MONNAIES ET DETECTIONS

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Monnaies et Détections

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Binio de Volusianus

Découverte d’une rare monnaie en or, sur un chantier de fouilles en Hongrie, un aureus de l’empereur Volusianus (novembre 251 – aout 253). Son règne fut très bref, à peine deux ans, il régna en co-empereur avec son père Trebonianus Gallus, les deux co-empereurs furent assassinés en même temps par leurs propres gardes… Volusianus avait 22 ans, les monnaies à son effigie sont assez rares, celles en or encore plus et celle-ci est encore plus rare, elle porte le nominatif de « Binio » soit un double aureus ! Bien que son poids ne soit que de 5,6 grammes pour un poids « théorique » de 5,7 grammes. Au troisième siècle, l’Empire romain est en faillite… Sous l’empereur Valérien (253-260) l’aureus ne fait plus que 3,10 grammes, on est loin des aureus du début de l’empire qui culminaient à 8,16 grammes !
Le Binio d’or de Volusianus, valait donc deux aureus ou cinquante deniers, pour un poids de 5,7 g et 22 mm de diamètre, s’il n’atteint même pas le poids d’un aureus de la République, son extrême rareté en fait cependant une monnaie de collection de premier rang !

Source : livescience.com

Âge du cuivre et de l’or

Une trentaine de tombes datées d’environ 6 000 ans avant notre ère a été découverte en Hongrie, dans la région des Carpates, plus connue pour Dracula… La plupart des tombes, sont assez pauvres, en mobilier, sauf quatre d’entre-elles, trois tombes de femmes adultes qui comportaient de nombreux bijoux en or ! Une découverte considérée comme très rare pour l’époque concernée, l’âge du cuivre, et en prenant en compte que les Carpates sont assez pauvres en or natif. Les bijoux sont des plaques percées de trous circulaires et de cônes en or, leurs usages restent à déterminer, peut-être les éléments d’une coiffe ?
Une quatrième tombe, celle d’un homme cette fois, contenait plusieurs armes en pierre polie et une hache ou un sceptre en cuivre, pesant presque un kilo ! Là encore, c’est une découverte assez rare, du fait de son poids, probablement une arme d’apparat ou de prestige. Ces découvertes, confirment une tendance qui n’a pas vraiment évolué depuis 9 000 ans, les bijoux en or pour les femmes et les armes pour les hommes…


Source : thehistoryblog.com

Pendant la seconde guerre mondiale, à travers toute l’Europe, des millions d’êtres humains doivent s’expatrier pour fuir le fascisme. Des centaines de milliers, des millions, ne pouvant fuir la barbarie, sont exterminés parce qu’ils sont juifs, gitans, noirs, communistes, patriotes… La récente découverte d’un immense trésor à Keszthely en Hongrie est probablement liée à l’histoire d’une de ces familles juives persécutées par le régime nazi.

La déportation des juifs de Keszthely le 20 avril 1944

Au printemps 1944, l’Allemagne nazie ne semble plus être en capacité d’éviter une défaite bien que leurs dirigeants espèrent encore pouvoir retourner la situation par l’emploi de nouvelles armes (les V1 et V2). A l’Est, depuis la reddition de la sixième armée allemande à Stalingrad en février 1943, l’armée rouge avance partout sur le front en faisant refluer les troupes allemandes qui subissent défaite sur défaite. Sur le Front Ouest, en cette année 1944 les alliés occidentaux (Anglais, Etats-uniens, Français Libres, Canadiens…) qui ont déjà débarqué en Afrique du Nord fin 1942 et en Sicile en 1943, s’apprêtent à débarquer en Normandie. Mais la folie allemande d’extermination des juifs et des Tsiganes se poursuit partout et à un rythme accéléré là où leurs troupes se maintiennent encore. Ainsi la déportation systématique des juifs de Hongrie est organisée en mars 1944. Le 20 avril, la rafle des juifs de Keszthely conduit vers les camps de concentration et d’extermination la quasi-totalité des juifs de cette ville. Avant d’être arrêtées peu de familles réussissent à cacher quelques biens. Dans l’une de ces familles, un numismate place sa collection de monnaies dans des bocaux de verres qu’il enterre dans sa cave. Mais il ne la retrouvera pas car il ne reviendra pas. Selon Gabor Rejto, représentant de la communauté juive de Keszthely, la quasi-totalité des juifs de la ville, soit au moins 15 % de la population, ont péri dans le camp d’extermination nazi d’Auschwitz. Sur 829 personnes déportées, seules 64 ont survécu.

