L’ancien sous-préfet de Brioude (Haute-Loire) à été reconnu coupable de vol et de faux et usage de faux, après avoir remplacé un tableau de la sous-préfecture par une copie, assez grossière ! L’original avait été revendu pour 10 000 euros d’après ses propres dires, alors qu’il savait que la toile en valait au moins 150 000… Deux ans de prison ferme et trois amendes dont le cumul atteint 161 200 euros. Dans le même temps, le Canard Enchainé révélait début avril, la « disparition » de quatre toiles de maître des murs de l’Assemblée Nationale ! Depuis, trois des tableaux ont mystérieusement réapparus, on les a retrouvés posés contre un mur… Il en manque toujours un. Dans la foulée lemonde.fr a sorti un excellent article relatant les disparitions les plus prestigieuses de ces dix dernières années. Vous aurez remarqué que l’on parle plus volontiers de disparitions, de détournements ou d’emprunts que de vols, c’est sans doute ce que l’on nomme le politiquement correct…
Préfectures, sous-préfectures, musées, ambassades et jusqu’à l’Elysée ! Aucun n’y échappe, la ville de Nice aurait ainsi perdu (dernier recensement décembre 2017) plus d’un millier d’œuvres de ses musées ! Selon la Mairie de Nice, il ne s’agit pas de vol, on a simplement déplacé les objets et momentanément perdu leurs traces… Tout est possible puisqu’en 2014, le Ministère de l’Intérieur avait repéré sur eBay, de la porcelaine de Sèvres, dont la moindre tasse coûte un bras, « empruntée » cette fois tout simplement à l’Elysée !
Sources : lexpress.fr, &
lemonde.fr/ces-œuvres-d-art-qui-disparaissent.
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