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Trésor viking, bis !

Et un de plus au patrimoine, anglais… Un nouveau trésor viking, découvert au détecteur de métaux par un prospecteur amateur bien sûr, un détecteur français en l’occurrence, le Déus a la cote chez les Anglais et pas que chez eux… Un beau cadeau pour James Mather, qui prospectait, le jour de ses 60 ans, un champ à l’ouest de Londres en octobre dernier lorsque son Déus a accroché une belle cible, un lingot d’argent ! James a tout de suite pensé : viking ?


Et quelques mètres plus loin, le Big son, quelques coups de pelles et des monnaies mélangées à d’autres artefacts apparaissent ! James a alors eu le bon geste de stopper là, et de prévenir les archéologues du « Portable Antiquities Scheme » (le truc qu’il nous faudrait en France) qui ont procédé à la fouille quelques jours plus tard. Le gros du trésor ayant été extrait dans sa gangue d’argile.
Mi décembre, le British-Muséum a présenté le résultat à la presse : un superbe trésor composé uniquement d’argent, de quelques bracelets, de 15 lingots et le plus intéressant du magot, de 186 monnaies anglo-saxonnes dont la plupart sont très rares, quelques-unes n’étaient connues qu’à un seul exemplaire, datées des années 870 époque où les Vikings étaient en conflit permanent avec les royaumes de Mercie et du Wessex.
Source : history.com

Le trésor du Cheapside

1912, Londres (1) dans le quartier dit du Cheapside au n° 30-32, deux ouvriers s’affairent à recreuser une cave dans une maison bourgeoise aux fondations vieilles de quelques siècles… A la pioche, forcément en 1912, quand tout à coup le pic de la pioche semble frapper quelque chose de métallique !

À la lueur de leur lampe à pétrole, les deux ouvriers dégagent ce qu’ils pensent d’abord être le dessus d’une plaque de bronze. Creusant autour pour la dégager ils se rendent compte que ce n’est pas une plaque, mais un coffre ! Un coffre entièrement en bronze, une fois sorti de terre, les deux hommes, d’un coup de pioche font sauter la serrure et là….

Une vision de rêve leur saute aux yeux (2) : des bijoux en or et pierres précieuses brillant de mille feux ! Des bijoux et uniquement des bijoux, le coffre en est plein ! Un trésor comme on l’imagine au cinéma ou dans les romans à l’eau de rose, sauf que celui-là est tout ce qu’il y a de plus vrai. Le trésor du Cheapside vient de naître.

L’histoire n’a pas retenu les noms des deux inventeurs et c’est bien dommage, car sans le savoir et sans s’en douter, ils viennent de découvrir l’un des plus fabuleux trésors de bijoux dont tout chasseur de trésor puisse rêver. Nous sommes en 1912, il n’y a pas encore de loi définissant clairement les droits des inventeurs d’un trésor, même en Angleterre… Les deux ouvriers ramassent des poignées de bijoux dans leurs poches et même leurs mouchoirs et s’empressent d’aller proposer leurs butins à une sorte de prêteur sur gages, connu à l’époque, sur Londres, pour racheter aux ouvriers et paysans (les deux professions qui ont inventé le plus de trésors) ce qu’ils trouvaient dans la terre. On ne connait pas vraiment le prix qui leur fut proposé, mais il était sûrement ridicule au regard de la fortune que valait ce fantastique trésor.

Entre 400 et 500 bijoux et de nombreuses pierres sans montures, leur nombre exact n’est pas connu…

La suite dans Monnaies & Détections n° 77

Trouvaille 15.24 bis

La seconde est un denier du roi d’Angleterre, Edouard 1282-1289, Londres
A/ + EDWR’ ANGL’ DNS hVB. Buste couronné et drapé d’Édouard Ier de face.
R/ LON – DON – CIVI – TAS. Grande croix coupant la légende, accostée de trois besants posés en triangle dans chaque cantonnement.
. Bel exemplaire bien centré sur un flan large et complet.

Édouard Plantagenêt (1239-1307) est le fils aîné d’Henri III (1216-1272) et d’Éléonore de Provence. Duc d’Aquitaine (1252-1272) il épousa Éléonore de Castille qui mourut en 1290., il épousa ensuite Marguerite de France, la fille de Philippe III le Hardi.  Il prêta l’hommage pour la Guyenne et l’Aquitaine et récupéra les territoires perdus au traité de Paris en 1259. Après l’annexion du Pays de Galles, Édouard Ier, fit de son fils Édouard le premier prince de Galles. Voilà pour la petite histoire. La monnaie se négocie aux alentours de  80 €. Enfin la dernière m’a donné du fil a retordre, j’avais bien vu les lettres SCO mais je ne connaissais pas cette monnaie qui, il faut le dire , ne se trouve pas sous les sabots des chevaux français habituellement…. On vient de voir une monnaie anglaise et  et Jean-Charles a trouvé celle -ci dans le même lot   donc j’ai pensé automatiquement à Scotland pour l’identification et le tour fut joué!  Voici les infos que j’ai dénichées sur cette monnaie : Alexander III (1249-1286), penny d’argent deuxième type, class Mb3 avec un A barré ” quatre étoiles  pointées à six branches indiquant l’atelier de Berwick( sous toutes réserves !). cantonnées dans une croix coupant la légende SCOTORUM REX.et à  l’avers : ALEXANDER DEI GRA  buste à gauche couronné devant un sceptre surmonté  d’une fleur de lis Etat TTB-  150 €