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L’odieux calvaire de Louis XVII

Le jeune dauphin (Louis XVII) était né en 1785. Il avait donc quatre ans lorsqu’éclata la Révolution, celle-là même qui le tuera 6 années plus tard, dans des souffrances abominables et totalement barbares !

Récit d’une mort impitoyablement programmée par la jeune République et mise en œuvre par les assassins la servant !
La famille royale fut conduite et enfermée dans la tour du Temple en août 1792 et cela pour empêcher toutes nouvelles tentatives de fuite vers l’étranger.
De cette période et jusqu’au 1er juillet 1793, le jeune prince resta avec sa famille (son père, sa mère et sa sœur). Le 21 juillet 1793, il put dire adieu à son père, Louis XVI, qui quitta la tour du Temple pour gagner la place de la Concorde où il fut exécuté par la guillotine.
Le 1er juillet, un ordre spécial émanant du comité public ordonna qu’il soit remis entre les mains d’un « instituteur républicain », en réalité entre les mains d’un véritable sadique !
De ce jour, il sera définitivement arraché aux bras de sa mère et ne la reverra plus jamais. La sœur aînée du dauphin sera elle aussi séparée de Marie-Antoinette et enfermée à part. C’est ainsi que le jeune enfant sera séparé à tout jamais de sa famille !

Commence alors pour le jeune enfant la période dite « SIMON », du nom du citoyen-cordonnier-éducateur qui a reçu pour mission de « faire rentrer ce prince de sang dans le rang des Français les plus ordinaires » et, cela, par tous les moyens. L’enfer commence pour l’enfant !
Le résultat de cette « éducation à la carmagnole » est des plus violentes, à coups de taloches, de coups de pieds, de ravigolet, de privations de sommeil. En effet, le fameux Simon prend un malin plaisir à réveiller l’enfant toutes les nuits en hurlant : « Alors, Capet tu dors ! Debout ! ». Il force aussi l’enfant à boire de très fortes liqueurs, si bien que l’enfant devient complètement abruti par l’alcool et totalement ivre ! C’était le but recherché. Le dauphin devient un alcoolique profond, on lui fit ainsi avouer et raconter n’importe quoi !

L’entrée de Louis XVI, Marie-Antoinette et de leurs enfants dans la prison du Temple, accompagnés du concierge.

La légende du trésor de bijoux de Marie-Antoinette

Vendu le 14 novembre 2018 chez Sotheby’s à Genève pour plus de 31 000 000 euros, un fantastique collier en perles et diamants, ayant appartenu à la reine Marie-Antoinette. Voilà la somme impensable déboursée par un collectionneur pour acquérir cette pièce unique et légendaire. Oui, légendaire, car on a tout écrit sur le fameux trésor de la reine Marie-Antoinette, composé de fastueux bijoux en perles, diamants, rubis et tant d’autres merveilles. On ne compte plus les articles et ouvrages en tout genre parus sur le sujet. Un nombre incroyable d’auteurs ont émis des hypothèses plus loufoques les unes que les autres, car en réalité ce trésor en bijoux de la reine Marie-Antoinette n’a jamais existé…

Voici pourquoi ! Petit retour en arrière

En 1770, Marie-Antoinette a 14 ans lorsqu’elle épouse le dauphin Louis Auguste de France qui a juste un an de plus qu’elle. Ce mariage politique et diplomatique est le chef-d’œuvre de la mère de la mariée, l’impératrice Marie-Thérèse d’Autriche. Il vise à consolider l’alliance franco-autrichienne face aux ambitions prussiennes. Cette alliance est loin de faire l’unanimité à Versailles et l’on se méfie rapidement de la jeune dauphine, bientôt surnommée « L’Autrichienne ». Mince, souple et très jolie, la jeune dauphine a le teint frais et délicat, de beaux yeux bleus, une bouche mutine et des cheveux blonds et épais, une taille fine et une gorge voluptueuse. Mais ce que l’on remarque le plus, c’est sa grâce, sa légèreté lorsqu’elle se déplace et son adresse lorsqu’elle fait la révérence. Cette jeune femme deviendra la dernière grande reine de France… et sa destinée est tragique.
En 1774, à la mort de Louis XV, Marie-Antoinette devient reine de France. Aimant les fastes de la cour, elle n’hésitait pas à puiser dans les finances publiques pour satisfaire son goût du luxe. Son mari de roi, Louis XVI, dirigea le pays en prenant garde de ne pas froisser sa douce épouse. Pendant tout le règne de Louis XVI, Marie-Antoinette a disposé à titre privé d’un nombre considérable de bijoux, certains tirés du fond dit « des joyaux de la couronne », véritable trésor de la monarchie, dont Marie-Antoinette ne pouvait jouir pour son seul et unique bénéfice. Et pourtant, elle puisa largement dans ce fond en faisant extirper, démonter, retailler des pierres qu’elle faisait ensuite remonter pour la création de nouveaux bijoux dont elle devenait patrimonialement la seule propriétaire. Cette évaporation d’une grosse partie des joyaux de la couronne avait été parfaitement mise en évidence à l’occasion du dernier inventaire réalisé lors de la saisie au profit de la nation en 1792 et entreposée dans un garde-meuble à Paris. Le tout fut opportunément volé avant qu’un ultime inventaire soit réalisé.

Le fameux meuble.

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