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Monnaies et Détections

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20 deniers

Les fouilles d’un vaste site romain à Murviel-lès-Montpellier, département de l’Hérault, ont permis de mettre au jour plusieurs fondations et les restes d’un cimetière daté du premier siècle. L’un des bâtiments a livré un trésor ! Un petit trésor, mais trésor tout de même, 20 deniers d’argent de la République romaine ont été exhumés dans les restes d’une poterie. Sans plus de précisions, pour l’instant, sur les monnaies. A suivre…


Source : thehistoryblog.com

105.11

Bonjour, abonné de la première heure de votre excellent magazine, habitant Montpellier et adepte du Gold-maxx, voici une tête de “loup” ou autre d’un poids de 104,84 g. Jean-Michel
On suppose que l’objet est creux ? Si c’est le cas il y a de forte chance que cela soit un embout de poignée de couteau gallo-romain zoomorphe. Une autre possibilité plus récente serait un pommeau de canne XIXe siècle en bronze.

99.17

Bonjour, j’ai trouvé ce poids de ville au cours d’une sortie avec des amis, j’ai effectué quelques recherches et il correspond à la ville de Béziers ! Si quelqu’un peut m’en dire plus à son sujet, j’aimerais bien savoir ! Merci ! Poids 24,1 g, épaisseur 0,5 cm, hauteur 3 cm, largeur 2,7 cm. Chevreuil34
Rare et très beau poids uniface en forme d’écu et aux armes (trois fleurs de lys surmontant quatre bandes horizontales) pour la ville de Béziers, doté d’une belle patine uniforme. Ce poids était en usage dans la ville du XVIe au XVIIIe siècle. Il s’agit de 1/16e de livre ou once. ID Ricko34

Brève de bronze

 

Par une matinée radieuse et lesté d’un pote détectisant, le cousin Gaston s’en allait promener sa poêle de par la garrigue héraultaise.
Comme à l’ordinaire c’est au pif qu’il choisissait ses lieux de glaneries artefactiennes, et c’est donc avisant une colline accueillante, que Gaston s’y hâta.
Non non, y’a pas de jeu de mot.
Il faisait beau, tout ça, nani nannère.
Et bon.

Un large chemin tracé au bull arpentait le promontoire et menait en son puech (ou « puy », attendu que les sommets de collines se nomment comme ça, entre autres en Occitanie, alors que généralement les « puits » sont dans les creux… ici les puys sont en haut et les puits en bas… faut pas chercher…) jusqu’à une esplanade au milieu de laquelle trônait un château d’eau.
Les abords défoncés par les travaux n’avaient aucun air archéologique, ni le moins du monde patrimonial, c’est donc la conscience tranquille et sifflotant une paillarderie, que la partie de détecte commença. Entre les pots de petits suisses, les étrons coiffés de leur PQ à fleurs, accompagnés du mégot de circonstance (non, pas celui de la clope, le vrai, le dernier issu du serrage de conclusion) (rohhhh Najac ! Oui je sais…………..) les canettes de bière et autres reliefs que les promeneurs et pique-niqueurs avaient abandonnés sur place, les deux poêleurs espéraient bien qu’il devait gésir quelques monnaies modernes…
Passons sur les tas de merdouilles polluantes et autres machins d’aluminium, dont les coins à pique-nique sont jonchés, le quidam étant vraiment un porc.
Encore que le porc est probablement plus propre et respectueux de son environnement.
Bref.

Après une bonne heure de rien du tout, et à la limite de la fuite vers le plus proche estaminet, le premier qui fit sonner un espoir quelque peu concret, fut le pote à Gaston.
A une petite vingtaine de centimètres de creux, icelui sortit une magnifique hache de bronze.
Pitaing cong, se dit le cousin, c’est la première fois qu’il détecte, je l’amène avec moi et c’est lui qui pioche du beau !!!
Il ne pouvait pas dire mieux… une hache ? Point du tout, ce fut 7 de ces dames qu’il tira du trou, posées les unes sur les autres…
Gaston s’étouffait…
L’esprit vaquant à des pensées égorgeantes et vengeresses, mené par la poêle affreusement silencieuse, le Gaston fut brusquement tiré de ses rêveries par un tintement caractéristique du père Fisher. Claquement aigu et sec, bien que relativement faible. C’était à moins d’un mètre du trou de son pote. Du détecteur s’entend. Le trou.
Encore une tirette de bibine, probablement.
Allez, hop Gaston creuse mais point de tirette et ça continue de sonner… et de plus en plus fort et de plus en plus net.
Jusqu’à une bonne soixantaine de centimètres, lorsqu’une petite masse verte se montre.
Dégageant l’objet délicatement, c’est une belle hache de bronze qui apparaît.
Superbe pioche de rattrapage, et battement de cœur !
A tout hasard et surtout par acquis de conscience, notre homme passe un autre coup de propointeur. Rebelote, ce dernier couïne pleins pots.
Une autre !

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