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Contrebande d’or

Nouvelle affaire de contrebande d’or à Madagascar, la police a réussi à saisir une énorme drague à godet montée sur un bateau et un important stock de mercure ! La vase ramassée par le godet passait directement dans un sluice, une sorte de tamis qui sépare les métaux lourds du reste et ensuite pour amalgamer et purifier l’or, on rajoute du mercure, dont l’usage est pourtant interdit, la pollution au mercure de l’eau étant bien plus dramatique que quelques kilos d’or…
Plusieurs Malgaches et Chinois organisateurs de l’opération ont été arrêtés. Sur une autre opération, les miliaires malgaches, ont saisi sept kilos d’or, sous la forme de quatre gros lingots, titrant à 95/98 % d’or pour les mieux raffinés. Madagascar estime perdre environ sept tonnes d’or par an, à cause de la contrebande et ce n’est qu’une estimation…

Source : francetvinfo.fr

L’histoire de la piraterie dans l’océan Indien

Le départ des Caraïbes se fait durant l’été 1718. Un gang d’irrésistibles pirates refusant l’amnistie royale quitte l’île le New Providence (Nassau) et décide pour certains d’entre eux de fuir les Caraïbes en direction de l’Afrique de L’Ouest. La Buse fuit les Caraïbes à bord du bateau Rising Sun.
Leur voyage consiste à quitter la mer des Antilles et des Caraïbes pour longer les côtes africaines et atteindre l’océan Indien et rejoindre la mythique Madagascar.
C’est étrangement la traite négrière qui va faire prospérer Sainte Marie grâce à un trafic avec les villes des Amériques et qui démarre avec un marchand américain, Adam Baldridge, qui s’y installe en 1690. D’anciens pirates vont se transformer en négriers et vont dépêcher des navires qui vont embarquer à bord ces esclaves qui sont arrachés du Mozambique et pour l’essentiel de Madagascar. Après un conflit avec les saintes mariens, Adam Baldridge quitte l’île pour retourner aux Amériques.
Au début de l’année 1719 plusieurs navires pirates firent route vers l’océan Indien pour se diriger vers l’île de sainte Marie, sillonnant une zone entre Cap Vert et le golfe de Guinée. Sur le Rising Sun, entre le capitaine Moody et Coklyn une bagarre s’éclate. Et La Buse destitue Moody et s’empare de son navire, comme il a su faire 3 ans plus tôt avec Hornigold.

En avril 1719 plusieurs bateaux pirates se rejoignent dans la rivière de la Sierra Leone. Et ils se mettent en embuscade des navires négriers et des navires marchands de la Royale Africa Compagnie. Car dans cette région il y a l’exploitation des pierres précieuses et la traite négrière à partir de l’île De Gorée.
C’est dans cette rivière que La Buse s’est emparé d’un navire anglais qu’il a rebaptisé le duc d’Ormond pour en faire son nouveau bateau de guerre. Selon William Snelgrave qui a été leur captif, ces forbans se déplaçaient sur 3 navires pirates bien identifiés :
– Windham de Jeremyah Coklin, de 34 canons et de 90 hommes d’équipage ;
– Saint James du capitaine Howell Davis de 32 canons et de 130 hommes ;
– Duc d’Ormond du capitaine La Buse de 22 canons et de 95 hommes.
Ils quittent le 7 mai 1719 l’embouchure de la rivière Sierra Leone.
L’un d’eux va jouer un rôle important dans la piraterie dans l’océan Indien avec La Buse. C’est John Taylor. C’est le pirate type avec les caractères suivants : violent, brave dans les combats, avec du charisme, enclin à torture pour se venger et extirper des secrets à ses captifs. La violence des pirates est exacerbée par cette fin terrible qui les hante en cas de leur capture. Car il n’y a pas d’autre fin pour un pirate que la potence avec l’expression « pendu et étranglé ».
La Buse commande maintenant la Reine des Indes.
Quant à Taylor, il s’associe à Engand à la mort de Coklyn. La bataille d’Anjouan se fait le 7 aout 1720 dans l’archipel des Comores où les 2 capitaines forbans attaquent 2 navires anglais :
– Cassandra commandé par le capitaine James Macrae ;
– Le Greenwich commandé par le capitaine Mackirby.
La suite de l’article dans Monnaies & Détections n°109 …

Bordée de canons

La marine française a remis au Gouvernement malgache une vraie bordée de canons – douze canons de bronze saisis par la douane en 2004 – confiés aux archéologues français, qui auront donc mis seulement 11 ans pour les rendre… Ces douze canons furent trouvés par un chasseur d’épave qui avait à l’époque obtenu un droit de recherche dans les eaux de Madagascar. Droit de recherche, mais pas le droit de ramasser… Sans épaves précises en tête, les recherches furent orientées sur les gros récifs bordant les principales voies de navigation ! Pas bête du tout et le résultat est là, avec ces canons et quelques monnaies d’argent qui ont conduit à une épave portugaise, un galion probablement coulé vers 1527. Vous aurez remarqué que sur la photo présentée à la presse (ci-jointe) les canons ne sont même pas nettoyés ! Espérons qu’il s’agit d’une photo d’archives…
Source : cyber-diego.com

Libertalia : l’utopie pirate

Durant « l’Age d’Or » de la piraterie, entre les XVIIe et XVIIIe siècles, des équipages composés des premiers rebelles prolétariens, des exclus de la civilisation, pillèrent les voies maritimes entre l’Europe et l’Amérique. Ils opéraient depuis des enclaves terrestres, des ports libres, des « utopies pirates » situées sur des îles ou le long des côtes, hors de portée de toute civilisation. 

La plus célèbre de ces enclaves fut celle du Capitaine Misson et de son équipage, qui établirent leur communauté intentionnelle, leur utopie sans loi, Libertalia, au nord de Madagascar au XVIIIe siècle.

Naviguant dans les mêmes eaux et à la même époque, Olivier Levasseur dit la Buse s’est rendu célèbre en 1721 en s’emparant du très riche vaisseau portugais de 72 canons « La vierge du cap » dans les eaux de l’ile Bourbon (La Réunion). Le butin fut immense et représente l’équivalent actuel d’environ 4.5 milliards d’euros…

En 1729, pour échapper à Duguay-Trouin, chasseur de pirate, La Buse a renoncé à la piraterie et est un modeste pilote dans la baie d’Antongil au nord de Madagascar. Il est fait prisonnier par le capitaine d’un bateau qui le reconnait et est très rapidement jugé et pendu sur l’ile Bourbon le 7 juillet 1730.

Entre la prise de « La vierge du cap » et sa mort, huit ans se sont écoulés, passés en majeure partie sur l’ile de Madagascar. Huit ans pendant lesquels La Buse a pu croiser Misson…

Lisez la suite dans Monnaies & Détections n° 73