La Hongrie est au centre de l’Europe.

Les rives du lac Balaton à Keszthely (carte postale de la fin du XIXe siècle).

… La suite de l’article dans Monnaies & Détections n° 108

Sécheresse et trésor

La sécheresse exceptionnelle qui frappe certaines régions d’Europe à permis de faire des découvertes archéologiques. Fin octobre, un très beau trésor a été découvert dans le Danube, à 15 km en aval de Budapest, Hongrie. Le Danube est au plus bas, tout juste 40 cm d’eau au niveau de Budapest, du jamais vu depuis la Seconde guerre mondiale !
C’est un prospecteur amateur, présenté comme un sympathisant par les services archéologiques hongrois  qui a découvert les premières monnaies, il s’agissait d’une épave, sans doute un bateau marchand du 18e. Plus de 2000 monnaies ont été découvertes sur le site, en grande majorité des pièces d’argent et une douzaine de monnaies en or. 90 % des monnaies sont étrangères à la Hongrie, on y trouve des monnaies des Pays-Bas, de Suisse, de France et de nombreuses monnaies pontificales du Vatican, la plupart des pièces d’or sont des monnaies du Vatican. Les millésimes s’échelonnent entre 1630 et 1743 pour le terminus (la monnaie la plus récente). Quelques artefacts de fer ont été collectés, principalement des armes, haches, dagues et épées et quelques objets en cuivre/bronze, comme une cloche par exemple…
De nombreuses vidéos et photos sont visibles sur le net, taper simplement : « Trésor Danube », sur votre moteur de recherche. On y voit les archéologues, pressés par le temps et craignant une remontée du Danube, faire une fouille de sauvetage, utilisant tous des détecteurs de métaux ! Sans prendre de relevé de position, ils creusent simplement sur tout ce qui sonne ! Comme nous quoi…
Bien qu’il y ait énormément de fabricants de détecteurs dans les pays de l’Est, sur quasiment toutes les vidéos et photos, vous verrez une majorité de Déus sous toutes ses formes, grands disques, petits disques, disques hautes fréquences… Une belle pub pour la marque française !
Source : dailymail.co.uk & hungarytoday.hu

Trouvaille 26.17

Le fidèle Armand, avec ses toujours régulières trouvailles qui dament le pion à ses collègues,  a exhumé ces deux petits objets. Un curieux petit livre métallique  avec en couverture un écu portant un monastère ou une église  avec un bandeau et une inscription qui ne m’a pas été possible de déchiffrer. Le livre fait deux centimètres sur un et demi, des charnières et  un système de fermeture nous font penser que l’on pouvait l’ouvrir. Et Armand ne s’est pas fait prier et y a trouvé une pâte , peut-être un reste de colle qui y maintenait quelque chose aujourd’hui disparu. Est- ce un objet reliquaire ? Est- ce un objet touristique du XX° siècle ? Pour ma part je penche pour cette  dernière solution et la confirmation de l’inscription garde tout son secret pour l’instant .Le second objet est une simple molette d’éperon du XVI° siècle. La monnaie ou médaille gardera tout son mystère. D’influence chrétienne, elle présente un personnage assis de face et tenant un bâton symbole et une légende très lisible MARIA SANCTI. Le revers est encore plus curieux et s ‘éloigne des habitudes traditionnelles des gravures liées à la Vierge Marie  que l’on peut voir en France : ce sont deux personnages assis côte à côte  avec une coiffe constituée  de trois croix: Des triskèles parsèment un embryon de légende sur les côtés des personnages. D’origine copte ? byzantine?  La réponse dans un prochain numéro probablement

monnaie de cuivre d’inspiration byzantine frappée pour le royaume de Hongrie sous le règne de BELA IV  ( 1235- 1270 ) – qui associa son fils Etienne au gouvernement et sur ces pièces avec les noms des deux princes REX BELA REX  STS – et au revers effigie “stylisée ” de la Vierge avecla légende: SANCTA MARIA  –  -l merci a Jacques pour son retour