1793 à 1798, à cause de la Révolution française, la France renonce à son projet de conquête de l’Indochine, et abandonne le port de Tourane et l’archipel de Poulo-Condore.
Lors du Traité de Vienne (1815-1816), ces deux possessions abandonnées ne sont même pas évoquées.
Sous Louis XVIII, un retour colonial en Asie est envisagé. Des religieux et des conseillers militaires sont envoyés après 1817.
La conquête de l’Algérie et sa pacification (1830-1848) retarde un retour militaire en Indochine, qui ne sera pas effectif avant les années 1850.
Au cours des années 1840, la persécution ou le harcèlement des missionnaires catholiques par les empereurs Minh Mạng et Thiệu Trị (r. 1841-1847) ne suscita que des réponses sporadiques et non officielles des Français.
En 1847, la France intervient encore non officiellement pour protéger ses missions menacées par les empereurs. Elle attaque Da Nang (bataille navale de Tourane).
Dès 1854, des relations diplomatiques et militaires sont engagées avec le Cambodge qui deviendra protectorat français en 1863.
La France obtient l’Indochine province après province, de 1858 à 1887.
Les premières interventions militaires françaises officielles remontent à 1858, à l’époque du Second Empire (1852-1871) avec comme prétexte la protection des missionnaires et des communautés chrétiennes.
En août 1858, l’escadre franco-espagnole de Charles Rigault de Genouilly débarque à Tourane et s’en empare. C’est la première intervention militaire officielle des Français. C’est le début de la conquête de la Cochinchine. La campagne de Cochinchine (vietnamien : Chiến dịch Nam Kỳ, 1858-1862), commence comme une expédition punitive franco-espagnole limitée et se termine en guerre de conquête française. Elle se conclut par la colonisation française de la Cochinchine, prélude à presque un siècle de domination française au Viêt Nam.
En février 1859, Saïgon, capitale de la Cochinchine d’alors, est prise par la France, seule, car l’Espagne a auparavant abandonné la conquête après l’échec d’une tentative contre Hué.
Le 5 juin 1862, c’est la conclusion entre la France et l’empereur de l’Annam du Traité de Saïgon, stipulant que les trois provinces orientales du sud du Dai Nam : Bien Hoa, Gia Dinh, Vinh Tuong et l’île de Poulo Condor, deviennent la colonie de Cochinchine française. La France obtient également pour sa colonie la liberté religieuse, le droit de commercer et voyager librement le long du Mékong, à ouvrir au commerce les ports de Tourane, Quang Yen et Ba Lac (à l’embouchure du Fleuve Rouge), le droit de commerce en Annam et au Tonkin et 4 millions de piastres (20 millions de francs or).
Les Français placent leurs trois provinces vietnamiennes du sud sous le contrôle du Ministère de la Marine.
En 1863, le Cambodge est placé sous protectorat français.
En 1867, la France érige en colonie la Cochinchine et annexe le Cambodge. … La suite dans Monnaies & Détections n° 85

Trouvaille 31.29

bonjour je désire connaitre la valeur des ces pièces et l’origine voici les scannes: merci d’avance  Lay him

A voir l’intitulé de votre nom à consonance asiatique, vous auriez pu m’aiguiller en me disant de quel pays vous êtes originaire car il y a de fortes  présomptions que vos monnaies proviennent d’un endroit ou ont vécu vos aïeuls . La première est une médaille et il est inscrit : couronnement de sa majesté  Norodom Suramarit 1956 je suppose donc que les monnaies ou autres que vous présentez proviennent du même endroit. Je suis totalement ignorant en ce monnayage et les lecteurs pointus dans ce domaine ne manqueront pas de nous renseigner au prochain numéro.

Il y a plusieurs amulettes du XIX° siècle provenant du protectorat français du Cambodge.