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Trésor du Mont-Blanc: Epilogue

Déjà relaté dans Monnaies & Détections à plusieurs reprises, voir les numéros 73, 103, 120 & 124 voici un nouveau résumé de l’histoire. Le 22 juillet 2013, Raphaël, un alpiniste, arpente le glacier du Bosson, massif du Mont-Blanc, il y découvre une petite boite de métal qui contient des bijoux ! Une majorité de saphirs et d’émeraudes, environ 6 000 pierres, manifestement d’origine indienne, probablement un négociant indien, le trésor sera attribué, dans un premier temps, au Malabar Princess, surnom d’un avion Lockheed constellation d’Air India, assurant la liaison Bombay Londres via Le Caire-Zurich, qui se crasha dans le massif du Mont- Blanc le 3 novembre 1950, il n’y aura aucun survivant. Mais il y avait un doute, car 16 ans plus tard, le 24 janvier 1966, un autre avion se cracha au même endroit ! L’enquête sur la boite à bijoux avait finalement déterminé qu’il provenait du second crash, celui du vol d’Air India 101, dit le Kangchenjunga, celui de 1966. Il n’y avait cependant aucune explication, sur le fait que les bijoux proviendraient de cet avion, les propriétaires n’ayant pas été identifiés… Quoi qu’il en soit, en 2021, huit ans après sa découverte, le lot de bijoux estimé à 300 000 euros fut donc considéré comme un trésor par la loi et partagé en deux lots de 150 000 euros, l’un pour l’inventeur et l’autre pour le
propriétaire du terrain, la ville de Chamonix. En octobre dernier, l’inventeur du trésor a décidé de vendre sa part lors d’une vente aux enchères. Le résultat est assez décevant, surtout pour l’inventeur, puisqu’il n’a même pas obtenu la moitié de l’estimation réalisée en 2021 ! Vendu en une quarantaine de lots, la moitié du trésor des Bosson s’est dispersé pour 25 690 euros ! L’autre part du trésor est, elle, exposée au musée des cristaux de la ville de Chamonix. La chasse au trésor dans le massif du Bosson n’est pas finie pour autant, la rumeur locale affirme toujours que le Malabar Princess transportait des lingots d’or qui, eux, n’ont jamais refait surface…

180 000 carats

Bahia, province du Brésil, en 2001 un chercheur de fortune amateur, creuse un puits de mine sur le terrain d’une ferme, l’homme cherche des émeraudes dont la région regorge, ainsi que d’autres minéraux plus ou moins rares. Notre homme va trouver une masse énorme, de 38 kilos, un cristal monobloc d’où émergent quelques colonnes d’un vert foncé, il ne le sait pas, mais il vient de trouver la plus grosse émeraude du monde, d’un seul bloc et pesant 180 000 carats ! Le Brésil et plus largement cette région d’Amérique du Sud donnent les plus gros cristaux monobloc du monde.

Non taillée et surtout, trop grosse pour être vraie, personne ne s’y intéresse vraiment, elle est vendue une première fois pour 5 000 dollars ! Puis rechange de mains pour 20 000 dollars (18 000 euros) et elle va être revendue encore et encore, prenant de la valeur à chaque vente. Une fois de plus, comme c’est bien souvent le cas avec les découvertes hors normes, l’inventeur a laissé passer la chance de sa vie… L’émeraude géante, qui se trouve aujourd’hui aux États-Unis est actuellement au cœur d’un procès, le Brésil la considérant comme trésor national, la réclame et la justice américaine doit statuer sur son légitime propriétaire. Elle n’a pas été déclarée lors de sa découverte et a été sortie clandestinement du Brésil… Sa valeur actuelle est estimée à 320 millions d’euros !

Source : atlantico.fr

Trouvaille 15.33

Très jolie bague cruciforme enchâssant une petite émeraude vert pale avec défaut sur un angle, le chaton de forme rectangulaire enchâsse la pierre et est accolé sur ses quatre faces d’une languette d’or martelée et enchâssant de nouveau quatre perles qui ne sont pas de culture celle la. Les perles sont maintenues prisonnières par le rebord de la languette retournées sur elles , chaque languettes étant accolées de deux petites boules d’or de chaque coté ainsi qu’une troisième plus grosse se situant sous les deux perles reposant sur le début de l’anneau et soutenant celles ci. A noter que Gérard a pu retrouver une perle  en prélevant une large part de terre d’où il a extrait la  bague et qu’en tamisant le remblai , il a pu isoler cette seconde perle. Les perles étant percées prouvent le ré emploi de celle ci dans la fabrication de la bague. XV° -XVII° siècle.